Le cinéma comme d’autres médias tels que les podcasts ont ce pouvoir de nous faire entendre des personnes que l’on aurait sûrement pas eu l’occasion de croiser dans notre vie.
Le documentaire Les Visages de la Victoire à travers le regard de Lyèce Boukhitine, le fils d’une de Chérifa une des femmes participantes, nous emmène dans la vie de ses femmes à un âge déjà avancé qui sont venues depuis le Magreb dans les années 60/70.

Résumé de Les Visages de la Victoire

Elles s’appellent Chérifa, Jimiaa, Mimouna, Aziza, des femmes dont on entend quasiment jamais la parole. Les femmes des immigrés des Trente Glorieuses, venues du Maghreb. Elles sont âgées maintenant et dans moins de 20 ans malheureusement elle ne seront plus là. Le film raconte leurs vies, elles, qui ont dû très tôt renoncer à leur liberté et à leurs désirs de jeunesse, pour suivre des hommes qu’elles ont rarement choisi, et se résigner à leur sort, afin d’élever leurs enfants du mieux qu’elles ont pu. Leur victoire c’est leur résilience, et leur volonté d’émancipation, qui leur donnent au visage, un sourire de jeune fille…

La bande annonce Les Visages de la Victoire

Avis

Ce documentaire est à la fois touchant et captivant. On comprend mieux le bagage de ses nombreuses femmes immigrées qui n’ont pour la plupart pas décidé de leur venue en France.
Mais aussi comment elles ont été mariées à des hommes qu’elles n’ont pas choisi. Comment l’amour pour leurs enfants les a souvent sauvé.

Avec beaucoup de pudeurs, ce documentaire nous permet de comprendre les ressentis de ses femmes que pour beaucoup d’entre nous, n’avons pas la chance de connaitre.

Merci à elles de s’être autant livrées et à Lyèce Boukhitine d’avoir permis ce documentaire nécessaire. Grosses pensées à toutes les amis d’origines maghrébines qui reconnaitront un peu de leurs mamans.

Pour finir cet article avec un gros coup de coeur pour la musique Agi de Rachita découverte grâce à Les Visages de la Victoire

Sortie le 11 mars au cinéma

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TOUT PEUT CHANGER, est un documentaire nécessaire qui révèle la sous-représentation des femmes à Hollywood. À travers la parole de plusieurs grands noms de femmes du cinéma américain ainsi que des chiffres et de faits importants on ne peut que constater l’ampleur de la discrimination envers les femmes dans ce monde si à part.

Résumé du documentaire

Le réalisateur Tom Donahue met en avant des décennies de discrimination à l’égard des femmes derrière et devant la caméra, grâce notamment à une méthode inédite d’étude des données chiffrées, avec, à l’appui, des centaines de témoignages accablants.

Plus important encore, le film cherche et propose des solutions qui vont au-delà de l’industrie du cinéma et bien au-delà des frontières américaines, à travers les témoignages de nombreuses voix d’Hollywood, dont Meryl Streep, Cate Blanchett, Natalie Portman, Reese Witherspoon, Sandra Oh, Jessica Chastain, Chloë Grace Moretz, Shonda Rhimes, ou encore, Geena Davis, également productrice exécutive du film ; pour mettre en exergue ce qui peut et doit changer.

Bande annonce Tout peut changer – Et si les femmes comptaient à Hollywood ?

Avis TOUT PEUT CHANGER

Ce documentaire qui paraît assez long (beaucoup de témoignages) est édifiant sur les discriminations encore effectuées aujourd’hui dans le monde du cinéma parce que l’on naît femme. Nécessaire à voir et montrer au plus grand monde notamment aux fans de cinéma pour une réelle prise de conscience.

Le 19 février 2020 au cinéma
Durée 1h37

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Indianara est un documentaire sur la militante transgenre Indianara Siqueira qui se bat pour la défense des minorités LGBTQ et la survie des personnes transgenres au Brésil.

Le résumé du documentaire Indianara

À Rio en 2017, la réalisatrice suit Indianara, révolutionnaire hors norme, qui mène avec sa bande un combat pour la défense des minorités et la survie des personnes transgenres au Brésil.
Face à la menace totalitaire qui plane sur le pays, une seule injonction : résister !

Bande annonce du documentaire

L’histoire vraie et hors norme d’Indianara

À 12 ans, Sergio Siqueira débute sa transformation afin de devenir une femme sous le nom d’Indianara, qu’elle a choisi en référence aux origines indigènes de sa mère et en hommage à Nara, une amie transgenre qui la soutient.

