Indianara est un documentaire sur la militante transgenre Indianara Siqueira qui se bat pour la défense des minorités LGBTQ et la survie des personnes transgenres au Brésil.

Le résumé du documentaire Indianara

À Rio en 2017, la réalisatrice suit Indianara, révolutionnaire hors norme, qui mène avec sa bande un combat pour la défense des minorités et la survie des personnes transgenres au Brésil.
Face à la menace totalitaire qui plane sur le pays, une seule injonction : résister !

Bande annonce du documentaire

L’histoire vraie et hors norme d’Indianara

À 12 ans, Sergio Siqueira débute sa transformation afin de devenir une femme sous le nom d’Indianara, qu’elle a choisi en référence aux origines indigènes de sa mère et en hommage à Nara, une amie transgenre qui la soutient.

Rejetée par sa famille, Indianara s’installe à São Paulo où elle alterne boulots précaires et prostitution.
Témoin des ravages du VIH dans les années 1990, elle s’engage dans la prévention et devient militante pour la Ligue des Droits de l’Homme.
Menacée de mort, elle s’enfuit pour Paris où elle sous-loue des chambres à ses collègues prostituées, cherchant avant tout à les éloigner de la violence du milieu. Elle est alors arrêtée pour proxénétisme et condamnée à 5 ans de prison. Elle est incarcérée deux ans à Fleury-Mérogis puis est expulsée en 2009 vers le Brésil.

En 2010 elle est conseillère parlementaire du député socialiste gay, Jean Wyllys.
En 2016, elle se présente à travers le parti Socialisme et Liberté comme conseillère municipale à la Mairie de Rio et est élue suppléante, aux côtés de Marielle Franco, assassinée en mars 2018.
Elle ouvre également la Casa Nem, un refuge pour les personnes transgenre en situation de rue qu’on voit dans le film.

Notre avis

Ce type de documentaire est nécessaire. Il permet de nous rappeler qu’on peut toutes et tous se battre pour nos convictions (écologie, féminisme, soutien aux migrants…) malgré les obstacles que la vie peut mettre sur notre chemin.

Indianara est un modèle de persévérance et de convictions. Le documentaire nous permet de partager et découvrir un peu le milieu transgenre auquel il est difficile d’accéder quand on ne l’est pas.

Indianara au cinéma depuis le 27 novembre 2019

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Le film Carol est l’adaptation du livre Carol – Les eaux dérobées écrit par Patricia Highsmith en 1952. Aujourd’hui jugé comme un chef d’oeuvre il a d’abord été publié sous un pseudo à cause de son histoire lesbienne.

Résumé du film Carol

Dans le New York des années 1950, Therese (Rooney Mara), jeune employée d’un grand magasin de Manhattan, fait la connaissance d’une cliente distinguée, Carol (Cate Blanchett), femme séduisante, prisonnière d’un mariage peu heureux.
À l’étincelle de la première rencontre succède rapidement un sentiment plus profond. Les deux femmes se retrouvent bientôt prises au piège entre les conventions et leur attirance mutuelle.

Bande annonce de Carol

Histoire vraie

L’histoire de Carol s’inspire d’une histoire d’amour entre l’auteur du livre et une certaine Virginia Kent Catherwood, femme bourgeoise plus âgée qu’elle, qui a perdu la garde de son enfant car elle avait des relations homosexuelles.

Notre avis sur le film

Carol est un film dramatique mais d’une esthétique sublime. On retrouve les looks des années 50 que l’on aime tant. Les deux actrices qui mènent le film sont parfaites. On est transporté dans cet amour imprévu même si il faut patienter dans la première partie du film qui reste un peu longue.

Récompenses pour le film Carol

Queer Palm et prix d’interprétation Féminine Festival de Cannes 2015 pour Rooney Mara.

Sortie au cinéma en janvier 2016

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En vraies fan du réalisateur québécois Xavier Dolan depuis la sortie de Les Amours Imaginaires, nous étions bien évidemment au cinéma pour découvrir son nouveau film Matthias et Maxime, le lendemain de sa sortie.
Surtout parce que nous avons hâte de ne pas rester sur la petite déception du précédent Ma vie avec John F. Donovan dont nous n’avons même pas pris le temps d’écrire à son sujet.

Bon point, ce nouveau long métrage qui aborde le thème de l’amitié est plus proche de ses projets que nous avons aimés précédemment même si pas aussi prenant, il faut l’avouer.

Avant de vous partager notre critique, de quoi parle Matthias et Maxime ?

C’est l’histoire d’un groupe d’amis québécois qui se connaissent depuis l’enfance. Deux d’entre eux, sont particulièrement proches. Matthias joué par le très beau Gabriel D’Almeida Freitas que nous découvrons pour la première fois en France et Max joué par Xavier Dolan qui arbore une imposante tâche de vin sur le visage.
Sur fond de pari, ils vont participer à un court métrage où les deux amis vont devoir s’embrasser.

La bande annonce de Matthias et Maxime

Critique de Matthias et Maxime

Commençons par ce que nous avons aimé :

– Le jeu des acteurs et le talent incontestable de Xavier Dolan. Il nous touche toujours autant avec sa sensibilité.

– La musique : la playlist passe déjà en boucle dans nos oreilles. Et on n’aurait pas cru qu’une chanson d’Amir passerait si bien en fond d’un de ses films :

– L’esthétique de Dolan est là. Chaque détails est justement choisi et posé au bon endroit.

Mais alors pourquoi nous avons si peu accroché au film. Le scénario ?

