Capharnaüm est un film bouleversant sur la vie d’un petit garçon qui porte plainte contre ses parents pour l’avoir mis au monde. Voilà comment démarre cette histoire captivante.
Pendant 2h, on essaie de comprendre comment un enfant peut se retrouver au tribunal face à ses parents avec ce motif.
On y arrive en retraçant l’incroyable parcours de Zain âgé de 12 ans en quête d’identité qui se rebelle contre la vie qu’on cherche à lui imposer.

La bande annonce de Capharnaüm

Si comme nous, vous vous demandez où se passe le film : Au Liban dans la ville de Beyrouth.

Alors qu’en voyant l’affiche, on pensait qu’il se déroulait en Inde puis plus l’histoire avançait, certaines choses notamment les sans papiers en provenance de Libye ou Ethiopie) n’étaient pas cohérentes.
Mais la pauvreté des bidonvilles a malheureusement beaucoup de points communs alors qu’elle se situe dans n’importe quel endroit de la planète.

La réalisatrice Nadine Labaki a co-écrit le scénario après avoir vu le regard d’un enfant à un feu rouge avec l’envie de connaître et comprendre la vie qu’avait pu avoir cette enfant pour avoir ce regard.
Et ces regards, ils ont été les caster au coeur des bidonvilles de Beyrouth et c’est sûrement ce qui fait la plus grande force du film.

Le scénario est crédible. On comprend les problématiques évidentes de la pauvreté. L’accès à la contraception inexistant, l’impossibilité d’aller à l’école et même de déclarer ses enfants car tout cela a un coût que ces familles n’ont pas.

Au cinéma depuis le 17 octobre 2018

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In Your Arms est le premier film que j’ai pu voir du festival du film de Cabourg 2015 et après 6 films visionnés il reste pour l’instant mon préféré.
Histoire terriblement d’actualité en France avec dernièrement l’autorisation par la loi d’arrêter les soins de Vincent Lambert.
En effet, ce film danois traite de la mort médicalement assistée. L’histoire de Niel (Peter Plaugborg) un jeune homme atteint d’une maladie incurable qui lui a déjà fait perdre l’usage de ses bras, ses jambes. N’acceptant pas de devenir dépendant et de voir chaque jour ses facultés réduites, il veut aller en Suisse (un des seuls pays d’Europe ou cela est autorisé) pour mourir par suicide assisté.

Maria (Lisa Carlehed) 35 ans est une infirmière très solitaire dans la maison de repos où reste Niel. Elle finit par accepter la demande de son patient et l’accompagne en Suisse pour respecter sa volonté. 

Une histoire prenante et éprouvante mais qui nous apporte de vraies questions :

Est-ce un droit de pouvoir mourir dignement ? Doit-on accepter le choix de vouloir mourir d’une personne qu’on aime ? Que ferions-nous à la place de Niel ? Et à la place de Maria ?
Des lourdes questions dont on trouve des réponses dans le film et rien que pour cela il mérite d’être vu.

On ne sait pas si il sortira dans les salles de cinéma en France et donc quand mais on le souhaite bien fort et on ne manquera pas de mettre cet article à jour.

Plus d’infos

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Vous en avez peut-être déjà croisé de ces personnes qui vous aiment et qui sont persuadées que cet amour est réciproque, c’est-à-dire qu’elles pensent que vous aussi vous êtes raide dingue amoureux d’elles. L’érotomanie, ou syndrome de Clérambault, est un trouble délirant reconnu par les psychiatres.

Rien à voir avec le syndrome du cœur d’artichaut qui lui tombe facilement amoureux mais qui ne croit pas que ce soit réciproque.

L’érotomanie est une maladie qui toucherait essentiellement les femmes

La malade, appelée érotomane, prend pour cible généralement un homme dont le statut social est plus élevé :
Acteur ou homme de spectacle, professeur, avocat, médecin, artiste, écrivain, politique, présentateur télé, parfois prêtre.

L’érotomane est d’abord persuadée que c’est l’autre qui l’aime en secret, qui le premier a fait des avances.

• Mais qu’il n’ose pas
• Ou ne peut pas se déclarer
• Ou encore qu’il fait tout pour dissimuler son amour.

L’érotomane cherche à entrer en contact avec son objet, persuadée que c’est lui qui le souhaite.

