23 août 2019
Quand tu te dévores les 6 saisons de Sex And The City en moins d’un mois, tu pourrais croire qu’avec Samantha (entre autres) le terme « Fille Facile » fait partie de ces expressions usuelles, qui aujourd’hui sont enfin sorties du langage courant. Malheureusement, le chemin est encore long et il se pourrait que celle là ait encore de longues années devant elle.
Mais revenons à la définition d’une fille facile. Ce serait en général, une nana qui couche le premier soir.
Une femme qui donnerait son corps un peu trop facilement. Appelée aussi plus péjorativement, « Marie couches-toi là » comme nous le rappelle Bénabar dans son émouvante chanson « Je suis de celles ».
Il y a quelques semaines, une copine racontait son aventure de la veille au soir, tellement inoubliable qu’elle a préféré prendre un taxi après son étreinte de 2min18 montre en main. Un copain trentenaire célibataire qui n’est pas le dernier à multiplier les conquêtes, lui a dit spontanément : « Ah ouais mais en fait, t’es une fille facile. »
Au début, venant de lui et connaissant son comportement, on a cru à une blague. Et puis non, après vérification et tentatives d’argumentation, il s’est avéré qu’il le pensait sincèrement.
Comme je l’avais dit lors de l’émission sur Direct 8 « Comment gérer ses histoires sans lendemain » : Une femme peut à un moment donné de sa vie, ne pas être amoureuse, mais tout simplement ne pas non plus avoir envie de tirer un trait sur sa libido. En fait, juste un peu comme beaucoup d’hommes ?
La seule différence avec les hommes, et elle n’est pas moindre, c’est que nous, nous pouvons nous permettre encore plus que vous de faire nos difficiles, et donc choisir. Comme dit dans cet article, suffit d’être consciente de l’offre et la demande.
Donc Messieurs, le fait de partager notre lit avec vous le premier soir signifierait que nous nous donnons forcément au premier venu ?
Mais n’avons nous pas le droit de craquer pour VOUS personnellement ?
Qui vous dit que cette femme que vous avez eu la chance, l’honneur de ramener dans votre lit cette nuit, n’a peut-être pas eu de coup de cœur pour un homme depuis des mois ?
Ou alors que le dernier en date après avoir attendu quelques semaines avant de céder au plaisir charnel, n’a rien donné de bien concluant. Et que cette fois-ci, elle a envie de vous maintenant, tout simplement.
Mais peut-être que tout comme Michael Youn vous pensez qu »Un homme facile c’est un gars sympa, une femme facile ben c’est une pute.¨
Comme le dit si bien Natacha Henry dans son livre « Les filles faciles n’existent pas », arrêtons de faire payer tous les hommes pour une expression que certains arriérés continuent d’employer.
Parce qu’une femme qui pourrait les utiliser, et surtout ne pas tomber amoureuse, ça peut déstabiliser.
Peu importe ce qu’il pense de vous mesdames, le principal est comme toujours de vous estimer en sachant ce que vous voulez vraiment. Si vous acceptez de coucher avec un homme le premier soir vous prenez le risque de ne pas être rappelée tout comme vous même ne pas avoir envie de rappeler.
Parce qu’en fait cet homme vous ne le connaissez pas beaucoup voir pas du tout. Vous prenez donc le risque de tomber par exemple sur un partenaire qui a des pratiques bien à lui ou encore tout simplement un de ses arriérés qui a les idées bien arrêtées.
Mais le plus important, on ne le rappelle jamais assez, est surtout de vous protéger. Malheureusement ce n’est pas tout le temps le cas mais c’est un autre débat.
Enfin, « les filles faciles » peuvent parfois vraiment compter.
D’ailleurs le célèbre Jean Jacques Goldman leur a même dédié une belle chanson :
« Ces filles qui n’ont pas d’manières
Les hospitalières, les dociles
Vous les appelez les filles faciles
Celles qui marchandent pas leur corps
Ni pour des mots ni pour de l’or
Pour qui faut pas tout un débat
Ni pour leur haut ni pour leur bas »
*entendu dans la caricaturale émission « Les français, l’amour et le sexe » de M6.
Le piège à filles
18 octobre 2011 at 11 h 45 minLes filles faciles, ça n’exis
Il n’y a que des séducteurs efficaces.
Plus sérieusement ? Faites comme bon vous semble, Bridgets de tous les pays. Si vous tombez sur des types qui vous jugent aussi bêtement, NEXT.
