8 janvier 2021
Merci le confinement de laisser le temps de se plonger un peu en retard sur la fameuse série Emily in Paris de Netflix. C’était pas gagné après avoir vu de nombreuses critiques sur twitter et dans la presse au sujet des trop exagérés clichés de la capitale vu par les américains. Mais tout d’abord un petit résumé pour ceux qui sont passés à côté.
L’histoire de la série
Emily, une Américaine d’une vingtaine d’années originaire du Midwest, part s’installer à Paris après avoir reçu une proposition d’emploi des plus inattendues.
Son nouveau challenge : apporter un point de vue américain à une agence de marketing française en difficulté.
Bande annonce de Emily in Paris
(Mon) avis au sujet de Emily in Paris
Tout d’abord pour placer le contexte non négligeable, cette critique est écrit par « une provinciale » qui a découvert Paris en fin de vingtaine en réalisant un rêve d’ado. Qui a elle aussi travaillé dans la com. Qui en dix années n’a jamais eu les yeux qui n’ont cessé de briller en se baladant dans les lieux clichés de la série dont le café de Flore et la Tour Eiffel.
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Les horaires de bureau
Pour essayer de rebondir sur l’article de Slate cité plus haut, j’ai aussi commencé mes journées de travail autour de 10h du matin les 3 premières années de ma vie en cdi à Paris. Et j’avoue que venant d’une agence en région, les premiers jours j’étais surprise d’être une des premières au bureau à 9h.
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Ne pas parler français
Concernant le fait qu’elle ne parle pas un mot de français. Quand moi-même je suis arrivée à New York pour 3 mois, je parlais extrêmement peu anglais (Pas merci l’allemand en première langue) donc je ne trouve pas cela impossible ni incohérent. La meilleure façon d’apprendre une langue est de vivre dans le pays où elle est parlée.
Puis surtout elle ose quitter son mec, ses amis, son pays pour l’inconnu et ça c’est inspirant pour beaucoup de femmes.
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L’infidélité
Ce n’est pas réservé à Paris mais la plupart de mes N+1 parisiens étaient infidèles et ne s’en cachaient pas que ce soit des hommes ou des femmes. Ils avaient (ou ont) tous un amant ou une maitresse parfois plusieurs. À New York cela existe aussi c’est juste qu’on se cache un peu moins en France voir on en fait une forme de faire valoir pour certains. Donc je comprends que ça puisse marquer certains esprits.
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Elle ne prend pas la ligne 13 ou 2 du métro
Je connais des parisiens et parisiennes qui ne prennent jamais le métro. Soit ils ont un scooter/vélo ou travaillent chez eux (voir pas loin) et prennent des taxis quand ils doivent aller plus loin.
Pour avoir vécu à New York, j’étais déjà tellement émerveillée par tout ce que je voyais dans le Brooklyn des hipsters ou Manhattan que je ne prenais pas non plus les lignes de métro les moins sexy.
Cela m’est arrivé une fois ou deux pour visiter un endroit ou aller voir une amie. Peut-être que cela pourra arriver dans la saison 2 pour Emily ?
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Se faire traiter de plouc par les parisiens ?
Cela aussi je l’ai eu en agence lorsque je côtoyais des collègues qui portaient les derniers modèles Sandro ou Zara. Comme je l’expliquais dans cet article, on m’a par exemple dit à mon arrivée que si je n’avais pas un beau sac à main je n’étais pas une vraie parisienne.
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Le bouquet de fleurs à 6€ pour Emily in Paris
Certes c’est chez un fleuriste rive gauche dans la série mais personnellement au marché dans le 20ème à Paris, je trouve des bouquets de roses aussi beaux à 12€ les 2.
Je pourrais aussi continuer sur les hommes qui sont des gros « dégueus », il faut vraiment se mettre à la place du non parisienne qui débarque à Paris encore faut-il avoir déjà vécu hors de Paris (en France) pour le réaliser.
Ce qui fait justement la force de la série c’est qu’elle est écrit par des américains avec le regard d’américains, ça tombe bien Emily est américaine.
À chaque fois que je suis rentrée d’un voyage à l’étranger, j’oubliais les merdes de chien sur les trottoirs, l’agressivité assez permanente des gens mais aussi à quel point les hommes parisiens sont parmi les plus beaux et élégants du monde malgré parfois leur fameux comportement « dégueu ».
Bref selon moi la série est réussie. Elle fait du bien en ces temps de confinement.
Si quelques chose m’a vraiment dérangé en regardant la série en VOST c’est que même lorsque Emily n’est pas dans une scène que ce soit à l’agence ou même lorsque son voisin trouve un investisseur pour le restaurant c’est qu’ils continuent de parler en anglais. Alors certes à Paris, il n’est pas rare de trouver des personnes bilingues surtout en agence de com mais faut pas trop pousser le bouchon non ils ne parlent pas H24 en anglais. Mais au fond les parisiens ne sont certainement pas la première cible de cette série.
Il y a aussi le fait qu’Emily est sur tous les pôles de l’agence autant en créa comme directeur artistique, qu’en social media, que commerciale comme apporteuse d’affaire. Mais ça c’est encore de la fiction. Carrie Bradshaw nous faisait bien croire qu’avec une pige par mois, elle pouvait se payer des louboutins, des restaurants branchés et entre autres un appart de 30m2 dans Manhattan.
On retrouve bien la patte de Darren Star producteur de Sex and the city. Il est bon de voir Paris sans masque et ni couvre feu. La série nous rappelle les verres en terrasse, les restaurants ouverts, les vernissages des expositions, les parcs remplis de gens. Bref elle fait du bien et c’est un grand oui.
On espère qu’elle aura une saison 2.
Bonus : quel est le sextoy qu’utilise Emily dans la série Emily In Paris ?
Vous n’aurez pas manqué qu’Emily se masturbe dans la série. Si vous cherchez le même modèle : il s’agit d’un vibromasseur ici dispo en noir mais qui existe en plusieurs couleurs.