19 décembre 2019
À travers plusieurs articles, nous vous avons parlé du papillomavirus soit grâce à divers témoignages comme la contamination et la conisation ou encore à travers l’interview de la présidente des gynécologues de France.
Lors de notre dernier article Quand faire l’amour peut te refiler le cancer, nous vous partagions la vidéo de cette interview avec le Docteur Pia de Reilhac à qui nous posions toutes nos questions au sujet du HPV, à voir et revoir :
Voici un résumé ci-dessous :
Les conséquences du Papillomavirus HPV sur les garçons (et les filles)
Souvent du papillomavirus, on ne parle malheureusement « que » du cancer de l’utérus avec les fameux frottis que les femmes doivent faire régulièrement.
Pourtant, le papillomavirus est un virus très contagieux qui se transmet par contact sur beaucoup d’autres parties du corps et pas que des femmes comme : la bouche (cunilingus, fellation…), l’anus (sodomie), pénis (pénétration), vulve… Et sur chacune de ces parties, il peut provoquer un cancer !
Voilà pourquoi le vaccin contre le HPV va être étendu à tous les garçons
Une nouvelle information sortie mi-décembre 2019 annonce qu’une campagne de vaccination pour les garçons de 11 à 14 ans sera mise en oeuvre d’ici l’été. Par contre, au moment où nous écrivons ces lignes aucune info quand à son remboursement car le sujet est bien là.
Aujourd’hui vous pouvez déjà demander à votre médecin traitant pour vacciner votre garçon mais les frais seront à votre charge.
Jusqu’à maintenant le vaccin contre le HPV était conseillé seulement aux jeunes filles entre 11 et 14 ans, qui n’ont pas encore démarré leur vie sexuelle. Il peut aussi convenir aux femmes sexuellement actives en dessous de 26 ans.
Pourtant en France, moins de 20 % des filles se font vacciner alors que l’objectif fixé par le Plan cancer 2014-2019 est de 60 %.
Surprenant pour une fois qu’on a un vaccin pour éviter certains cancers les parents n’ont pas l’air plus emballés que ça.
Car entre 11 et 14 ans, ils n’arrivent pas à se dire que leurs enfants auront aussi une vie sexuelle ?
En Australie, là où la vaccination anti-HPV est recommandée aussi pour les garçons, « il y a eu une baisse drastique de la circulation » de ces virus. Ils sont tout simplement en phase d’éradiquer le virus du pays.
En attendant, n’oublions pas qu’à l’heure actuelle la vaccination ne protège pas contre tous les HPV et sa durée d’action n’est pas encore exactement connue. Il faut donc poursuivre le dépistage par frottis chez son gynécologue et se faire suivre un maximum.