Il y a quelques temps, nous partagions un article sur les femmes célèbres qui ont décidé de ne pas avoir d’enfant. Il est temps de partager un article sur celles qui ont eu un enfant après 40 ans.
Car comme nous le partagions même si nous sommes peu nombreuses à faire le choix et/ou avoir la possibilité de tomber enceinte après 40 ans, il y avait 5,7% des naissances en France en 2019 soit 42 800 bébés nés de mères âgées de 40 ans ou plus.

Même si parmi ces femmes célèbres, nous ne savons pas si elles ont galéré, utiliser un parcours de PMA. Elles montrent tout de même que cela est possible :

1. Adriana Karembeu 46 ans

Après une fausse couche en 2016, elle donne naissance en août 2018 à une petite fille Nina grâce à une FIV. Elle se séparera du papa 4 ans plus tard.

2. Virginie Efira, 46 ans

Déjà maman d’une petit Ali née en 2013 et en couple avec Niels Schneider depuis 2018, elle a donné naissance à un fils en août 2023.

3. Alanis Morissette 45 ans

En 2019 et déjà 9 ans de mariage du père de ses enfants, elle donne naissance à son 3ème enfant après 40 ans et plus précisément 45 ans.

4. Carla Bruni 44 ans

Déjà maman d’un garçon né en 2001 de sa relation avec Raphael Enthoven, elle mettra au monde en 2011 une petite Giulia dont le père est Nicolas Sarkozy.

5. Ingrid Chauvin

Après plusieurs fécondation in vitro, l’actrice a donné naissance en 2013 d’à un petit Tom à l’âge de 43 ans. 4 ans après elle annonce sa séparation d’avec le papa.

6. Eva Longoria, 43 ans

En juin 2018, elle accouche de son premier enfant nommé Santiago Enrique Baston qu’elle a eu avec l’homme d’affaire Jose Antonio Baston qu’elle fréquente depuis 2013.

7. Mélanie Thierry 42 ans

L’actrice formidable dans le film Une famille formidable est à nouveau enceinte au moment où nous écrivons cet article. En couple avec le chanteur Raphaël depuis plus de 20 ans, ils ont déjà deux enfants Roman (né en 2008) et Aliocha (né en 2014). On leur souhaite une première petite fille ?

7. Léa Drucker 42 ans

En Juillet 2014, elle donne naissance à une fille qui se prénomme Martha.

8. Marion Cotillard 41 ans

Après Marcel en 2011, elle donne naissance à sa fille Louise en 2017 alors qu’elle est âgée de 41 ans.

9. Lou Doillon 40 ans

En 2002, elle accouche d’un fils, Marlowe. 20 ans plus tard, elle met au monde un deuxième garçon Laszlo à 40 ans.

Il y a en sûrement plein d’autres qui méritent d’être dans cette page, n’hésitez pas à nous les suggérer en commentaire.

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Il y a un tabou très fort au sujet de ces mères qui regrettent d’avoir des enfants et on peut le comprendre aisément. En effet, comment dire (alors que son enfant peut l’entendre) qu’on regrette notre vie sans enfant.
Et puis, il suffit de fouiller un peu dans Google et on récolte de nombreux témoignages de femmes qui disent aimer véritablement leurs enfants mais que si c’était à refaire toutes les contraintes et l’impact que cela a eu sur leur vie, elle ne le referait pas.

Les requêtes les plus tapées dans Google à ce sujet : je regrette ma vie d’avant bébé, je regrette d’être enceinte,je regrette d’avoir eu un bébé, je n’aime pas être maman, ou encore le Mensonge du bonheur maternel.

L’idée de cet article est là depuis très longtemps.

Puis récemment, il y a eu le décès de l’actrice Anémone qui nous avait beaucoup marqué avec ses propos au sujet de ses enfants :

«  Je n’aurais pas eu d’enfants, j’aurais été beaucoup plus heureuse  »

Nous avons partagé sur notre page facebook cet article qui mentionnait Anémone et ses propos. Une femme a laissé un commentaire où elle comprenait.

Hélène, 40 ans, a accepté de répondre plus précisément à nos questions sur ses regrets et autres en tant que mère :

A quel âge avez-vous eu vos enfants ?
J’ai eu deux garçons à 22 et presque 25 ans.

Comment la décision a été prise avec le papa ?
On s’est marié pour avoir des enfants rapidement. 4 mois après notre rencontre, j’étais enceinte.
C’était une évidence pour lui , il voulait des enfants, on plaisante je lui dis ok mais si on se marie d’abord, il m’a prise au mot.

