Une nouvelle étude de l’Insee au sujet des familles monoparentales en France parue en septembre 2021 révèle une proportion de pauvreté plus élevée comparée aux familles dites « traditionnelles »  et les difficultés qu’elles rencontrent.

Plus de 83% des familles monoparentales ont la mère comme parent

Dans 80% des familles monoparentales, c’est une femme que l’on trouve comme parent, selon des chiffres de l’Insee, publiés en 2016. Il monterait même à 83,6% selon le journal Le Monde du 19 mars 2019.

Voici pourquoi le choix du titre de cet article sur la difficulté d’être une maman solo. Nous n’oublions pas les 16,4% de papas solos (qui certes grandit chaque année) mais « En moyenne en France, les hommes s’appauvrissent de 3 % après une séparation, et les femmes de 20 % à 25 % », selon la sociologue Céline Bessière. Tout est dit.

Une famille sur 4 est monoparentale

Véritable phénomène de société en réponse aux divorces de plus en plus nombreux (1 sur 2 en région parisienne), les familles monoparentales sont de plus en plus nombreuses. Une famille sur 4 vit avec un seul parent soit 24,7% des familles contre seulement 9% qui vivent en familles recomposées.

La pauvreté des familles monoparentales

En 2018, 41 % des enfants mineurs vivant en famille monoparentale vivent au-dessous du seuil de pauvreté monétaire quasi 1 sur 2 et sont donc pauvres, contre 21 % de l’ensemble des enfants.

Pourquoi cet écart ? Car de nombreuses femmes à l’arrivée de leur enfant ont opté pour le temps partiel. Parfois elles ont arrêté de travailler en ne comptant pratiquement que sur les revenus du père de l’enfant.
Alors forcément quand il y a séparation, les revenus baissent considérablement même si il reste malgré tout les aides de l’État.

On comprendra aisément la difficulté d’être une maman solo et toute la charge mentale que cela implique surtout quand on n’a pas la chance d’avoir un entourage comme les grands parents pour nous aider à gérer des moments à soi.
Pour celles qui peuvent se le permettre, il est important de savoir faire appel parfois à une baby sitter. De nombreux sites existent comme ceux qui, par exemple, cherchent à faire garder un enfant à Puteaux mais aussi dans toute la France.

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Après la charge mentale, il est temps de vous parler de la charge morale ou la charge mentale écologique.
Tout d’abord si le concept de charge mentale ne vous dit rien, pour faire court :
On parle de charge mentale quand la gestion du foyer (donc à minima un couple) au quotidien est une charge assignée à une seule personne. Hommes et femmes seraient tous concernés mais les femmes en ressentiraient beaucoup plus les effets. (gestion des factures, des rdv chez le médecin, des vaccins des enfants, le tri du linge…)

Pour approfondir le question de la charge mentale, vous pouvez lire la BD d’Emma Fallait demander.

Définition :  la charge morale ça veut dire quoi ?

Il n’est pas rare de lire sur des groupes facebook ou d’entendre chez des amies qu’elles en ont marre que leur mec n’est pas de déclic écologique.

Par exemple, ils s’en fichent de savoir si :
– ce qu’ils jettent à la poubelle va être bien recyclé,
– son gel douche est dans un contenant plastique bourré de perturbateurs endocriniens,
– sa côte de boeuf est nourrie avec du soja OGM
– sa voiture neuve n’est pas un peu trop cylindrée dans son quotas d’empreinte carbone déjà explosé par ses voyages en avion.

Et donc par conséquences, ne se sent pas concerné par la terre qu’il va laisser à ses (futurs) enfants et par la même occasion celle dans laquelle il finira ses vieux jours.

Dans l’article de Slate Comment l’impératif écologique aliène les femmes, on constate que les femmes sont majoritairement plus impliquées dans les questions environnementales.
Pour le constater, il suffit concrètement de se rendre à un rassemblement pour le climat.

Mais pourquoi les hommes sont globalement moins écolos que les femmes ?

