Le film Madame Claude racontant l’histoire de la femme du même pseudo qui a tenu une maison close à Paris est sorti sur Netflix le 2 avril 2021. Ayant entendu plus ou moins d’avis mitigés, nous avons décidé de nous faire notre propre avis.

L’histoire de Madame Claude

Fin des années 1960, Madame Claude règne sur Paris et au-delà grâce à son commerce florissant.
En réinventant les codes de la prostitution, en empruntant ceux de la bourgeoisie et en s’inventant un passé respectable, elle est devenue une femme d’affaires redoutée et estimée du monde politique au grand banditisme.

Femme de pouvoir dans un milieu et une époque d’hommes, à la veille des grands mouvements de libération de la femme, elle sera aussi le témoin de la fin d’une époque.
Sa rencontre avec Sidonie, son opposée mais aussi son alter ego, sera imperceptiblement le fil conducteur de l’érosion de son empire.
Sidonie est la fille qu’elle s’est choisie, qui deviendra presque son bras droit. Pour la première fois de sa vie, elle tient à quelqu’un. Elle qui tient le tout Paris dans ses carnets, qui s’est construite sur la haine et la honte, aimer quelqu’un, ça, elle ne sait pas le gérer.
Sans le vouloir, et sans doute aussi car elle représente la liberté et l’indépendance, Sidonie précipitera sa chute…

La bande annonce

Avis Madame Claude sur Netflix

Franchement, on l’a regardé sans grandes attentes et on a été agréablement surpris. Pour une réalisation française (initialement prévu pour le cinéma), le film s’en sort très bien.
Les actrices sont douées. Les costumes et l’ambiance fin des années 70 super agréables à regarder. On se prend au jeu.

Sans spoiler, on n’a pas beaucoup apprécié que le sujet de l’inceste et du rôle de la justice aujourd’hui soit justement traités.

On regrette cependant que beaucoup de l’histoire soit romancée. Comme la jolie Sidonie jouée par qui n’a pas existé. Ce rôle a été inventé pour le film.

Pour en savoir plus sur Madame Claude, à voir et écouter cette interview ci-dessous de la vraie Madame Claude datant du 7 novembre 1990.

Une question à laquelle on ne trouve pas de réponse : Est-ce que Madame Claude a eu vraiment une fille, qu’elle a laissé à sa mère ?

Certains parlent d’une Anne Grudet (le vrai nom de famille de Madame Claude) comme dans le film. On imagine bien que pour des raisons de confidentialités si elle existe vraiment, elle préfère sûrement la discrétion sur le sujet.
Mais dans cette interview, elle dit qu’elle n’a jamais eu d’enfant…

Comme mentionné sur la fiche de film, on évite de le voir avec des enfants. Beaucoup de scènes de nudités mais aussi de violences.
Pour en savoir plus sur la vie de Madame Claude à lire son livre Madam : Roman Vécu par Claude Grudet.

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A l’occasion de la sortie de la BD Monsieur Jules, nous avons été invitées à une visite guidée dans Paris sur le thème de l’histoire de la prostitution.
Un parcours passionnant par Hélène où nous avons appris de nombreuses infos surprenantes sur le plus vieux métier du monde. On vous en partage 10 ci-dessous :

1. Boire seule au bar signifiait être une pute

En 1760 quand une femme boit seule dans un cabaret, elle est arrêtée pour prostitution.
On comprend mieux pourquoi une grande majorité des femmes encore aujourd’hui n’ont pas inconsciemment l’idée d’aller seule dans un bar.

2. Le mariage pour l’argent

A l’époque (et encore parfois aujourd’hui pour certaines femmes), on se mariait surtout pour lutter contre la pauvreté. En même temps, les hommes aujourd’hui gagne 23% de plus que les femmes à poste égal.

3. Dédramatiser la Syphilis pour les hommes

Un homme qui chopait la Syphilis (infection sexuellement transmissible en recrudescence aujourd’hui), on disait qu’il « souffrait de galanterie ».

4. Avoir un rapport nue, une pratique du 18ème siècle

La nudité était une pratique à part entière comme aujourd’hui le BDSM. En effet, à l’époque il était plus courant de juste soulever la jupe des prostitués pour une passe.

5. Le coeur de pigeon pour faire croire à la virginité

Cette info est certainement celle qui nous a le plus marquée.

Depuis la nuit des temps, les femmes vierges sont très demandées et ce n’est pas surprenant si en 2009 une femme a réussi à vendre sa virginité pour 10000€ sur ebay). Inventives pour faire croire qu’elles étaient encore vierges, les prostituées se mettaient un coeur de pigeon au bord du vagin avant pénétration.
Et hop ni vu, ni connu. Une petit résistance et du sang, l’homme a l’impression de pénétrer une pucelle.