Pensez-vous en avoir fait juste parce que c’est « normal » de faire des enfants quand on est une femme ?
Oui je le pense sincèrement car depuis petite je disais que j’en aurais pas et quand j’ai appris à ma mère que j’étais enceinte elle n’y croyait pas venant de moi.

Le papa a t-il été d’un grand soutien ?
Oui très impliqué dans la grossesse et à la naissance.

Vous pensez qu’avec l’âge si vous aviez attendu d’être mère vous n’en auriez pas eu ?
C’est très difficile à dire car on souhaite toujours ce qu’on a pas.

Qu’est-ce que vous n’imaginiez pas dans ce qu’allait être votre vie de maman ?

La difficulté des sentiments à gérer, les frustrations, l’adolescence, l’ingratitude … tellement de choses, ne plus être seule mais se sentir seule tout le temps

Qu’est-ce qui a été le plus dur pour vous dans cette vie de maman ?
Difficile non mais devoir se sacrifier pour eux, faire que le monde tourne autour d’eux

Les plus gros tracas ?
La peur qu’ils leurs arrivent quelque chose, la peur qu’il m’arrive un malheur et qu’ils soient seuls

Qu’est-ce qui fait que vous auriez pu vous contenter d’être tata ?
J’ai eu des grossesses difficiles dont franchement je me serais bien passée.
Ne pas avoir de responsabilité juste l’amour des enfants, les voir grandir s’épanouir, mais aussi les voir retourner chez leur parents et pouvoir souffler, leurs apprendre des bêtises, en gros avoir les avantages sans les inconvénients

Avez-vous dans votre entourage des personnes qui ont fait le choix de ne pas avoir d’enfant ou qui n’ont pas d’enfant pour des raisons diverses ?
Oui mais ça reste tabou, on en parle pas.

Quels conseils donneriez vous aux femmes qui hésitent à devenir maman ?
De bien réfléchir et de ne pas prendre la poussée d’hormones à la légère, j’ai eu à 30 ans comme une envie d’un 3eme qui m’a vite passée.

D’autres femmes célèbres se sont exprimées sur le regret d’être mère

La journaliste Françoise Giroud « Du jour où il est né, j’ai marché avec une pierre autour du cou.  »

Brigitte Bardot qui ne s’est jamais occupée de son fils Nicolas, revendique dans son livre Initiales BB : son non-amour, son dégoût de la grossesse, l’horreur de l’accouchement. Elle n’avait jamais voulu de cet enfant, elle n’avait donc pas à l’élever.

Si vous aussi vous ressentez le regret de votre vie avant bébé, n’hésitez pas à nous envoyer un message ou laisser un commentaire en bas de cet article.

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Il était temps de prendre enfin le temps de vous parler du premier film de Nicolas Bedos avec sa nana dans la vraie vie Doria Tellier.
On en avait pas encore parlé car on a vu beaucoup d’autres films dans la même période qui méritaient plus de les mettre en avant. Puis il faut l’admettre qu’il ne reste pas rien d’une projection (un peu trop) longuette de Monsieur et Madame Edelman.

Le film est long, très long.

Difficile de faire court quand on veut suivre la progression d’un couple jusqu’à la mort même si on aurait pu l’aider à faire quelques découpes au montage de scènes sans intérêt.
Pour réaliser le scénario (co-écrit ensemble) Doria et Nicolas se sont inspirés de couples qu’ils ont côtoyés ou de couple d’écrivains dont ils ont lu la biographie.
On passe donc par toutes les phases et tous les styles de vie mais avec un seul couple ce qui est un poil déstabilisant et fait que l’on accroche pas plus que ça.

Mais le film a le mérité de soulever une question intéressante dans le film même si traité de manière un peu grossière.

Sommes nous obligés d’aimer nos enfants ?

Vaste sujet, vaste question trop peu traités. Un témoignage de l’actrice Anémone à ce sujet avait beaucoup fait réagir, au point que Rue 89 avait fait un melting pot des commentaires dans un autre article.

La bande annonce de Monsieur et Madame Adelman de Nicolas Bedos

Vous l’aurez compris, soyez prêt à voir un film longuet mais cependant intéressant.

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Il y a déjà quelques années on abordait le sujet de l’horloge biologique ce moment où nous n’avons plus le choix si nous voulons un enfant (naturellement). Nous avons également interviewé Déborah qui avaient un désir puissant d’avoir des enfants et qui en a fait deux toute seule. Alors il était temps de donner la parole à celles qui n’en veulent pas, qui font ce choix mûrement réfléchi.
Elles sont seulement 3% des femmes en France à faire le choix de ne pas vouloir d’enfant.