L’article de Slate cité plus haut donne plusieurs bonnes pistes de réflexion sur le fait que dans un premier temps elles ont de par leur éducation, une empathie plus développée. Ce serait pour cela (entre autres) qu’elles occupent majoritairement les professions où il est question de soin.

Mais on peut aussi regarder du côté de cette étude américaine dont les résultats ont montré que les hommes trouvaient que par exemple, porter un sac réutilisable notamment pour aller faire ses courses était plus féminin que de prendre un sac plastique jetable. (sic)

Comme vous l’aurez compris si protégez la planète est encore une histoire de masculinité, on n’a pas le cul sorti des ronces.

Ecouter le témoignage vidéo de Coline

sur son expérience de la charge morale

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Personnellement, je considère l’écologie comme essentielle dans mes valeurs de vie. Si mon futur partenaire n’est pas sensible à ce sujet, je ne pourrais pas continuer d’être fière qu’il soit à mes côtés. Les sujets de désaccords et de tensions seraient trop fréquents au quotidien.
De plus, il ne sera pas pour moi un modèle d’homme pour nos éventuels futurs enfants.

Le différent écologique est-il un motif de séparation ?

Vous avez deux heures. Chacun a ses propres limites de tolérance en relation amoureuse et surtout son degré de changement et d’évolution.

Mais si après moults discussions, l’info ne veut pas être étudiée et acceptée chez votre partenaire cela peut éventuellement devenir un motif de séparation. Comme de devenir vegan alors que votre mari est boucher ou encore d’avoir envie d’un enfant mais pas l’autre.

Reste à savoir ce qui vous lie vraiment, ce qui fait la force de votre relation et les choses sur lesquelles vous êtes prêtes à négocier.

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Même si les choses changent et heureusement, il y a encore beaucoup de travail à faire dans les mentalités au niveau de la répartition des tâches ménagères dans un couple (hétérosexuel).
Les couples où la femme gèrent la majorité du ménage ne sont malheureusement toujours pas anecdotiques. Certains diront que ce sont les femmes qui ne laissent pas faire leurs hommes parce qu’elles le font mieux.
D’autres diront que les hommes font exprès de faire mal ou trop lentement pour pas qu’on leur redemande les fois d’après.

Quoiqu’il en soit une étude de 2015 nous informait que 45% des mères disaient qu’elles ne pouvaient pas compter sur leur conjoint. La charge mentale ménagère est un terme rendu célèbre grâce à la dessinatrice Emma qui l’a illustrée sur son blog et facebook.

Peu importe le sujet est bien là, c’est un sujet de dispute dans le couple.

Pourtant un ami m’a tout simplement expliqué que dans son couple, il ne voulait pas que cela en soit un. Comme il déteste faire le ménage, il a décidé de prendre une aide ménagère plusieurs par semaine comme le propose Azae.

Comptez aux alentours de 10€ brut de l’heure pour une femme de ménage et vous pouvez ensuite déduire de vos impôts. Quelques dizaines d’euros par semaine valent bien des disputes en moins et un couple plus libre et reposé non ?

Pour ceux qui ont des problèmes à confier leurs maisons à une inconnue. Vous pouvez au moins donner votre linge à laver et repasser si vous le faites.

L’étude considère le ménage (classé numéro 1 dans les sources de disputes) différent de la lessive et le repassage dans deux catégories distinctes et arrivent en 4ème position du classement.
Nous on aurait tendance à tout mettre dans le même panier.

Et si vous n’avez pas du tout les moyens de prendre une femme de ménage, il est temps de mettre sérieusement la main à la pâte ou d’en parler à votre conjointe pour qu’ils s’y mettent et ainsi garder votre couple uni et heureux le plus longtemps possible.

Si vous manquez d’arguments de nombreux livres le feront très bien pour vous. Vous vous posez tranquillement et vous lancez le débat.

Le podcast Ils Se Confient aborde ce sujet fréquemment avec ses invités masculins.

