Grand fan du réalisateur Felix Van Groningen, on avait beaucoup aimé le triste et puissant Alabama Monroe (césar du meilleur film étranger) et le prenant « La Merditude des choses« . Le revoilà avec un film aussi bouleversant dans un registre différent si ce n’est toujours la Belgique côté flamand avec de la musique et pas mal de bière.
Cette fois, la musique a été confié au 2 many’s Dj (flamands également) pour des créations et des remix de folie comme Soulwax sait si bien le faire. Une bande originale qui va atterrir dans mes playlists.

Résumé de Belgica 

Jo et Frank sont frères, et comme souvent dans les familles, ces deux-là sont très différents.
Jo, célibataire et passionné de musique, vient d’ouvrir son propre bar à Gand, le Belgica.
Frank, père de famille à la vie bien rangée et sans surprise, propose à Jo de le rejoindre pour l’aider à faire tourner son bar. Sous l’impulsion de ce duo de choc, le Belgica devient en quelques semaines the place to be…

Au delà de l’esprit festif, du bon son de la bande originale, ce film apporte à réfléchir sur le lien que l’on peut avoir avec ses frères et soeurs. Mais aussi sur l’accomplissement de vie, qu’est-ce qui nous rend heureux ? Il apporte une vraie question : bâtir une famille est-il une fin en soi ? Est-ce vraiment ça le bonheur ? Peut-on être heureux autrement ?

La bande-annonce de Belgica 

Belgica inspiré d’une histoire vraie !

Félix le réalisateur a grandi dans l’ambiance d’un bar similaire au Belgica qui s’appelait Le Charlatan que son père Jo a créé avec un ami Jan. Et dés l’âge de 16 ans, F tenait le bar avec son père. Autant vous dire qu’il connait parfaitement l’univers de la nuit et ça se sent dans le film.
Les deux associés finissent par s’épuiser des différents trafics de drogue dans ce lieu branché de Gand et décide de vendre.

C’est là qu’entre en scène les nouveaux propriétaires les deux frères Gérald et Joris qui ont inspiré le film. Gérald est dj au Charlatan et Joris possède déjà un bar (ça ce n’est pas vraiment le même scénario puisque Frank est toiletteur pour chien avec sa femme dans le film), ils vont effectuer des travaux et rendre le lieu incontournable.

Mais rapidement les deux frères vont être en désaccord. Et là on vous laisse voir le film car petit à petit la réflexion se construit.

Le film sort le 2 mars au cinéma, allez vous faire plaisir dans les salles avec cette super bande originale !

NOTE : Pour ceux qui nous posent souvent la question, pour le voir au cinéma il va falloir laisser les enfants à la maison car il est surtout question de drogue, d’alcool, de sexe, d’un peu de violence. Rien qui fasse vraiment kiffer avant l’adolescence. (Disons 15 ans)

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…souvent leur cinéma aussi. Après « Le vilain » il y a quelques semaines nous avons eu la chance de découvrir le 3 décembre en avant-premiere le film belge « La merditude des choses », en version Originale flamande, qui nous parle à nouveau des relations familliales.
Dans un registre totalement différent du film de Dupontel, « La Merditude des choses » nous raconte la vie marginale d’un garçon de 13 ans élevé dans une famille flamande bercée par l’alcool…

Ce film contrairement a beaucoup de blockbusters américains possède une bande-annonce peu vendeuse

Elle ne représente pas le film et elle ne donne pas envie de le voir, elle est beaucoup trop ennuyeuse et sans intérêt contrairement au film.

Heureusement, nous ne nous sommes pas arrêtées à la bande annonce

« La merditude des choses » (et non pas « la mertitude des choses » comme écrit sur le panneau digital du cinéma lors de la projection), c’est l’histoire de Gunther qui nous raconte à travers son livre, qu’il a écrit 15 ans plus tard, son enfance, sa mère qu’il l’a abandonné à la naissance, et récupéré par son père alcoolique.

Son père, facteur du village de « Truc muche les oies » faute de moyen, restera habiter chez sa mère avec ses 3 autres frères les Strobbes.
Le petit grandit alors dans les beuveries et malgré le manque d’argent, la bière coule à flot.
Sa chambre qu’il partage avec l’un de ses oncles, le cadet des 4, est le spectacle de multiples ébats sexuels.

Le petit garçon qui se sent différent de ses oncles et qui a envie de s’en sortir, va malgré des tentations, les réflexions de ses proches, et des tentatives de dissuasion de son père, essayer d’échapper comme il le pourra à ce milieu familial néfaste.

Ce film nous montre à nouveau mais dans le sens inverse du vilain comment on peut devenir quelqu’un de bien, s’en sortir et ne pas reproduire (totalement) le milieu dans lequel on a grandi.

Ce film n’est pas à recommander à toutes les âmes surtout les plus sensibles, certaines scènes peuvent choquer, même si beaucoup prêtent à rire.

La merditude des choses, une belle surprise, un bon moment qui donne à nouveau à réfléchir sur l’impact de notre éducation dans notre vie d’adulte.

Un film à aller voir idéalement juste avant l’apéro, histoire d’en discuter après autour d’une bonne bière.

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