24 avril 2020
Il y a quelques chose qui m’a assez vite frappé en vivant 3 mois aux Etats-Unis c’est que je ne sentais pas les américains dans le vrai sens physique du terme.
Au départ, je pensais que c’était une histoire de climatisation constante qui enlevait une sorte de sueur ou un truc dans le genre.
Puis au fur et à mesure que les semaines défilaient et surtout à côtoyer quelques européens pendant mes cours d’anglais (qui pour certains sentaient très bons voir parfois un peu trop) j’ai fini par poser la question aux américains eux-même.
Premier date avec cet homme élégant de 29 ans dans la finance au costume sur mesure: mais tu ne te parfumes jamais ?
Déjà, il me regarde un peu bizarre et me dit. Ha tu veux dire : est-ce que je porte du cologne ?
Parce que tu vois pour les femmes c’est « perfume » et pour les hommes « cologne » (ça c’est un truc que je suis assez fière d’apprendre à certains de mes amis proche du bilinguisme en anglais).
Et il y a sûrement une raison pour laquelle il distingue deux appelations pour le parfum.
Voici une explication qui est revenue assez fréquemment de la bouche des américains :
Aux US, il n’est pas courant qu’un homme hétéro se parfume tous les jours. Ils portent bien sur du déodorant mais rarement du parfum et surtout en semaine.
En effet, on m’a dit à plusieurs reprises que se parfumer était un truc de nanas ou de gay.
Et que si il se parfumait, c’est seulement le week-end, pour les dates et les grandes occasions. Ils seront plusieurs à me sortir approximativement le même discours.
Alors quand je leur disais que pour moi le parfum faisait partie des éléments de séduction, qu’il ne m’était pas rare d’être attirée par un homme entre autres grâce à son odeur, je passais pour la typique française.
Ces français qui ont besoin de cacher leurs mauvaises hygiènes avec du parfum comme le faisait Marie-Antoinette ?
Peu importe ce qu’ils peuvent penser, contente d’être rentrée sur notre bon vieux continent et de pouvoir à nouveau sentir par ci par là, Homme Sport de Dior, Terre D’hermès ou encore Déclaration de Cartier.
Niederhoffer
9 novembre 2014 at 12 h 55 minGénial témoignage madame !
Rien de plus important que le nez…
Bon dimanche à toi ! Je relaie de ce pas !