3 décembre 2018
Le 30 juillet, journée internationale de l’amitié nous sommes allées voir : Frances Ha du réalisateur Noah Baumbach.
Un beau film indépendant américain en noir et blanc qui se déroule à New York et un peu à Paris mais surtout qui nous parle de l’amitié, la vraie.
Si vous avez la chance de l’avoir dans un cinéma près de chez vous, courez-y.
Pourquoi on aime Frances Ha
Parce qu’elle pourrait être la Bridget Jones d’aujourd’hui qui ne cherche plus vraiment son Mark Darcy.
Parce qu’on a un peu envie d’être son amie.
Juste un peu parce que parfois on a sincèrement envie de la baffer avec ses étourderies et maladresses tellement qu’elle n’en serait presque plus attachante.
Mais son rapport à l’amitié, sa fraîcheur et sa sincérité nous font tout oublier.
On a envie de danser sur Modern Love de David Bowie avec elle (ou même seule) dans la rue.
On a envie qu’elle nous tienne les cheveux quand on vomit.
Note pour ceux qui l’ont vu et qui en douteraient : Oui mettre son pied par terre quand on a un peu trop bu et la tête qui tourne ça aide.
Frances Ha est une fille un peu perdue mais qui essaie malgré ses échecs de s’en sortir et de faire des choix.
Un film qui nous parle de la difficulté du passage à l’âge adulte comme l’ont traité d’une autre manière « Oh Boy » et « Une journée à Rome ».
D’ailleurs, trois films que je vous recommande.
Attention, je vous promets pas de franches rigolades mais plutôt une vision sociologique pertinente des vingtenaires/trentenaires d’aujourd’hui.
Mais là dans Frances Ha, on parle surtout de l’amitié car si il y a bien une chose aujourd’hui qui a beaucoup d’importance dans nos vies c’est celle là.
Et pourtant tout comme en amour, il arrive souvent que l’autre prenne une trajectoire différente de la notre (mariage, bébé, déménagement) et inévitablement s’éloigne de nous.
Le film aborde justement la rupture amoureuse en amitié.
Certains compareront Frances Ha à l’esprit de la série Girls. Et pourtant le rôle et l’histoire de Frances Ha sont beaucoup plus gais, et elle n’est pas si paumée que ça avec les mecs. Le film est franchement moins glauque que la série, peut-être parce qu’il n’aborde pas vraiment la sexualité de l’héroïne.