Y-a-t-il vraiment un débat « coucher le premier soir ou non ? » en 2011 ?
Faerie
18 octobre 2011 at 20 h 46 minencore un cliché sexiste !
Ce que tu décris dans ton article reflète parfaitement mon histoire avec celui qui est ma moitié depuis 7 ans.
Quand je l’ai rencontrer, j’ai eu comme une certitude, c’était « Lui » il correspondait à tout mes critère, alors j’ai tenté ma chance , à 100%. Je l’ai donc mis dans mon lit dès le premier soir, et j’aime autant dire qu’il n’a pas contester ^^
Au final dès le lendemain nous décidions d’être un couple, des lumières plein les yeux. Le début passionné d’une jolie histoire de mon point de vue.
Mais voilà, monsieur se montre très vite jaloux, il se met à me surveiller, ne me fait pas confiance, semble ne pas croire que notre histoire puisse durée.
A force de dispute et conflit, il finit par me lâcher un jour que de toute façon vu mon passé de « salope » avant de le connaitre je peux difficilement lui en vouloir de craindre que le naturel ne revienne au galop.
A 23 ans je n’avais connu que 2 hommes, dont une histoire de 2 ans. J’ai donc juste halluciné devant cette évidence qu’il m’assénait sans même connaitre mon passé.
En fait dans sa tête c’était évident, comme j’avais couché avec lui dès le premier soir, c’est que forcément j’étais une « Marie couche toi là ». Le fait que notre première nuit est débouchée sur une histoire sérieuse était juste le fait du hasard de son point de vue.
En ce qui le concerne lui par contre, qui avait quand même fait exactement la même chose que moi dans l’histoire, je ne devait bien entendu pas réagir de la même façon.
« Un mec ça a juste besoin de savoir que la fille est d’accord pas d’être amoureux, quand un mec est célibataire il refuse pas des avances, ni un ptit tour sous la couette, c’est normal, ça en fait pas un mec infidèle en couple » … bien tient !!
Bref, il a fini par connaitre mon passé réel et au fil des mois il a appris à voir en moi la fille totalement amoureuse et totalement fidèle que je suis … n’empêche je n’aurais jamais imaginer me voir un jour taxée d’être une salope par l’homme de ma vie juste parce que je l’ai aimé dès la première seconde :dry:
MOa
24 octobre 2011 at 3 h 40 minPour ma part, une fille qui me dit oui dés le premier soir, j’ai toujours envie d’y croire. Mais, euh, en fait elles, non…
Légèrement monotone
2 novembre 2011 at 17 h 48 minUn autre cliché sexiste faerie et autres con soeurs, c’est celui que vous véhiculez.
Un homme ne peut pas résister, un homme a plein de conquêtes, par essence c’est un queutard, bref blablabla
Par contre, moi je comprends pas comment on peut vraiment se considérer comme un plan cul lorsqu’on n’en a pas la tête de l’emploi (cf vidéo direct 8), ça me paraît soit risible, soit complètement fantasque.
Je me suis tapé beaucoup de nanas le premier soir, et vu le retour on ne me fera jamais croire qu’il n’y avait pas tout un tas de salopes dans le lot. On peut coucher avec un mec le premier soir parce qu’on l’aime (ça a tendance à ne plus se raréfier) et être une salope, si si c’est possible ^^
Légèrement monotone
2 novembre 2011 at 17 h 49 minLes filles faciles existent, pire elles ont envahis nos rue 🙁
GiJo
6 novembre 2011 at 20 h 47 minTous différents
Pourquoi se voiler la face ? Les filles faciles existent tout autant que les hommes chastes… nous sommes tous différents et nous possédons tous une libido forte et variable, certaines personnes y succombent plus facilement et avec moins de limites.
Nous ne sommes jugés que d’après nos actes, et une femme qui couche dès le premier soir laissera probablement l’impression d’être facile. Il n’y a pas de règles ni de limites définies. L’emploi d’un terme à un autre est relatif suivant les personnes qui se trouvent en situation.
« Ah ouais mais en fait, t’es une fille facile. » c’était pas très subtil et suffisamment direct pour être traduit en « ça va finir en plan cul ».
Le sondage des 21% n’est à mon avis pas représentatif car la question est mal posée. Il faut donner un contexte, notamment le plus important : savoir si la magie du moment est partagée par les DEUX personnes et si elles en ont conscience. Situation rare tout de même.