Rejetée par sa famille, Indianara s’installe à São Paulo où elle alterne boulots précaires et prostitution.
Témoin des ravages du VIH dans les années 1990, elle s’engage dans la prévention et devient militante pour la Ligue des Droits de l’Homme.
Menacée de mort, elle s’enfuit pour Paris où elle sous-loue des chambres à ses collègues prostituées, cherchant avant tout à les éloigner de la violence du milieu. Elle est alors arrêtée pour proxénétisme et condamnée à 5 ans de prison. Elle est incarcérée deux ans à Fleury-Mérogis puis est expulsée en 2009 vers le Brésil.

En 2010 elle est conseillère parlementaire du député socialiste gay, Jean Wyllys.
En 2016, elle se présente à travers le parti Socialisme et Liberté comme conseillère municipale à la Mairie de Rio et est élue suppléante, aux côtés de Marielle Franco, assassinée en mars 2018.
Elle ouvre également la Casa Nem, un refuge pour les personnes transgenre en situation de rue qu’on voit dans le film.

Notre avis

Ce type de documentaire est nécessaire. Il permet de nous rappeler qu’on peut toutes et tous se battre pour nos convictions (écologie, féminisme, soutien aux migrants…) malgré les obstacles que la vie peut mettre sur notre chemin.

Indianara est un modèle de persévérance et de convictions. Le documentaire nous permet de partager et découvrir un peu le milieu transgenre auquel il est difficile d’accéder quand on ne l’est pas.

Indianara au cinéma depuis le 27 novembre 2019

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Depuis le temps que nos amis gay nous en parlent, il est temps de publier quelques chose. Ce titre volontairement accrocheur et vrai pour vous parler plus globalement du porno.
Il y a 8 ans, on vous partageait un article plutôt drôle sur les signes qui montrent que votre partenaire a visiblement abusé des sites porno.

Partagé par Marc Dorcel entre autres, cet article plait toujours autant et on ne changerait rien ou presque 8 ans après. Depuis, on a fait d’autres rencontres et un peu plus bossé le sujet.

Tous les ans il y a les chiffres de plus en plus impressionnants qui donnent le tourni : Sur l’ensemble de l’année,

Pornhub (un des leaders du porno en ligne) compte 33,5 milliards de visiteurs à travers le monde, soit une augmentation de 5 milliards par rapport à l’année précédente.

En moyenne, ce sont donc 92 millions de personnes qui passent sur les pages du site tous les jours. Si on additionne avec tous les autres sites pornos, le nombre devient déstabilisant.

Puis récemment on a regardé un documentaire Netflix Hot Girls Wanted qui nous montre les coulisses des actrices porno recrutées sur craiglist (leboncoin américain) aux Etats Unis. A voir pour mieux comprendre les coulisses de cette monstreuse industrie.

On découvre la durée extrêmement courte (quelques mois) de carrière pour ces actrices d’à peine 18 ans.

Les pratiques et rubriques les plus souvent regardées comme « teens » qui est une des rubriques les plus consultées au monde. Sans parler des catégories où la femme est littéralement souillée  : avec des fellations forcées jusqu’au vomi ou encore des scènes où on leur demande de lécher le sperme de dizaines d’hommes qui ont éjaculé autour d’elle juste avant.

Comment voulez vous être excitée par cela quand on est une femme ? On comprend ainsi mieux que les femmes trouvent plus d’envie chez certains films porno gays où il y aurait plus de respect envers l’homme.

Bande annonce du documentaire Hot Girls Wanted sur Netflix

Puis peu de temps après avoir vu ce documentaire édifiant, il y a eu l’épisode du très bon podcast Les Couilles sur la Table où Victoire reçoit Robin d’Angelo, journaliste indépendant de 32 ans qui a infiltré le porno amateur pendant un an pour son enquête.
De cette année, il a publié le livre Judy, Lola, Sofia et moi aux Editions de la Goutte d’Or.

Lui-même consommateur de porno, il tente aussi dans cet épisode de réfléchir à sa propre pratique et partage les résultats de son introspection.
Pourquoi les pratiques représentées sont-elles très souvent violentes – humiliations, insultes, douleurs ?
A écouter ci-dessous

Le podcast Les Couilles sur la table

Peut-être qu’il y a des choses qu’il ne faut jamais connaître ou alors accepter que le regard porté par beaucoup d’hommes sur les femmes et ce qui les excitent soit le reflet d’un malaise des rapports homme/femme dans notre société actuelle.

Et vous mesdames, vous regardez du porno ? Vous confirmez l’étude ?

Quitte à regarder du porno, on vous invite à regarder du porno équitable comme votre chocolat ou votre café : Du porno féministe. Des films porno où l’actrice est respectée, fait ce qu’elle aime et justement payée.