Un fois que vous aurez réglé les problèmes du ménage, vous pouvez vous attaquer à celui de l’argent qui est un des gros sujets de discordes dans les couples.

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Qu’il est bon de voir les visions de la maternité changer et les paroles se libérer sur le sujet avec des exemples plus proche de la réalité. Il y a eu Florence Foresti avec son spectacle MotherFucker puis aussi le livre et film Un heureux évènement avec Louise Bourgoin. Cette fois c’est au tour de Charlize Theron dans Tully de jouer une maman qui vient d’accoucher de son 3ème enfant.

Pour le rôle Charlize Theron a pris 22 kilos

Elle voulait se mettre réellement dans la peau des femmes et leurs kilos en trop.

Le film montre bien les effets de la charge mentale encore trop important pour une majeure partie des femmes. La vie rythmée par les tétés et réveils de l’enfant, l’automatisme des changements de couches, le manque de sommeil, le corps qui met du temps à retrouver sa silhouette d’avant.
Le père à peine plus présent qu’avant mais qui n’hésite pas des que possible à s’éclipser vers ce qui le passionne sans se soucier de savoir si Maman a besoin d’aide.

Charline Theron a mis 1 an et demi pour reperdre les 22 kilos pris spécialement pour le tournage donc relativisez bien avec vos moults régimes et quelques kilos en trop post grossesse tout le monde n’a pas le staff de Kate Middleton pour récupérer.

La bande annonce de Tully

Si vous voulez absolument un enfant et que votre nana hésite, évitez fortement d’aller voir ce film, elle risquerait dire oui.

Le nom du film est le prénom de la nounou nocturne Tully, un concept apparemment génial (best cadeau de naissance ever) vu comme ça même si le côté intrusion dans la chambre parentale pour donner l’enfant au sein de la moment reste assez perturbant.

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Il y a un constat que l’on fait régulièrement auprès de la plupart de nos amis en couple: malgré parfois un féminisme affirmé, les femmes en font souvent plus que l’homme à la maison.
Et même si vivre en couple ce n’est pas juste ça et qu’il y a quelques perles rares, on est pas prêtes à remettre en question notre petit confort de vivre solo entre autres pour des raisons comme celles là.

Un étude de l’Insee nous disait qu’en 2010, l’écart de la durée des tâches domestiques entre homme et femme est d’1 heure 30 par jour.

Mais aussi que les femmes passent 10 minutes de moins en cuisine (merci Picard) par rapport à 1999 mais malgré l’apparition des gastrosexuels les hommes, eux, n’y restent pas plus qu’il y a 10 ans.
Alors qu’un des points positifs de cette étude nous disait que les hommes consacraient moins de temps au bricolage pour accorder 5 minutes de plus aux enfants chaque jour, une nouvelle etude Ipsos/Elle Active datant du 27 mars 2015 nous apprend entre autres que :

45% des mères disent ne pas pouvoir compter sur leur conjoint en cas de besoin urgent pour garder les enfants

Alors que du côté des hommes, les choses sont assez claires : plus des 2/3 affirment pouvoir compter sur leur femme (71%).
L’étude souligne que les femmes ont énormément du mal à déléguer par peur d’être considérées comme de mauvaises mères (ce qui expliquerait un peu les chiffres).

On avait besoin de partager cette étude parce qu’elle reflète vraiment la plupart des familles que l’on peut côtoyer aujourd’hui et qui sincèrement ne donnent pas vraiment envie de céder son célibat.

Bien sûr on connait quelques mecs qui parfois en font plus que leurs nanas à la maison mais comme on en connait aussi quelques uns qui ont trouvé l’amour sur internet. C’est loin d’être la majorité.

La faute à leurs mamans qui leur ont montré un modèle confortable qu’ils tentent de reproduire naturellement dans leur couple ?

La faute à leurs femmes/copines qui les ont habituées dés les premiers mois de vie commune à presque tout faire à la maison. Sûrement des questionnements bien plus complexes encore que ceux là.
Pour sûr, un sujet bien délicat dans la vie de couple qui mérite d’être soulevé.

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