6. Contrôle d’hygiène des prostitués

Il y avait des contrôles d’hygiènes obligatoires tous les mois à la Préfecture comme on contrôle du bétail pour entre autres détecter les IST.

7. La fin des maisons closes en 1946

La loi Marthe-Richard du 13 avril 1946 abolit le régime de la prostitution réglementée en France depuis 1804. Elle impose la fermeture des maisons closes (« maisons de tolérance »). Une bonne chose ?

8. Avortement et décès dans la prostitution

A partir de 3h du mat dans les rues de Paris, la police avait l’habitude de ramasser chaque nuits des foetus et corps de femmes « vieilles » (pour l’époque) par paquet.

9. L’arrivée des sex shops en 1972

En pleine vague de libération sexuelle, le nombre de magasins passe de 18 en 1969 à 55 en 1972 à Paris.

10. Trop de rapports, pas de cycle menstruel

À force d’avoir trop de rapports sexuels souvent avec brutalité, la plupart des prostituées n’ont plus de cycle et donc moins de risque de tomber enceintes. Un mal pour un bien, pratique pour elles avant l’arrivée de la contraception.

Pour continuer dans la thématique de la prostitution, à découvrir la BD : Monsieur Jules par Ducoudray et Monin

L’histoire du vieux Monsieur Jules qui continue d’exercer son métier, apparu avec le plus vieux métier du monde… Au moment où tous les jours éclosent de nouvelles fleurs de pavés venues d’Afrique ou de l’Est, lui partage sa vie avec Solange et Brigitte, deux vieilles prostitués.

Une nuit, Monsieur Jules découvre le corps inanimé de Tina. Mais en l’aidant, Monsieur Jules attire l’attention des réseaux de prostitution qui ont une tout autre conception du métier de proxénète que lui.

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Si vous vous êtes toujours demandés comment ces trop nombreux groupes de femmes avaient pu atterrir sur les trottoirs de Belleville dans le 20ème arrondissement de Paris ou tout simplement vous voulez connaitre le destin de certaines femmes chinoises de la région nord de leur pays alors il faut absolument voir le film Les Fleurs Amères.

L’histoire du film Les Fleurs Amères

Tout d’abord l’idée du réalisateur belge Olivier Meys lui est venue lorsqu’il était de passage à Paris en croisant ces femmes sur les trottoirs de Belleville. Il a fait quelques recherches notamment avec les équipes de Médecins du monde et il a ensuite décidé de faire un témoignage sous forme d’une histoire de ce phénomène.

L’histoire c’est celle Lina qui laisse son mari et son fils dans la province de Dongbei dans l’espoir d’apporter une vie meilleure en gagnant beaucoup d’argent en France.
Mais rapidement, elle va se confronter à une réalité d’un monde qu’on lui avait trop idéalisé.

Bande annonce Les Fleurs Amères

Le film permet de voir un parcours, la vie de personnes qu’on fait juste croiser et dont on ne connait au final rien. Les dortoirs des marchands de soleil, la prostitution plus ou moins choisie et un peu de la vie chinoise.

Une histoire nécessaire pour mieux comprendre et ne plus jamais regarder les prostitués du quartier de Belleville comme avant.

Le film sort le 18 septembre au cinéma

À gagner 5 invitations pour deux personnes à voir le film au cinéma

Pour vous faire votre avis sur le film, on vous propose de gagner 5 invitations pour 2 à le voir au cinéma.
Pour cela c’est très simple, il faut aimer la page et commenter la publication facebook en mentionnant la personne qui vous accompagnera.

Fin du jeu 12 septembre 2019 à minuit.

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Le film de François Ozon « Jeune & Jolie » parle de l’adolescence d’une jolie fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons de Françoise Hardy.
De l’adolescence d’une trentenaire, il n’en a pratiquement que le titre puisqu’il porte le même nom qu’un magazine que nous avons lu quelques fois à l’époque.

Dans ce film, l’adolescence est vue à travers sa sexualité de jeune fille.

Mais pas n’importe laquelle puisqu’elle décide de se prostituer naturellement sans quelconque besoin d’argent alors qu’elle vient d’une famille aisée contrairement au film Elles qui traite très justement le sujet de la prostitution chez les étudiantes. 

Là est déjà le gros malaise puisque pas une seconde, on arrive à comprendre le pourquoi de cette idée de scénario malgré les explications/choix du réalisateur.

Un exemple de cette fameuse génération porno ?