• Elle lui téléphone, lui envoie des e-mails ou des SMS à toute heure de la nuit
• Le suit,
• S’immisce peu à peu dans sa vie en se rendant à son domicile et en tentant de pénétrer son intimité ;
• Elle l’attend des heures dans les escaliers, essaie d’entrer dans son domicile.
• Lui écrit constamment des lettres,
• S’approprie ses amis, sans que l’objet de cet amour délirant ne s’en doute.

Tous actes venant de l’autre sont pour elle des signes.

L’érotomane n’est pas un obsédé sexuel. Il s’agit en fait d’un grand amoureux, un rêveur, qui organise la réalité autour de sa vérité à lui.

Toutes paroles, gestes, actes de l’autre sont une source de cette paranoïa amoureuse (ex « il m’a tenu la porte, fait un sourire ou achète les même légumes que moi, cela veut dire qu’il m’envoie un signe »).
Il s’en rendra malade, que ce soit psychologiquement ou physiquement.
Sa vision de la réalité et de son environnement, se déforme et empire ;
Le malade ne mange plus, sa source de vitalité ne provient que de l’objet dont il est épris, plus rien d’autre n’a d’importance (possibilité de perte de contacts avec ses amis et sa famille)
et il peut rester des heures (voire des jours) à attendre un appel, un signe ou à passer ses journées à suivre, observer et harceler l’objet de son désir.

L’érotomanie est une grave maladie mentale avec un trait de caractère durable : elle peut durer des années, et même toute une vie.

Les psychiatres distinguent 3 phases dans cet état définit comme passionnel (c’est le shéma de toutes les passions):

* La phase d’espoir : la plus longue, où le malade espère que l’être aimé va se déclarer ouvertement ; la plupart du temps, l’érotomane reste fixé, névrotiquement, à cette phase.
* La phase de dépit : le malade tombe le plus souvent dans la dépression ; il est agressif, voire suicidaire.
* la phase de rancune : l’agressivité se tourne vers la personne aimée et peut mener au meurtre.

Livre complet sur l’érotomanie

Que faire si on est victime d’un érotomane ?

Prenez rendez-vous avec lui et venez accompagné d’une tierce personne.
Lors de cette petite réunion, expliquez-lui clairement que vous n’avez pas de sentiments à son égard et que vous voulez qu’il arrête de vous harceler.
S’il continue, il s’agira de lui imposer des limites, envisagez une suite légale par un dépôt de plainte auprès de la police afin d’obtenir un périmètre de sécurité (interdiction d’approcher à moins de x mètres, par exemple).
Enfin, orientez-le vers un psychiatre qui pourra à l’aider à être moins émotionnel et plus “ corporel ”, c’est-à-dire à l’écoute de son propre corps.

Ci dessous la bande annonce du film Anna M sorti en 2007 de Michel Spinosa avec Isabelle Carré, qui représente bien cette maladie

D’autres films ont traité le sujet comme « A la folie, pas du tout » avec Audrey Tautou (particulièrement saisissante dans ce film) en 2002

Encore plus vieux Liaison Fatales avec Glenn Close et Mickaël Douglas en 1988.

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J’ai enfin pris le temps de voir le fameux et très encensé film Amour de Mickael Haneke qui a remporté la palme d’Or au festival de Cannes 2012 sans compter les nombreux autres récompenses. Je savais à l’avance qu’il fallait prévoir les mouchoirs. Même en le sachant j’ai du pleurer au moins à 3 reprises et dés le début.

Au delà du jeu des acteurs fantastiques, de la réalisation minimaliste et à la fois prenante. Les émotions nous arrivent en pleine tête pour nous laisser avec de nombreuses questions.

Très bon aperçu de l’univers du film dans la bande-annonce

Tout d’abord en tant que fille (Isabelle Hupert dans le film).

Comment gérerons-nous la vieillesse de nos parents ? Comment ferons-nous lorsqu’ils ne pourront plus être indépendant à leur domicile ? alors que beaucoup d’entre nous ont migré plus ou moins loin d’eux pour trouver un travail.

Encore pire les nombreux parents divorcés, veufs qui ne referont jamais leur vie. Qui sera là pour voir que la maladie approche ? Pour voir ces signes du quotidien que notre parent lui même ne voit pas ?

