1 mai 2020
Après la Sainte Catherine pour les femmes célibataires de 25 ans. Voilà une autre tradition qui existe encore un peu et que certaines Bridgets (originaires de l’Est) ont connue : ce sont les mais.
C’est à dire qu’un matin de 1er mai, elles se sont déjà réveillées avec un jeune arbre ou une grosse branche posée contre la façade de la maison de leur parents.
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C’est quoi la tradition des mais ?
Chaque année dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes hommes célibataires des villages installent des arbres (appelés les mais) devant la porte ou contre le mur du domicile des jeunes filles à marier pour les honorer.
Autrefois, selon l’essence de l’arbre posé sur la façade, il y avait une signification différente :
* L’églantier = tu es mon grand amour,
* Le charme = tu es charmante,
* L’aulne = tu es belle,
* L’hêtre = amour le plus profond,
* Le sapin = fille volage ou bêcheuse,
* Le sureau = fille inconstante,
* Le cerisier = fille facile…
Dans la pure tradition, la fontaine est également ornée d’un jeune arbre pour s’assurer qu’elle coulera durant toute l’année.
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Aujourd’hui, les mais faute de connaitre véritablement la tradition, et surtout de la diversité des essences, il s’agit le plus souvent de jeunes hêtres.
Cette nuit est surtout une occasion pour les jeunes du village de se retrouver entre eux et faire la fête tout en remuant un peu le village.
Ils partent en pleine nuit dans la forêt du village avec un tracteur (ou une remorque accroché à leur voiture) à la recherche des mais.
L’occasion de faire du bruit devant chez les personnes que l’on apprécie le moins et de déplacer tous les objets que l’on trouve dehors : pots de fleur, poubelles, boite aux lettres, volets, portique, banc, matériel agricole, pile de bois…
Ensuite le lendemain matin, chaque fille qui aura trouvé un arbre sur sa façade de sa maison doit offrir l’apéro aux jeunes hommes pour « arroser » leur mai. Il s’agit surtout d’une seconde occasion supplémentaire pour faire la fête mais cette fois-ci avec les filles.
Donc si vous vous promenez un matin 1er mai sur les routes de certains petits villages de France, ne soyez pas étonné de voir des arbres coupés contre les façades et quelques objets pas vraiment à leur place.
Guest
30 avril 2010 at 22 h 41 minsi le mais avait des epines cela voulait dire que la jeune fille couchait facilement
Guest
1 mai 2010 at 9 h 57 minchez nous si la fille recevait des epines c est que l on ne l aimait pas (personne mechante…)
caro
14 mai 2012 at 17 h 56 minEn picardie
En Picardie ,mes parents faisaient cette tradition ,mais la branche était mise en haut du toit ,à la cheminée .Ils leur fallait du courage…Les arbres n’avaient pas non plus la même signification .
Delph
30 avril 2015 at 13 h 07 minJe suis originaire de Côte d’Or, du Val de Saône plus exactement. J’ai eu des mais déposés la nuit du 30/04 au 01/05 contre la maison de mes parents lorsque j’étais adolescente (je vous l’accorde c’était il y a déjà 20 ans!). mais il n’y a pas si longtemps les jeunes de mon village « courraient » encore les mais! Une tradition populaire qui créait du lien entre les jeunes. Des mais étaient aussi déposés auprès des bâtiments communaux: école, mairie, monument au mort, salle des fête et auprès de l’église également. Dommage que comme tant d’autres cette tradition ait disparut…
BERTRAND
23 janvier 2017 at 9 h 50 minN’y a-t-il pas confusion avec une tradition du bâtiment. A l’achèvement, il était de coutume pour le couvreur ou le maçon, de fixer sur la cheminée d’une maison qui venait d’être bâtie un bouquet ou un rameau, voire plus tard un drapeau.
BERTRAND
23 janvier 2017 at 9 h 53 minDans mon commentaire, j’ai omis de préciser que je m’adressais à Caro
Du 30 avril au 1er mai, une nuit riche en coutumes ! – Blog Herykatya
30 avril 2018 at 15 h 58 min[…] ; […]
Perrin
29 avril 2023 at 20 h 43 minChez nous en Haute-Saône (70)on fessait exactement ça, l aubépine était pour la fille qui allait voir partout, le noisetier pour la gentillesse mais rassurez vous ont fesait pareil pour toute les filles par respect envers elle. Parce qu’on était bien content de passer du temps avec la fille qui allait recevoir l aubépine. Et nous on les coupait pour qu’il arrivent juste devant leur fenêtre de chambre. Et le soir c’était le gros bordel, mais sans rien cassé si on avait pas trop but