Première séance au cinéma depuis le confinement, les amis ont eu raison de ma motivation. J’avais entendu Blanche Gardin sur France inter à l’occasion de la sortie du film Effacer l’historique et ça m’avait convaincu. Et pourtant, ce n’est pas forcément le film qui fera à nouveau remplir les salles avec ou sans masque malgré le grand talent des acteurs du super casting.

L’histoire d’Effacer l’historique

Une mère de famille victime d’une sex-tape, un père dont la fille est victime de harcèlement et une chauffeur de VTC dépitée de voire que ses notes ne parviennent pas à décoller prennent la décision de s’allier pour combattre les géants du web.

La bande annonce

Avis du film Effacer l’historique

Le film m’a paru long alors qu’il fait seulement 1h46. La dernière partie où ils prennent l’avion (c’est dans la bande annonce), je ne suis pas certaine qu’elle fut nécessaire. Cela a rendu le film long, très long avec des séquences un peu tordues.
Même si on comprend l’objectif d’aller faire le parallèle entre l’extinction des dodos et l’intelligence artificielle qui court à notre perte.

Blanche Gardin comme souvent porte particulièrement le film. Elle est toujours aussi drôle et juste. On la retrouve dans un sujet du même thème que celui de Selfie mais dans le rôle opposé. Elle passe de mère influenceuse à la course aux likes à mère fauchée dépassée qui voudrait se faire oublier d’internet.

On sent bien que les scénaristes ont beaucoup de choses à revendiquer (gilets jaunes, GAFA, abus des crédits à la conso, relation parents/ado, harcèlement, divorce, licenciement, burn out…) mais peut-être un peu trop pour un seul film et surtout dans 3 histoires différentes. C’est sûrement là qu’ils nous perdent.

Mais les réalisateurs de Groland ont le mérite de nous faire une piqûre de rappel sur les dangers d’internet en nous faisant rire et c’est déjà pas mal. Par contre, c’est définitivement un vrai film de boomers.

Si vous aimez leur émission sur Canal alors vous devriez sûrement aimer ce nouveau film Effacer l’historique.

Sortie le 26 août 2020

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Le film (ou plutôt le pack) Selfie de 5 histoires distinctes questionne la société de notre époque rythmée par les réseaux sociaux et de leurs influences à tous les niveaux.
Dans un esprit plutôt cynique qui nous fait par moment rire jaune, on traverse la vie de plusieurs personnes via l’impact de Youtube, Twitter, Tinder ou encore Amazon sur leur quotidien.

Les 5 parties de Selfie :

1. Vlog avec Blanche Gardin avec Maxence Tual

Blanche Gardin est hyper juste et douée en maman qui veut devenir influenceuse à tout prix. Elle est la tête d’affiche de Selfie sûrement la raison première pour laquelle tout le monde se précipitera au cinéma et vous avez raison.
On est partagé entre rire jaune et être choqué mais quand on suit quelques mamans sur Youtube et Instagram, la réalité est la même voir certainement pire.
Par contre sans spoiler la fin avec le fils était le point de trop dans le scénario.

2. Recommandé pour vous avec Manu Payet et Julia Piaton

Celui là nous fait réfléchir notre consommation, les divers retargeting ou autres ciblages de pub. Restons nous tout de même maitre de notre vie et de nos choix lorsque nous sommes trop sur internet ?

3. Le Troll avec Elsa Zilberstein et Max Boublil

Elsa Zilberstein est parfait dans le rôle de la prof de français coincée qui découvre les pratiques d’internet et ses termes qui lui sont propres comme le Stalker (terme qu’on vous expliquait en 2011).

4. Celui sur les rencontres : 2,6 / 5 avec Finnegan Oldfield et Fanny Sidney

On retrouve l’esprit de Black Mirror et du fameux épisode avec la question des notations et de comment nous rencontrons l’amour à l’heure de Tinder.
Finnegan Oldfield (Marvin ou la belle éducation) est parfait dans le rôle de l’homme près à tout pour obtenir la nana sur laquelle il fantasme depuis des mois.
La morale de l’histoire est plutôt bonne.

5. Smileaks avec Marc Fraize

Enfin la dernière partie avec le mariage sur une île où il n’y a pas de réseau. Même si celui-ci comporte plus de suspens, le scénario nous a un peu perdu sur plein de domaine. On notera la présence de Mr Fraize pas pour nous déplaire.

Avis Selfie

Le fait de ne pas avoir su avant de voir le film qu’il s’agissait de plusieurs histoires sans forcément de lien déroute un peu. On passe d’une histoire à l’autre sans prévenir et les traitements sont un peu inégaux selon les scénaristes.
Mais c’est comme regarder son compte facebook ou instagram, on passe d’une story à l’autre avec des contenus très inégaux.
Si on devait en choisir un forcément celui sur le dating nous parle énormément.

Selfie à voir en famille pour débattre ensemble même si le format type épisode de Black Mirror est plus adapté à Netflix que le cinéma.

Le film Selfie est sorti au cinéma le 15 janvier.

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Depuis 2016, on suit de près la très drôle Blanche Gardin et on ne pouvait rater son dernier et troisième spectacle Bonne nuit Blanche à l’Européen qui se joue à Paris depuis juin 2018 et où elle affiche complet.