A l’heure où le célibat ne cesse de progresser où nos vies sont tellement remplies qu’on n’a parfois même pas le temps de s’abandonner à l’amour d’une relation stable et équilibrée. Qu’en sera t-il dans 40 ans quand nous n’aurons peut-être même pas d’enfant ? qui se souciera de nous ?

Enfin une belle leçon d’amour et d’engagement

Aimer jusqu’à ce que la mort vous sépare, prends dans son film tout son sens.
Combien sont-ils à s’aimer au point de s’accompagner jusqu’à la mort ? Est-ce cela l’amour ?

Au delà de vieillesse, je vois de plus en plus de personnes autour de moi célibataires même pas la trentaine passée, essayer de surmonter seule une douloureuse épreuve comme par exemple un cancer.

C’est alors dans ces moments qu’on comprend mieux cette étude qui nous apprenait que l’on vit plus longtemps en couple.

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Aujourd’hui c’est Juldes (souvent victime du syndrome du bon copain) qui nous donne son avis sur le nouveau film 500 jours Ensemble avec Zooey Deschanel.
Un film qui ne ressemble pas aux classiques films romantiques, il nous donne une petite analyse en tant que mec.

500 jours ensemble ne raconte pas une histoire d’amour

Si Marc Webb dédie (500) Days of Summer (pour le titre de la version originale) à une de ses ex, qu’il défini de connasse, c’est qu’il s’inspire en partie de situations vécues.
Cette petite histoire raconte comment un jeune homme et une jeune femme ont vécu une relation ensemble à deux vitesses.
Tom Hanson travaille dans une société de carterie, il fait parti de ceux qui croient (encore ?) au coup de foudre et à l’Amour (avec un grand A).

Summer Finn, nouvelle assistante du directeur va lui apparaître comme ce nouveau coup de foudre.

Le film retrace les 500 jours de la relation, passant de la rencontre, premier baiser, premier ébats amoureux, hauts & bas, séparation, retrouvailles le tout monté dans le désordre forçant le spectateur à rester concentré du début à la fin.

Les clés de la relation entre Tom et Summer

D’un côté, le jeune homme voit en cette fille l’amour de sa vie.
A l’opposé, la jeune fille n’y voit qu’un ami proche à qui elle se confit, avec qui ils ont des moments de rigolade et quelques rapports sexuels.
Le gros souci de cette relation réside dans le fait que les deux ne la vivent pas à la même vitesse. La femme a beau lancer des perches à l’homme, celui-ci, légèrement ébloui par le brouillard de l’amour ne perçoit pas tous ces gestes ou ces paroles qui en disent longs sur ce qu’elle pense de leur relation.

Comment réagir devant cette situation ?

La femme vit la relation à sa façon : Pour elle tout est clair, elle ne cherche pas l’homme de sa vie, elle n’y voit pas le coup de foudre juste une relation, pas totalement sérieuse.

L’homme qui tombe amoureux :

La difficulté pour lui dans ce genre de relation est qu’il n’est pas capable d’analyser toutes les expressions de sa bien aimée. Sachant que chaque mouvement, sourire, esquive pourra être interprété d’une manière différente.
La seule solution pour lui est d’en parler autour de lui pour avoir un avis extérieur, pour qu’on l’aiguille mais malheureusement, il se rend rarement compte lui-même du décalage qu’il vit et s’entête à croire que la relation est possible.

La fin d’une relation est plus difficile à vivre pour un homme que pour une femme, c’est pourquoi, certains hommes tombés amoureux trop rapidement prenne les relations suivantes avec un peu plus de recul et moins de passion.

500 jours ensemble : Une bande originale typique

Ces petits films indépendants ont la faculté de mettre en avant des titres d’une qualité rare dans le monde de la musique pop-rock. Pas de groupe multi-platiné, juste une référence récurrente à un groupe anglais  The Smiths (que les personnages apprécient tous les deux), Regina Spektor, la présence remarquée de Carla Bruni, sans oublié dans le désordre Simon & Gargfunkel, Doves, Wolfmother.

S’il ne fallait garder qu’une seule réplique du film 500 jours ensemble :

Summer: « Je me suis réveillé un matin et j’ai su. » I woke up one morning and I just knew.
Tom: « Su quoi ? » Knew what?
Summer: « Ce dont je n’avais jamais été certain avec toi. » What I was never sure of with you.

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