La première partie est très longue à nous emporter. On observe des amis avec quelques longueurs. La deuxième partie est beaucoup plus rythmée et haletante. Les corps exultent, un peu.
Mise à part la petite dédicace à une scène du Titanic dans l’atelier, on est malheureusement très peu transporté.

Avoir mis la barre très haute des ses premières réalisations, nous a sûrement rendu exigeantes.

Peut-être qu’il est temps pour Xavier Dolan de faire une pause dans le tourbillon de sa dernière décennie qui a été couronnée de succès. De prendre le temps de vivre des choses et revenir avec de nouvelles vraies histoires pour nous les partager à nouveau avec les émotions qu’il sait si bien transmettre.

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Vu le sujet du film Free Love avec Julian Moore et Ellen Page, je me doutais que j’allais verser au moins quelques larmes mais aussi lorsqu’on m’a annoncé que le scénario avait été écrit par la même personne que celui du film Philadelphia (vous savez ce film où Tom Hanks est un avocat malade du sida. Si vous ne connaissez pas il est à voir).
Free Love nous parle du cancer, de la mort et d’homosexualité entre deux femmes dans les années 2000.

Dans Free Love, il est question d’amour, de maladie et de droits.

Ce film est incroyable. On vit un peu comme dans des montagnes russes, on passe du rire (Merci Steve Carrel) aux larmes en quelques secondes.

Impossible de ne pas être touchés par au moins un des éléments de l’histoire, surtout quand on pense que dans notre pays des gens n’acceptent toujours pas que deux personnes du même sexe puissent s’aimer.

A ce sujet, le lycée Salesian dans la ville de New Rochelle à New York a refusé qu’une scène de Free Love soit tournée à l’intérieur du bâtiment en raison des dialogues et de la thématique homosexuelle du film. Oui nous sommes en 2015 dans certainement une des villes les plus ouvertes des Etats-Unis.

L’histoire de Free Love devrait les convaincre qu’il n’est pas question de sexe quand il s’agit d’amour mais malheureusement pas sûre qu’ils aillent voir le film.

La bande annonce de Free Love

Freelove est avant tout une vraie belle histoire d’amour, à voir le 10 février 2016 au cinéma.

Contrairement à La Vie d’Adèle aucune scène ne peut heurter la sensibilité des plus jeunes. Le sujet de maladie et de la mort est sûrement ce qui est le plus poignant.

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En allant voir Pride, je craignais de voir encore un film sur l’homosexualité qui soit fixé sur la sexualité. Mais quelle surprise!
Pride est un film gay oui, mais qui ne se définit pas rapport à la sexualité et dans lequel on peut enfin parler de politique et d’engagement.
Pour la première fois avec Pride, j’ai découvert une pierre angulaire entre un film grand publique et un film gay, ce qui fait la force de ce long métrage.
Pride, c’est avant tout une histoire humaine qui repose sur un scénario qui évite les clichés.

Le film parle des préjudices à propos des communautés gays en comparaison aux préjudices subit par les mineurs sous Tatcher. Matthew Warchus a brillamment su mettre en exergue d’autres conflits au delà des conflits et des contradictions à l’intérieur de chacun des groupes.
L’intérêt particulier de cette histoire ce que ce n’est pas seulement les groupes en eux-même qui racontent l’histoire. Il s’agit avant tout d’un film dans lequel chacun peut se projeter et se reconnaitre à travers toutes les personnalités dépeintes, tant chez les mineurs que chez les homosexuels.
Pride c’est un film au sujet des gens, des combats et des victoires.
Un film qui se veut être un écho à l’actualité, et à un moment fort de l’histoire pour lequel il n’existe aucun devoir de mémoire, pire, ce fait sidérant de l’ »Angleterre 1980’s » est méconnu.

Pourtant la grève des mineurs fut une étape sociale importante sous le gouvernement de Tatcher, et une véritable avancée pour la cause homosexuelle. Aucun livre d’histoire n’en parle et jusqu’ici aucune maison de production n’a accepté de financer ce film qui aurait pu être tout aussi efficace il y a dix ans.
À travers cette histoire, même les jeunes générations qui n’ont aucune mémoire de cette période de l’histoire peuvent pour autant s’y retrouver. L’expérience de nostalgie n’est pas indispensable, chacun peut y trouver quelque chose, qui pour une raison ou une autre, soit inspirante.

La Bande Annonce de Pride

Ce film est une véritable bouffée d’air frais à notre époque où les gens sont profondément enfermés dans une culture individualiste et hyper compétitive.
L’histoire de Pride est celle d’un échec, mais qui passe efficacement le message que le défaite n’est pas une excuse à nos actions, que ce n’est pas une raison suffisante pour abandonner le combat, qu’il soit politique ou social.
C’est une différente sorte de victoire, la preuve ultime que l’on peut s’entraider même si l’on supporte des causes très différentes, le rappel de ce qu’est la véritable solidarité.

Pride est une façon de s’adresser à la cause homosexuelle, de montrer qu’on peut se mobiliser et qu’on est capable de se mettre en mouvement pour défendre une cause. Les luttes ne sont pas derrière nous comme on peut trouver souvent le penser. A travers cette deuxième expérience cinématographique, Matthew Warchus traite avec subtilité, finesse, émotion et drôlerie des thèmes de l’homophobie, de l’activisme et de la solidarité.

L’ensemble des personnages offrent de véritables remises en question au public et un véritable voyage personnel quel que soit notre histoire. Les personnages y sont terriblement attachants, l’engagement de ces communautés est très excitant et parvient à nous rappeler à merveille qu’à l’heure où internet permet à tout le monde de se connecter avec l’illusion de faire parti d’une communauté, s’impliquer dans une cause est plus important.

Vu et approuvé par Amara

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