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Le documentaire d’infrarouge est encore en replay sur Pluzz pour seulement quelques jours. Il a été diffusé mardi 10 mai en 2ème partie de soirée sur France 2 à 22H40.
Ce premier reportage nous dresse le portrait de 4 couples qui sont ensemble depuis plusieurs années. (Houra parmi eux un couple de gays)

Mais le tableau global ne va pas faire du bien au moral des ménages

Après quelques recherches, les deux auteurs ont fait le choix de prendre des couples en plein questionnement. « Nous avons vu énormément de gens mais nous avons vite réalisé que les couples heureux vivant sous un ciel sans nuages représentaient un intérêt assez relatif – d’un point de vue purement documentaire, bien entendu. »

Donc l’échantillonnage n’est pas forcément représentatif de la majorité des couples enfin on l’espère.

Si tu doutais à l’idée de te marier, si tu n’étais pas pressé de te caser ou de faire des enfants, ce reportage ne va pas forcément te faire avancer.

Il y a plusieurs passages intéressants :

Comme ce vieux couple où l’homme est parti alors que la femme était enceinte du 2ème enfant, pour vivre 6 mois avec sa maîtresse et se rendre compte que la routine s’installait à quelques chose prêt de la même façon avec cette dernière.
Pour finalement supplier sa femme de le reprendre.

Un des passages les plus intéressants est celui de ce père qui s’exprime au sujet de la grossesse de sa femme

De ce corps qui se transforme, de cette sexualité modifiée mais aussi de la femme qui après la naissance, a du mal à concilier rôle de mère et amante.
Alors que l’homme lui n’a pas ressenti ce bouleversement dans son corps.

Comme souligné dans le reportage, un sujet dont les amies qui le vivent ou l’ont vécu et parlent très peu effectivement.
Au final, on apprend des choses. On se questionne beaucoup. On se retrouve dans nos relations passés. Ce n’est donc pas sans intérêt.

Par contre, on a toujours du mal à se demander à quel moment, les gens ont envie de se confier face caméra pour évoquer leur vie très personnelle. Avouer qu’ils ont trompé leur conjoint devant leurs enfants mais surtout que tout sera archivé à vie sur Google.
Certains diront qu’il y a de la sincérité, que c’est pas plus mal que les enfants sachent la vérité, que vivre en couple n’est pas une mince affaire. Peut-etre, oui mais pas comme ça.

Il va y avoir un autre volet la semaine prochaine mardi 17 mai. Apparemment, les célibataires vont être aussi dans la série avec le titre « L’envie conjugale ».
Maintenant qu’on connait l’angle, on s’attend déjà à quelques chose de pas très enjoué. On l’abordera différemment (avec une bouteille de vin blanc ?)

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Le documentaire Bébés est sorti le 16 juin 2010 dans tous les bons cinéma de France.
Produit par Alain Chabat, on vous invite à découvrir une petite merveille sur les débuts de la vie que l’on soit née au Japon, en Namibie, en Mongolie ou aux Etats-Unis.
Bébés, c’est un documentaire qui suit de la naissance à leurs premiers pas, 4 enfants dans 4 pays différents du monde entier.

Le film dure 1h30, et on a eu l’impression qu’il durait à peine 20 min

Les images sont sublimes, les bébés attachants, l’idée super originale et très instructive.
Non ce n’est pas un film de gonzesses.
On peut très bien y aller avec un pote, son petit ami (précisez lui juste que ce n’est pas un message subliminal). On peut surtout y aller avec une femme enceinte ou jeune maman qui elle va encore plus apprécier.

Ce documentaire déborde de tendresse, d’amour, d’aventures, de bêtises et cascades.

Analyse

Au delà de ce charmant programme, il vous fait réfléchir sur les fondamentaux de notre éducation. Les contrastes selon les ethnies, un film riche à tout point de vue. L’aseptisation des pays occidentaux, les parents qui mettent dans des parcs les enfants. Là où dans d’autres pays, il joue dans bassine avec un animal qui boit dedans.

Ou encore le rapport à la nourriture. Beaucoup d’enfants n’ont pas le choix de manger, et prennent tout ce qu’on leur donne. Quand nous occidentaux, apprenons à nos enfants à être difficile.

Ce touchant documentaire réalisé par Thomas Balmès à qui l’on doit notre célèbre voix de Shrek, cartonne déjà aux Etats Unis

Il cumulait en 2010, 6,5 millions de dollars soit le deuxième meilleur résultat d’un film français aux Etats-Unis depuis 2008, derrière Océans.
De plus, il affiche « le 6e meilleur résultat pour un documentaire en salle toutes nationalités confondues« . Bravo pour ce flair à Alain Chabat.

Allez le plus beau des arguments est la bande annonce, laisser vous bercer et vous serez tenté de le voir

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