Le film est quelques fois dérangeant comme par exemple lorsqu’on la voit se masturber, le gros plan sur ses fesses étaient-il vraiment nécessaire ? Alors que dans ces moments là, la suggestion aurait-elle été peut-être plus juste ?
Ou encore lorsqu’elle a des rapports sexuels avec des hommes qui ont l’âge de son grand père. La caméra n’aurait-elle pas mérité plus de subtilité ?

Malgré cela, le film est beau. La jeune Marine Vacth est sublimée.

En sortant du film, un premier ressenti négatif puis j’ai du faire le constat terrible que si cette adolescence ne me parlait pas c’est sûrement parce que les ados d’aujourd’hui n’avait plus rien de ce qu’on a pu vivre il y a 15 ans ?

Et oui, une génération s’est belle et bien déroulée.

Après nous sommes en droit de ce se demander si le réalisateur ne s’est pas juste fait plaisir. A ce sujet, on peut d’ores et déjà affirmer que le film va plaire à beaucoup d’hommes.

Un peu confuses au sujet de ce film,  on a envie de dire qu’il est juste un fantasme pour beaucoup d’hommes et en premier lieu Ozon.

Curieuses d’avoir vos avis sur ce film.

/// CONCOURS

je vous propose de gagner 5X2 places pour le film en laissant un commentaire sous cet article avant le lundi 19 août 2013 en me partageant un film, un livre, une musique qui selon vous traite justement du sujet de l’adolescence. Si vous en n’avez pas, ce n’est pas grave.

Mais j’espère que vous reviendrez me donner votre avis sur le film que ce soit sur Facebook ou ci-dessous.

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Comme je le disais dans l’article du jeu concours, j’étais curieuse de découvrir le couple Mathilde Seigner et JoeyStarr à l’écran.
Et ce fut une bonne surprise !

Mathilde Seignier ne surjoue pas le rôle de la prostitué, Rose. JoeyStarr est assez bon en Toni papa lover. Il a même réussi à me tirer les larmes !

 Malgré cela, j’ai encore un peu de mal à me faire à l’idée qu’il puisse jouer dans une comédie romantique quand j’écoute les morceaux de NTM.

Jean-Pierre Marielle apporte aussi beaucoup dans l’histoire mais surtout comme attendu la petite Max alias Shana Castera est très douée et surtout très attachante avec sa petite bouille.

Une comédie romantique légère qui tient la route quand on sait que l’origine du pitch proposé à la réalisatrice par le producteur Thierry Ardisson. « 

C’est un papa célibataire qui s’offre une pute à Noel ».

Avec un tel départ, le film aurait pu tourner à la catastrophe ou ne jamais voir le jour qui sait.

Pour les connaisseurs, la réalisatrice dit s’être inspirée de comédies romantiques italiennes pour faire ce film comme Le voleur de bicyclette, Le Pigeon ou encore L’homme aux mille visages. Personnellement, je n’en connais aucun mais je les ai ajoutés à la liste des films à voir.

Vous l’aurez compris si vous allez voir ce film, vous passerez un bon moment.
A voir entre copines, en couple, en famille avec des enfants à un âge où ils peuvent entendre la vulgarité de JoeyStarr et Mathilde Seigner. Disons à partir de 9 ans ?

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Un syndrome qui n’en est pas vraiment un (comme celui de la princesse), mais une expression assez caricaturale pour définir un comportement souvent inconscient chez une certaine partie de la gent masculine. Appelé aussi parfois syndrome de « La vierge et la putain » ou encore « Madone et putain ».
Il est le principal message (avant la prostitution des étudiantes) que fait passer le film « Elles » avec Juliette Binoche qui nous a donné envie d’en parler.

Qu’en est-il exactement ?

Un seule phrase déjà entendue dans la bouche de certains hommes pourrait résumer l’ensemble :

– La mère: la femme modèle exemplaire (à leurs yeux) guindée, sérieuse voir même coincée qu’ils projètent comme mère de leurs enfants.
– La putain: la femme ouverte, sexy, érotique qui ose montrer son envie. Elle recherche le plaisir autant pour le recevoir que pour le donner.

Après la mythologie et Echidna, la religion judéo-chrétienne n’a pas oublié d’ajouter son grain de sel ou plutot sa bène de chlorure de sodium :

En effet dans la bible, l’homme sert à la procréation et assure la survie et la protection de la famille.
La femme garantit l’éducation en bonne « mère » de ses enfants.
Ce n’est une épouse que dans les tâches ménagères et le devoir conjugal.

L’avantage d’avoir une femme qui ne peut pas être «  objet de désir », cela garantit à l’homme qu’elle reste(ra) à la maison.

