Un proverbe dit « Qui se ressemble, s’assemble » alors qu’un autre vient le contredire avec « Les côtés opposés s’attirent » et nous on fait quoi là dedans ? On serait tenté de dire qu’on fait comme on peut mais voici quelques pistes.
Le nouveau film de Lucas Belvaux traite de ce sujet et plus précisément d’une histoire d’amour/rencontre entre un bel intello écrivain parisien phobique de l’engagement et d’une jolie coiffeuse provinciale un peu coeur d’artichaut. Un coup de foudre qui peut vite arriver.

Mais surtout un film qui adapte brillamment l’histoire du livre de Philippe Vilain qui porte le même titre « Pas son genre ».

Tomber amoureux d’une personne d’un milieu socialement opposé au sien est-il possible ?

Si oui, est-il viable sur le long terme ? Existe t-il un vrai fossé entre un parisien pure souche et une vraie provinciale ? Vous trouverez les réponses dans le film. Là où le réalisateur et les acteurs auraient pu tomber dans la caricature, ils s’en sortent habilement et justement.

Comme on le sait, il est parfois déjà compliqué de réussir une relation amoureuse lorsqu’on vient des mêmes milieux sociaux alors lorsqu’ils sont différents la tâche est souvent d’autant plus difficile.

Est-elle avec moi pour mon argent ?
Quand elle se dit qu’il finira par craquer pour une autre aussi cultivée que lui avec qui il pourra parler de sa passion pour la littérature du 19ème siècle.

Etre en couple avec une personne d’un milieu social différent demande beaucoup de dialogue, de temps pour comprendre le fonctionnement de l’autre, son éducation, sa façon de voir la vie mais surtout de savoir si cette amour est-il assez fort pour valoir autant de sacrifices et de conflits.

L’important est de ne pas s’oublier à trop vouloir plaire et s’adapter à l’autre.

Une fois ce cap passé, cette relation peut être terriblement enrichissante des deux côtés.
Un amour doit vous pousser vers l’avant, vous transporter, vous sentir plus vivante que jamais et surtout pas l’inverse.

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Après vous avoir aidé à détecter rapidement le connard voici un nouveau type du genre, un connard déguisé en mec bien, ou peut etre un simple séducteur. Mais certainement un autre cas de connard qui mérite de vous être narré car sous ses airs de « peut-être » mec bien il peut vous faire beaucoup de mal.
C’est pourquoi un autre article pour la bonne cause viendra vous aider à vous blinder et éviter de souffrir contre tous ces cas de mecs pathologiquement instables.

(Attention si cette histoire est basée sur des faits réels, toute ressemblance avec des personnages de votre vie n’est pas à exclure.)

Vous êtes célibataire, jeune, bien dans vos baskets, heureuse de vivre.

Malgré vos croisades avec quelques connards, vous avez repris du poil de la bête et reprenez votre vie avec joies et bonnes humeurs.

Puis un jour pas comme les autres alors que votre détecteur à connard se repose, histoire de s’amuser et faire la fête, vous voyez apparaitre dans une soirée, un beau brun ténébreux que vous n’avez pas envie de laisser filer.
Vous partez donc à l’attaque, muni de votre plus beau sourire (et autres atouts), c’est parti.

La séduction prend place, et ce n’est pas pour vous déplaire…

En tant que Bridget, vous vous dites que oui il vous plait, que vous êtes consciente qu’il n’est peut-être pas l’homme de votre vie mais comme Meredith dans Grey’s Anatomy qui croise son docteur Mamour (Derek) pour la première fois (cf épisode 1 saison 1), elle décide de rentrer avec lui!
Franche et honnête au petit matin, vous ne demandez rien de plus à ce beau brun! Si ce n’est de reprendre le cours de vos vies respectives normalement.

Mais lui décide malgré tout d’avoir envie de vous revoir, et donc de prendre votre numéro

et vous vous dites que pourquoi pas ?

Il est plutôt pas mal (c’est la principale raison pour laquelle il est vers vous au petit matin) et aussi il est ma foi plutot intéressant.
(Mais bien sûr on ne s’emballe pas…)

Après plusieurs échanges de sms charmants, de multiples longs appels, de confidences très personnelles, de rires… de bons moments ensemble, vous apprenez à vous connaitre et vous découvrir des goûts communs.
(C’est bon signe mais bien sur on ne s’emballe pas)

Vous partagez deux magnifiques week-end, réciproquement un chez vous, un chez lui…

• Un premier avec apéro autour de bons vins et de bonnes musiques, ensuite bar, restaurant atypique… vous ne voyez pas le temps passé.

(Mais là encore bien sûr, on ne s’emballe pas)

• Un deuxième avec partages d’activités communes (genre parapente, moto, balades diverses…), il vous présente ses amis, vous offre les croissants au petit déjeuner, un bain avec bougies ou pas (et je passerai d’autres actes pour des raisons de confidentialité) mais tout s’annonce plus que bien.

(Là bien sur on ne s’emballe toujours pas mais quand même on a envie de se laisser un peu emporter par ce qui nous arrive et de se dire qu’il ne fait pas ça juste pour vous en mettre plein la vue car c’est quand même digne d’une émission de télé réalité
et il faudrait vraiment avoir un coeur de pierre pour ne pas être un minimum charmée !)

Mais alors quelle ombre pourrait encore venir se profiler dans ce tableau idyllique ?!

Déjà un mois que vous vous connaissez, si on se réfère à l’article du plan cul , rien de cette histoire ne laissait sous entendre à un plan cul.
Car je le rappelle, par définition, on ne partage que du cul avec un plan cul.
Et on oublie le sex friend car à la base ce n’est pas une amitié, c’était juste une attirance physique.

Mais voilà, quelques jours après ce dernier week end, appel et sms, le « faux » mec bien vous dit « il faut qu’on parle ».

Là ça fait « tilt » dans votre tête, et 2 hypothèses s’offrent à vous :

• La moins probable : au bout d’un mois, il s’attache, et il veut plus (l’idée vous fait un peu flipper mais à discuter)

• La plus probable : et c’est celle-ci, en fait l’histoire s’arrête là !
  Dans les faits de cette histoire précise qui m’a inspirée pour cette article, si je l’ai appelé le cas « bachelor », c’est que le monsieur avait une autre prétendante dans ses cartons, et il a joué un double jeu, le temps de prendre sa décision… (si, si véridique tout est possible)
  Il a testé les 2 nanas comme on choisirait deux voitures pour au final prendre la plus confortable, ou peut-etre la plus rassurante… ?
  Allez savoir.
  Vu la mentalité de ce type d’homme mieux vaut être celle qui n’a pas été choisie, non?

Conclusion

Le temps est vraiment la clé de toute histoire qu’elle débute ou pas.
On n’est jamais sure de rien, une relation c’est une équation à deux inconnues voire à un seul inconnu quand c’est la vôtre, à vous de voir si elle vaut la peine d’être résolu.
Une chose est sûre, les hommes ne nous le répètent jamais assez : ne pas s’emballer même si certains facteurs nous en donnent l’envie.

Mais je reste sur pas mal de questions:

• Combien de temps faut-il attendre avant de s’emballer? Avant de croire en cette nouvelle histoire?
• Comment vivre les choses pleinement si on ne s’emballe jamais? Qu’on est toujours sur la réserve?
• Et si malgré tout on s’emballe, comment faire pour y croire encore lorsqu’on croisera le mec bien?
• N’y aurait -il pas une grande différence entre les hommes et les femmes dans notre perception du temps, de l’instant présent ? 

Toutes ces questions je vais essayer d’y répondre dans un prochain article.

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