26 février 2018
Littéralement en français, on appelerait ça des enfants boomerangs, des jeunes actifs qui à l’approche de la trentaine voir plus, retournent vivre chez leurs parents. Vous en connaissez bien quelques uns?
D’ailleurs certainement que chez les bridgets, il doit y en avoir? Même si les études prouvent que ce serait plus un truc de mecs.
En effet, ce phénomène toucherait un homme sur 3 alors que du côté des femmes seulement 1 sur 5.
Mais alors qui sont-ils ces « fils à maman » qui retournent vivre chez leur parents?
La première raison est économique, ils trouvent un job pas loin de chez leurs parents et ne veulent/peuvent pas payer un loyer, voir même ils souhaitent économiser quelques années de loyer juste avant de devenir propriétaire.
Des tanguys?
Non pas vraiment puisque le tanguy* est souvent très dépendant de ses parents, et il n’est jamais parti de la maison. Alors que les boomerang kids ont déjà quitté le foyer familial mais pour des raisons personnels (souvent une rupture amoureuse) ou professionnel (perte d’emploi, fin d’études) sont revenus vivre chez leurs parents.
La principale raison de leur retour serait financière
13 % des jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans vivant chez papa-maman sont au bord du seuil de pauvreté.
Selon des chiffres publiés en octobre par Eurostat, 46 % des jeunes adultes européens, âgés de 18 à 34 ans vivaient chez leurs parents au cours de l’année 2008, soit près de 51 millions d’européens.
Si la proportion de 18/24 ans est, assez logiquement, la plus élevée (études obligent), on notera tout de même que la proportion de garçons trentenaires (9%) qui sont encore dans le cocon familial est nettement plus importante que la part de filles (18,8 %).
Une génération qui s’accorde avec le phénomène des mamans souvent divorcées qui n’ont parfois pas refait leur vie, et qui se plaisent à garder leur fils à leur côté.
Le principal est que chacun y trouve son compte.
*Pour la petite info, un tanguy japonais se dit Hikikomori, celui qui désigne ceux qui restent isolés dans leur chambre
Et vous les nanas, vous en croisez beaucoup des Boomerang kids? ça vous intéresse ce type de profil ? Ou ça vous fait fuir quand il vous dit dépasser 30 ans qu’il vit encore chez ses parents?
Merci à grenews de nous avoir fait découvrir cette expression.
rosemauve
4 novembre 2010 at 15 h 02 minoh non !
en tant que femme, non un homme pareil ne me plairait certainement pas
en tant que mère, pareil, ça me plairait moyen que mon fils revienne vivre à la maison. ou alors je l’accepterais pour une courte durée, genre pour l’aider à mieux repartir
chacun chez soit, c’est le secret de la parfaite entente
Comète
20 novembre 2010 at 0 h 56 minJe me sauve !!
Bonsoir, article intéressant et si le fait de « vivre chez maman » me fait flipper, ça m’intéresse de savoir pourquoi et depuis combien de temps. J’en profite pour ouvrir un parenthèse et vous parler de mon expérience. Il y a 1 an, une histoire de presque 4 ans s’est terminée. Le boulot n’allait pas, je ne me plaisais pas dans la région dans laquelle je vivais. Du coup, j’ai tout plaqué et j’ai atterri chez mes parents. ça m’a permis de me ressourcer, de trouver un travail qui me plaise vraiment et d’assainir mes finances. J’ai trouvé un travail 1 mois 1/2 après être arrivée, et j’ai pu emménager rapidement. Je suis restée seulement 4 mois chez mes parents mais c’était un passage obligé pour mieux repartir. Et pour avoir vu de nombreux reportages, ça devient de plus en plus fréquent malheureusement. En général, ça arrive souvent après une séparation, le temps de se retourner. Maintenant, si la personne ne travaille pas, ne cherche pas et glandouille chez ses parents, aucun intérêt !