Alors au fil des années, notre société a autorisé l’homme, à aller voir des prostituées pour ses besoins ou à faire de « petits écarts » avec des maîtresses, mais seulement tant que ces dernières sont considérées comme telles, ne risquant pas de remettre en cause l’équilibre familial.
Il parait que nous retrouvons cette dualité dans la bible avec La Vierge Marie et Marie-Madeleine.

Mais il ne suffit pas de remonter si loin ou d’avoir fait sa petite communion pour trouver des origines à ce mode de raisonnement.

Les réflexions quotidiennes de notre entourage (parents, frères, copains, collègues…) forgent ce sentiment :

« Ne mets pas de rouge à lèvres et de vernis à ongles, ça fait pute »
« Elle pense qu’à coucher, une belle salope »
« Regarde celle là avec sa jupe ras la salle de jeu, et ses yeux qui sentent la bite »

A ces réflexions constantes viennent s’ajouter une éducation où le sexe a été tabou, un sujet que l’on n’aborde pas.

Des mères qui ne dévoilent rien.
Certains (même les femmes) ont malheureusement gardé pour modèle de futurs femmes seulement ce qu’ils ont vu chez leurs mères.

Le résultat est qu’à l’âge adulte beaucoup d’hommes se retrouvent mariés à des femmes qu’ils ne désirent pas avec de véritables problèmes d’érection lorsqu’ils veulent assumer leur rôle conjugal.
Des hommes et des femmes avec des libidos au plus bas qui au mieux vont chercher ailleurs (dans la masturbation, vers des prostitués ou encore des maitresses) ce qu’ils n’ont pas dans leurs couples.
Et au pire, n’ont eu aucun plaisir sexuel depuis des années.

Leur femme, indésirable, ne peut exister que dans « la mère, celle qui n’est pas amante ». On apprend ainsi aux hommes à être amoureux de la femme respectable tout en étant attirés et excités par la putain qu’ils peuvent dans ce cas respecter moins.

Alors que faire avec ce paradoxe ?

Pour beaucoup d’hommes (nous l’avons lu dans ce texte), la femme idéale doit répondre à l’équation suivante : Amante = madone + putain + copine + sœur + mère (bon courage mesdemoiselles).
Nous dirions que mère + copine et amante sont déjà bien suffisant.

Cette femme doit inspirer de l’amour (voire de l’adoration), du désir, de l’amitié, de la complicité et apporter de la protection.

Alors, Messieurs si cela est réellement votre souhait, osez être avec votre femme un vrai amant. Heureusement, ils sont nombreux à l’avoir déjà compris.
Plutôt que de rechercher ailleurs ce que vous avez près de vous dans votre lit et « prête à tout »… enfin si vous n’aviez pas peur, si vous n’étiez pas dans la possession que « cet obscur objet du désir » ne vous échappe, faute de savoir lui apporter le plaisir et la jouissance tout simplement.

La difficulté reste pour nous les femmes aujourd’hui, de se positionner entre la mère et la putain sans être ni trop peu, ni pas assez et ça c’est encore un autre sujet.

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On a découvert récemment une nouvelle série américaine « Hung » (2009) si vous avez aimé Californication vous devriez aimé celle là.

En tout cas nous on aime. Hung c’est l’histoire d’un homme qui suite à un divorce, la perte de son boulot et un incendie dans sa maison se retrouve sans argent.
Il n’a pas de talent à part un gros sexe enfin c’est surtout ce que lui disent les partenaires qu’il croise.

On a découvert récemment une nouvelle série américaine « Hung » (2009) si vous avez aimé Californication vous devriez aimé celle là.

En tout cas nous on aime. Hung c’est l’histoire d’un homme qui suite à un divorce, la perte de son boulot et un incendie dans sa maison se retrouve sans argent.
Il n’a pas de talent à part un gros sexe enfin c’est surtout ce que lui disent les partenaires qu’il croise.

Une ancienne parmi elle, se propose alors de devenir sa « maquerelle », et c’est ainsi qu’il devient gigolo pour gagner de l’argent

La série reste assez sobre dans l’ensemble et c’est très drôle de voir un homme devenir homme-objet pour essentiellement des femmes mariés souvent plus proche de la cinquantaine et pas forcément sexy.
De plus, l’acteur principal, Thomas Janes même si il a un côté looser est plutôt charmant.

Petit aperçu en vidéo de la série Hung disponible en France en dvd depuis le 1er décembre

Pour info la série est seulement diffusée sur Orange CinéMax (saison 2) alors qu’aux Etats Unis la saison 3 a déjà été diffusée.

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