On a croisé récemment Aline qui est en couple depuis 20 ans avec son mari et qui a décidé avec lui de ne pas avoir d’enfant.

Elle nous explique : Quand elle a su qu’elle n’en voudrait pas – Quand elle en a parlé avec son mari – Et plein d’autres sujets parce qu’on a parlé plus de 48min avec elle .

(désolée pour le son au début de l’interview on n’en fera plus sans micro)

Dans le même sujet, nous vous invitons à regarder ces témoignages de femmes québécoises qui ont chacune des raisons différentes de ne pas avoir d’enfant.

Dernier interview de Anne Charlotte célibataire et qui sait qu’elle ne veut pas d’enfant depuis ses 14 ans

Elles sont plusieurs femmes célèbres à avoir fait le choix de ne pas avoir d’enfant, parmi elles :

Valérie Lemercier
Béatrice Dalle
Jennifer Aniston
Arielle Dombasle
Oprah Winfrey
Liane Foly
Renée Zellweger
Jacqueline Bisset
Helen Mirren

Voir la liste complète

Merci à l’arrivée des différents moyens de contraception qui ont permis de décider ce que nous voulions de notre destin.

Si vous cherchez d’autres arguments pour ne pas avoir d’enfants, voici un livre intéressant :

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Les conséquences de l’arrivée de la pillule, il y a 40 ans, a permis de faire évoluer considérablement le modèle familiale.Quels moyens de contraceptions sont le plus utilisés par les françaises ?  la pillule a t-elle baissé le nombre d’avortements annuel ?
Voici de nombreuses informations concernant le comportement des femmes face aux naissances.

La famille idéale de ce début de millénaire : un père, une mère et 2 enfants séparés par un intervalle de 3 ans. Ce modèle de famille est en cela l’héritière de la loi Neuwirth autorisant la pilule contraceptive, promulguée il y a quarante ans, le 28 décembre 1967. (voir article sur l’anniversaire de cette loi)

Une révolution pour le modèle familial français.

Pas d’enfant unique car avoir un frère ou une soeur, c’est très bien. Mais 3, c’est vraiment trop compliqué : il faut retrouver un mode de garde, changer de logement, renforcer l’organisation pour les vacances.

Le choix de contraception des françaises, plus de la moitié ont choisi la pillule :

En 2005, selon l’Inpes et l’Inserm, parmi les femmes de 15 à 49 ans qui ne souhaitaient pas être enceintes:

• 57 % faisaient confiance à la pilule,
• 25 % au stérilet,
• 11 % aux préservatifs,
• 3 % aux méthodes locales et naturelles (retrait, abstinence périodique, spermicides),
• 1,5 % à l’implant.
• 2 % étaient stérilisées.

Malgré toutes ces possibilités de contraception, le nombre d’avortement est encore important :

Autorisé en 1975 par la loi Veil, remboursé par la Sécurité sociale depuis 1982, l’avortement est pratiqué en France jusqu’à 12 semaines de grossesse. Malgré la diffusion de la contraception, plus de 200 000 IVG sont enregistrées tous les ans.
Selon l’enquête Cocon conduite par l’Inserm et l’INED, près de 2 grossesses non prévues sur 3 surviennent chez des femmes sous contraception et 23 % des avortements concernent des femmes qui prennent la pilule.
Ces échecs sont souvent liés au fait que le contraceptif n’est pas adapté au mode de vie et à la sexualité de son utilisatrice.

Modèles Familials : Le nombre d’enfants par famille

Parmi les femmes nées en 1960 :

• 40,1 % ont eu 2 enfants,
• 21,9 % trois enfants,
• 17,9 % un enfant,
• 9,7 % quatre enfants ou plus
• et 10,4 % n’ont pas eu d’enfant.

Si l’on compare ces chiffres à ceux de la génération précédente – les femmes nées en 1930 -, on constate :

• une chute notable du nombre de femmes ayant fait des familles nombreuses,
• une légère diminution du nombre de femmes n’ayant pas eu d’enfant,
• une relative stabilité du nombre de femmes ayant eu 1 ou 3 enfants
• et une forte progression du nombre de femmes ayant eu 2 enfants.

2 enfants, 3 ans d’écart, correspond ainsi au modèle familial choisi par une part croissante de Français. Si l’on compare la « descendance finale » des femmes qui avaient 30 ans dans les années 1960 à celle qui avaient le même âge dans les années 1990, on constate l’irrésistible déclin des familles nombreuses :

• le nombre de femmes ayant eu 4 enfants ou plus passe de 25 % à moins de 10 %.

