A force d’en entendre que du bien sur la série Maid et de voir qu’elle est devenue la série la plus regardée de Netflix à ce jour, alors on a cédé et dévoré les 10 épisodes de cette mini série basée sur l’histoire vraie de Stéphanie Land raconté dans son livre du même nom publié en janvier 2020.

Le Synopsis de Maid :

Maid raconte l’histoire d’Alex (Stéphanie Land) maman solo d’une petite fille Maggie de 2 ans. Suite à la séparation du père alcoolique et violent, elle a quitté le domicile sans argent. Pour (sur) vivre et leur procurer un toit, elle trouve un job de femme de ménage. Pendant plusieurs années, elle nettoiera les maisons auxquelles elle s’amuse à donner des noms romanesques : la Maison du Clown, la Maison Porno, la Maison Triste, la Maison de la Femme qui Entasse…
En observant la vie de ses clients, elle trouvera l’inspiration nécessaire pour s’en sortir à travers l’écriture et devenir la femme qu’elle rêvait d’être.

Bande annonce de la série Maid en VO :

Avis de la série Maid sur Netflix

L’actrice Sarah Margaret Qualley (27 ans) de Maid est fantastique. Personnellement, c’est la première fois qu’on la voit jouer même si certains ont pu la voir dans les séries The leftlowers et The Nice Guys entre autres.
Elle est la fille de la célèbre et superbe actrice Andie MacDowell qui joue également merveilleusement bien sa mère bipolaire dans la série.

On se prend rapidement à l’histoire et pour ceux qui ne l’ont jamais connue, la réalité de la précarité est clairement représenté. Le stress des compteurs d’argent et découverts d’Alex dès qu’elle doit payer ou qu’elle reçoit de l’argent est une brillante idée. On réalise plus clairement la difficulté de se relever quand par exemple aller travailler coûte de l’argent avant même d’en avoir gagné.

L’absurdité des conditions d’obtentions de certaines aides. Quand quelques chose qui devrait aider et simplifier la vie de ceux qui en ont le plus besoin comme les mamans solo, la complique.

Une histoire nécessaire qui montre notamment que ceux qui votent les lois sont trop souvent ceux qui n’ont pas conscience de la réalité de ceux qui en ont vraiment besoin.

Est-ce qu’il y aura une saison 2 de Maid ?

Comme nous vous vous êtes sûrement très attaché.es à Alex et sa petite Maggie et vous aimeriez donc savoir ce qu’elles vont devenir, si possible dans une saison 2 complète ?
Malheureusement il y a peu de chance car tout comme la mini série Le jeu de la dame, il s’agit d’une mini série sans saison et il n’y aura donc pas de suite.

La série est en ligne depuis le 1er octobre sur Netfix.

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Une nouvelle étude de l’Insee au sujet des familles monoparentales en France parue en septembre 2021 révèle une proportion de pauvreté plus élevée comparée aux familles dites « traditionnelles »  et les difficultés qu’elles rencontrent.

Plus de 83% des familles monoparentales ont la mère comme parent

Dans 80% des familles monoparentales, c’est une femme que l’on trouve comme parent, selon des chiffres de l’Insee, publiés en 2016. Il monterait même à 83,6% selon le journal Le Monde du 19 mars 2019.

Voici pourquoi le choix du titre de cet article sur la difficulté d’être une maman solo. Nous n’oublions pas les 16,4% de papas solos (qui certes grandit chaque année) mais « En moyenne en France, les hommes s’appauvrissent de 3 % après une séparation, et les femmes de 20 % à 25 % », selon la sociologue Céline Bessière. Tout est dit.

Une famille sur 4 est monoparentale

Véritable phénomène de société en réponse aux divorces de plus en plus nombreux (1 sur 2 en région parisienne), les familles monoparentales sont de plus en plus nombreuses. Une famille sur 4 vit avec un seul parent soit 24,7% des familles contre seulement 9% qui vivent en familles recomposées.

La pauvreté des familles monoparentales

En 2018, 41 % des enfants mineurs vivant en famille monoparentale vivent au-dessous du seuil de pauvreté monétaire quasi 1 sur 2 et sont donc pauvres, contre 21 % de l’ensemble des enfants.

Pourquoi cet écart ? Car de nombreuses femmes à l’arrivée de leur enfant ont opté pour le temps partiel. Parfois elles ont arrêté de travailler en ne comptant pratiquement que sur les revenus du père de l’enfant.
Alors forcément quand il y a séparation, les revenus baissent considérablement même si il reste malgré tout les aides de l’État.

On comprendra aisément la difficulté d’être une maman solo et toute la charge mentale que cela implique surtout quand on n’a pas la chance d’avoir un entourage comme les grands parents pour nous aider à gérer des moments à soi.
Pour celles qui peuvent se le permettre, il est important de savoir faire appel parfois à une baby sitter. De nombreux sites existent comme ceux qui, par exemple, cherchent à faire garder un enfant à Puteaux mais aussi dans toute la France.

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Une nouvelle étude publiée le 14 janvier 2007 par L’INSEE, montre que les femmes célibataires travaillent autant que les hommes mais diminuent leur activité professionelle plus elles ont des enfants…

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