Dés l’annonce des places en vente, on a pris nos places et le mois de juin était déjà complets trop rapidement. C’est donc samedi 29 septembre qu’on a eu la chance de la voir jouer dans la salle de l’Européen au même endroit que l’année dernière.
Même si elle nous demande de ne pas laisser d’avis sur Billetreduc (en même temps elle en n’a pas besoin), on va vous donner notre avis parce que vous avez été plusieurs à nous le demander suite à notre story instagram le soir même.

Dans ce nouveau spectacle Blanche porte une longue robe satinée bleu ciel au style vintage avec des escarpins noirs. Une tenue bien contrastée avec ses propos qui sont comme d’habitude très crus, trash, toujours sans filtre et c’est pour ça qu’on l’aime.

On la retrouve sur des sujets récurrents comme les relations et la sexualité.

Mais aussi sur de nouveaux sujets dont elle a donné un aperçu dans son hilarant discours des molières : #balancetonporc et #metoo

On doit l’avouer on a beaucoup ri, elle est toujours aussi grinçante et on a adoré l’entendre parler de la masculinité. Le spectacle s’adresse largement à un public masculin si vous hésitez à emmener votre homme, frère ou père !

Par contre, on a un peu moins apprécié par rapport au précédent spectacle.

Même si on sait qu’il y a des degrés de lecture et qu’il faut l’écouter avec son ton et son histoire à elle. Le passage sur le viol et les féministes n’étaient selon nous pas forcément nécessaires. On a eu une grosse pensée pour les femmes présentes dans la salle qui auraient eu la malchance de connaitre ça, une fois dans leur vie.
On ne veut pas spoiler donc on ne citera pas exactement les propos mais on serait par contre d’avoir des avis en commentaires si vous avez vu son dernier spectacle.

Sommes-nous les seules à avoir été dérangés par sa vision sur le harcèlement de rue et le viol ?

Peut-être qu’on a mal entendu, que si on le voyait une deuxième fois on aurait mieux compris son point de vue mais nous ne sommes pas certaines que les femmes avaient besoin de ces propos-là sachant qu’elle est bien partie pour faire un tour des salles de France.

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Première fois qu’on regardait un film uniquement réalisé pour Netflix (c’est à dire n’ayant jamais été diffusé au cinéma ou à la tv) et c’est normal puisqu’il s’agit du premier film français de la plateforme.
Le pitch mais surtout les retours vus sur les différents réseaux sociaux, on finit par nous motiver à prendre le temps de regarder « Je ne suis pas un homme facile ».
Et puis il y a aussi Vincent Elbaz qui n’est pas désagréable à regarder surtout qu’à plusieurs reprises il est torse nu en caleçon parfois même sous la talentueuse Blanche Gardin !

Honnêtement, on s’attendait à un téléfilm basique pourtant la surprise fut bonne, caricaturée, exagérée mais plutôt réussie.

Dans ce film, il est question de société matriarcale.

Ne pas s’arrêter au début du film qui commence comme beaucoup de démarrage de comédie française classique mais continuez pour voir la représentation d’une société où les femmes auraient le pouvoir.

Vincent Elbaz qui est le seul dans le film à venir d’une société comme la notre soit patriarcale peut comparer et se rendre compte des mauvaises habitudes qui sont ancrées dans notre quotidien en tant que femme et représentation des sexes en général.

On se se demande si notre société était vraiment  matriarcale, est-ce que les femmes seraient obligées de devenir des caricatures d’hommes. C’est cela qui fait perdre parfois la crédibilité au film.

La bande annonce de Je ne suis pas un homme facile avec Vincent Elbaz

Le film permet de découvrir le talent de l’actrice Marie-Sophie Ferdane dans le rôle d’Alexandra, une femme à suivre dont on ne doute pas qu’on va la revoir bientôt sur les écrans.

Le court métrage à l’origine du film Majorité Opprimée

Si vous n’avez pas le courage de faire les 1H38, le court métrage de 10 minutes résume bien le propos du film.

Je ne suis pas un homme facile dispo sur Netflix depuis avril 2018 il faut le montrer à tous ceux qui se demandent encore pourquoi des femmes continuent de se battre pour les droits des femmes.

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Blanche Gardin je l’ai découverte grâce à des passages dans des émissions (il parait qu’elle est géniale dans la série Working Girl). Il suffit de la voir une fois pour qu’elle intrigue ou qu’elle dérange.
Personnellement, elle m’a tout de suite passionnée. Comme je l’ai découverte en fin d’année 2016 après la fin de son premier spectacle alors on est allé voir son deuxième « Je parle toute seule » à l’Européen à Paris avant qu’elle ne joue plus.

Le spectacle est à la hauteur du remplissage rapide de ses salles.

Faites vite si vous voulez la voir, elle a encore prolongé ses dates jusqu’en juin !

L’humour de Blanche est inclassable, il est juste sans filtre. Il y a du noir, du trash, beaucoup de réalisme et de spontanéité.
Elle nous parle de sodomie avec des mots justes et trash, mais aussi de pédophilie, de vieillesse, de la séduction des femmes avec l’âge.

Blanche Gardin est une nana sans filtre qui n’a pas peur du regard des autres et rien que pour ça on l’adore.

Au delà de l’humour que provoque Blanche Gardin avec sa franchise et ses réflexions sur la société on ressent surtout une grande intelligence.

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