En revanche, la famille à 2 enfants est désormais plébiscitée :

• en 30 ans, la part des couples ayant opté pour ce modèle passe de 25 % à plus de 40 %.

Avec la contraception, les écarts entre les enfants se sont, eux aussi, standardisés.

Aujourd’hui, la moitié des secondes naissances, au sein d’une même union, surviennent dans les 3 ans qui suivent la première.
En revanche, les enfants très rapprochés sont devenus rares : dans les années 1990, seulement 6 % des secondes naissances survenaient au cours de l’année qui suivait la 1ère, contre 20 % dans les années 1960.

40 ans après la promulgation de la loi Neuwirth, la contraception est pleinement entrée dans les moeurs :

• en 2005, plus de 95 % des femmes qui n’étaient pas stériles, qui avaient une activité sexuelle et qui ne souhaitaient pas avoir d’enfants utilisaient une méthode contraceptive.

Les enfants sont de plus en plus « programmés »

Entre la fin des années 1960 et les années 1990, la part des naissances que les parents considèrent comme « bien planifiées » est passée de 59 à 83 %.
« La diminution de la part des naissances non désirées ou mal planifiées a eu lieu très rapidement, en une dizaine d’années seulement, entre 1970 et 1980 à peu près, notent MM. Régnier-Loilier et Léridon dans leur étude.
Elle a touché les femmes de tous âges, même si les plus jeunes restent les plus concernées. »

Pour Arnaud Régnier-Loilier, la révolution contraceptive des années 1970 a profondément modifié le rapport aux enfants et à la famille. « Avant la loi Neuwirth, les femmes vivaient dans la crainte perpétuelle d’être enceintes, et elles devaient constamment « faire attention », souligne-t-il. Aujourd’hui, l’état normal, c’est au contraire celui où l’on n’est pas exposé à une grossesse, puisque la plupart des femmes ont une méthode contraceptive continue dès leurs premiers rapports sexuels. Avoir un enfant, cela suppose donc, dans la plupart des cas, de réfléchir, de prendre une décision et d’arrêter sa contraception. »

Pour beaucoup de couples, la planification des naissances n’est pas seulement un héritage de la loi Neuwirth : elle est aussi le corollaire du travail des femmes.
Depuis leur entrée dans le monde du salariat, au cours des années 1970, le nombre de couples « bi actifs » ne cesse de croître :

• En l’an 2000, 65 % des couples cumulaient 2 emplois.

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ndlr : Voici un argument pour ceux qui hésitent encore à avoir des enfants.

Les hommes sans enfant ont, à caractéristiques comparables, un risque de décès 1,3 fois plus élévé que les hommes ayant eu 2 enfants.

À âge donné, le risque de décéder des femmes n’est pas le même selon le nombre d’enfants qu’elles ont eus.
La mortalité féminine en fonction du nombre d’enfants a un risque minimum pour les femmes ayant eu 2 enfants.

Des explications biologiques et médicales sont souvent avancées :
Les femmes qui ont des problèmes de santé particuliers n’ont pas d’enfant ou peu ;
à l’inverse, la multiplication des grossesses fragiliserait l’état de santé des mères de famille nombreuse.

Par nature, elles ne valent pas pour les hommes, celle-ci s’avère même plus prononcée que pour les femmes.
Les hommes sont d’autant plus pénalisés qu’ils s’éloignent de la norme des 2 enfants.

À milieu social donné, l’effet du nombre d’enfants sur le risque de décéder pourrait refléter l’équilibre trouvé entre les coûts d’une descendance en termes d’efforts humains et financiers et ses bénéfices sur l’espérance de vie liés à des conduites moins risquées et à une meilleure intégration sociale.

Pour les personnes dont le conjoint est décédé, la nombre d’enfants ne dit rien du risque de décéder :
Ni chez les hommes, ni chez les femmes, il n’y a pas de différence significative du niveau de mortalité selon le nombre d’enfants.

Par contre, les effets d’une séparation sont très atténués chez les hommes mais plus marqués chez les femmes.
Cette sensibilité plus élevée de la mortalité féminine au nombre d’enfants pour les mères séparées pourrait résulter de leur plus grande proximité avec les enfants par rapport aux pères.

En effet, en cas de séparation des parents, les relations des enfants sont plus fortes avec celui avec qui ils ont ensuite vécu, la mère 8 fois sur 10.

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