Il aime follement sa maîtresse mais il ne quittera jamais sa femme

21 juin 2020

Sur nombre de sites et dans la vie tout simplement, beaucoup se demandent à un moment de leur vie ce que c’est d’aimer, d’avoir trouvé l’amour de sa vie, si c’est vraiment ça que nous vivons, ou tout simplement quelle est la définition d’aimer ?
Avons-nous vraiment rencontré LE bon / LA bonne ? Ceux qui le vivent sont les mieux placés pour parler de ce qu’ils ressentent quand ils pensent avoir trouvé l’amour.

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Voici quelques extraits d’un livre dans lequel un homme parle de l’amour qu’il ressent pour LA seule femme qu’il ait véritablement aimé :

« …Je l’ai aimée plus que tout. Plus que tout…
Je ne savais pas qu’on pouvait aimer à ce point…
Enfin moi en tout cas, je croyais que je n’étais pas… programmé pour aimer de cette façon. Les déclarations, les insomnies, les ravages de la passion, c’était bon pour les autres, ça.
D’ailleurs le seul mot de la passion me faisait ricaner. La passion, la passion !
Je mettais ça entre hypnose et superstition, moi… C’était presque un gros mot dans ma bouche.
Et puis ça m’est tombé dessus au moment où je m’y attendais le moins. Je… j’ai aimé une femme.
Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pourvoir m’en défendre… »
« … J’aimais cette femme. J’aimais cette Mathilde. J’aimais le son de sa voix, son esprit, son rire, son regard sur le monde, cette espèce de fatalisme des gens qui se sont beaucoup promenés. J’aimais son rire, sa curiosité, sa discrétion, sa colonne vertébrale, ses hanches un peu saillantes, ses silences, sa douceur et… tout le reste.
Tout… tout.
Je priais pour qu’elle ne puisse plus vivre sans moi. Je ne pensais pas aux conséquences de notre histoire. Je venais juste de découvrir que la vie était beaucoup plus gaie quand on était heureux… »

« …Elle me fascinait…J’aurais voulu que le monde s’arrête de tourner. Que cette nuit ne finisse jamais… Je ne voulais plus la quitter. Plus jamais. Je voulais rester avachi dans ce fauteuil et l’écouter me raconter sa vie jusqu’à la fin des temps. Je voulais l’impossible. Sans le savoir, j’inaugurais là la teneur de notre histoire… des heures suspendues, irréelles, impossibles à retenir, à endiguer.
Impossible à savourer aussi… »

Mais voilà malgré cet amour qu’il n’a jamais ressenti pour une autre femme, cet homme n’aura pas le courage de divorcer, pour vivre son histoire avec Mathilde, sa maîtresse.

Vous verrez comment un homme par manque de courage n’osera pas changer de vie, quitter son confort quotidien, pour l’amour de sa vie.
Et comment durant toute sa vie, il le regrettera et ne sera plus que l’ombre de lui-même.

Cette histoire, c’est le récit du roman « Je l’aimais«  d’Anna Gavalda. (Je n’ai pas révélé le titre de ce livre tout de suite car beaucoup de personnes ont des a priori sur l’auteur) alors que je trouve que cet homme, Pierre, le personnage du livre « Je l’aimais« , est particulièrement touchant.

Dans ses mots justes, il exprime simplement ce qu’il ressent vraiment pour cette femme qu’il aime, et dont il vient de tomber amoureux. Mais il explique aussi pourquoi il n’a jamais quitté sa femme.

Pour les moins passionnés de lecture, le livre a été adapté au cinéma en 2009 et il est disponible en DVD sur Amazon, la bande annonce m’a donné envie de le voir, j’ai lu le livre (pas très épais) juste avant… et je ne regrette pas.

En livre ou en DVD « Je l’aimais«  c’est l’histoire d’un homme marié qui tombe éperdument amoureux mais qui n’osera pas vivre son amour jusqu’au bout, et il ne s’en remettra jamais.

Un livre à conseiller à toutes les maîtresses d’hommes mariés, qui attendent désespérément qu’ils quittent leur femme ou à tous ces hommes mariés qui trompent leur femme mais qui n’osent pas quitter leur vie pour vivre leur amour interdit.

Dans le même sujet de l’infidélité, à écouter cet épisode du podcast Ils se confient où Marc parle de son infidélité ↓