C’est le livre qui a beaucoup fait parler en 2004. Justine Levy la fille de Bernard Henry Levy raconte comment son ex mari Raphael Enthoven l’a quitté pour se mettre avec Carla Bruni la compagne de son propre père Jean Paul Enthoven dans son roman Rien de Grave.
Pour des questions évidentes les prénoms ont été remplacés. On lit d’abord ce livre par curiosité, pour l’histoire sordide, pour se dire qu’il y a toujours pire ailleurs.
Puis ce livre nous montre que chacun a ses fragilités, ses failles, son parcours et qu’on est jamais vraiment préparé à surmonter une rupture amoureuse. Parfois on la comprend Louise. Mais surtout ce livre « autobiographique » nous montre qu’on peut toujours se relever même du pire.

« C’est vrai que j’ai eu envie de mourir, aussi, quand Adrien est parti, mais je n’avais jamais été rompue, c’est pour ça. C’est toujours moi qui partais, avant, quand ça ne comptait plus. Alors, je sais qu’on ne peut pas rompre bien. Je sais que c’est toujours atroce, et que ça fait toujours atrocement mal, et que le rompu a toujours le mauvais rôle, et qu’il a toujours tendance à dire les salauds, les méchants, une gentille fille comme moi, un si brave garçon, comment est-ce qu’on a pu nous faire ça à nous ?

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Mais quand même, c’est pas si fréquent un type qui plaque la femme qu’il aime pour faire un enfant avec la fiancée de son père adoré.

Il n’était pas obligé de revenir cet Hippolyte du pauvre, si ? Il n’était pas forcé de la jouer petit salaud plantant son petit poignard dans le dos de ceux qui l’aimaient le plus au monde.
Je me souviens un jour, à Porquerolles, mon père avait dit au sien, quel dommage, avec tout ton talent, que tu n’aies pas fait d’oeuvre, et le sien avait répondu, en le montrant fièrement du doigt, j’ai pas d’oeuvre parce que j’ai un chef-d’oeuvre et mon chef d’oeuvre c’est Adrien.

Quels gâchis, Quelle tristesse ! »

(..)

« Tout ça me semble, si loin, tout à coup. C’est comme une douleur séchée, des plaques de chagrin sclérosé, un grand soupir assourdi, et le regret, juste, de toutes les jolies choses qu’il nous restait à faire et qu’on ne fera plus : faudrait une boule de cristal pour deviner le passé. Attention faut pas être triste non plus. Faut surtout pas que je me remette à pleurer. Si je pleure, je vais tomber. Et ça voudrait dire quoi, tomber amoureuse, tomber malheureuse ?
On ne peut pas tomber un peu. Quand je tombe c’est toujours de haut. »

J’ai honte, et j’ai honte d’avoir honte. J’ai honte de les penser, les mots, et encore plus honte de ne pas pouvoir les dire. J’en ai marre de ce froid en moi. Marre de ne plus avoir ni chaud ni mal. Marre de passer à côté de la vie, du bonheur, du malheur, des gens, des corridas, de la mort. Merde la fausse vie. Merde le noir le silence, l’anesthésie, les chats, les jeans. Il a raison, Pablo. Faut arrêter de pas vivre. Faut arrêter de pas pleurer. Faut arrêter la rétention des larmes, ça va me donner de la cellulite sur le visage, à force. Faut que t’arrêtes d’avoir peut d’être vivante, il m’a dit l’autre jour, à l’aéroport. Chaque fois que tu mets la radio à fond dans la salle de bains, je sais que tu vas pisser.
Faut arrêter, Belle du Seigneur. Faut arrêter l’amour sublime, les amants beaux et nobles et parfaits.
Le matin on est chiffonné, on a mauvaise haleine, c’est comme ça faut accepter, c’est ça aussi la vie. La vie c’est un jour que je quitterai Pablo, ou Pablo me quittera. Je lui préfèrerai quelqu’un ou il en aura marre de moi, et ce sera triste mais ce ne sera pas tragique. Et puis la tristesse passera, elle aussi, comme le bonheur, comme la vie, comme les souvenirs qu’on oublie pour moins souffrir ou qu’on mélange avec ceux des autres ou avec ses mensonges.

« Tu vois Louise, on recommence, il m’a dit ce matin. C’est ça qui compte recommencer. Je ne l’aime pas comme j’aimais Adrien. Je ne l’aime plus comme aiment les enfants. La vie est un brouillon, finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c’est à peu près propre et sans coquilles, c’est fini on n’a plus qu’à partir, c’est pour ça que la vie est longue. Rien de grave »

Voir les livres de Justine Levy

À revoir cette interview de Justine Levy au moment de la sortie de son livre

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Si vous vous attendez à entendre que des chansons de Grand Corps Malade dans son film alors vous faites fausse route. Même si il a participé à la bande originale du film de Angelo Foley, il y a très peu de chansons à texte et lorsqu’il y en a une elle mérite sa place.
Patients, c’est l’histoire vraie du slameur adapté du livre du même nom « Patients« .
On est immergé pendant un an depuis son arrivée aux urgences suite à son incident qu’il le laissera à jamais handicapé jusqu’à la sortie du centre de rééducation où il commence à réussir à se mettre seule dans son fauteuil.

10 bonnes raisons d’aller voir le film Patients

1- Une histoire vraie :
Rien est inventé, tout est vrai. C’est l’histoire de Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade pendant ses 1 an en centre de rééducation.

2- Un hommage au handicap :
Qui mieux qu’une personne handicapée pour nous montrer le handicap en toute transparence. Et ça fait du bien !

3- Cela fait relativiser nos problèmes :
Après avoir vu le film, on relativise nos petits bobos sans importance.

4- Un hommage au personnel soignant :
Que ce soit les kinés, les infirmiers, psychologues en passant par les aides-soignants, tout le personnel médical y passe. Cela donne un aperçu de la pénibilité du travail remarquable qu’ils arrivent à effectuer (pour certains).

5- Une bande originale géniale :
Gros coup de coeur pour le son du film avec un final sur du NTM, j’écoute beaucoup la bande originale depuis que j’ai vu le film.

6- Une réalisation réussie :
On ne devine pas que le film est un premier pour les réalisateurs Fabien et Mehdi Idir, pourtant c’est bien le cas. Un grand bravo !

7- Le jeu des comédiens :
Aucun des comédien n’est véritablement connu alors qu’ils ont un talent fou !

8- Les figurants :
Les figurants dans le centre sont pour la plupart de vrais pensionnaires du centre dans le 77.

9- Le décor :
Le décor du film est le vrai centre du 77 celui même où Grand Corps Malade a fait sa rééducation.

10- Aucune chaîne française n’a voulu du film !
La plupart des films sont soutenus financièrement par des chaînes de télévision et ensuite le diffusent. Patients n’en a pas trouvé. Et nous allons leur montrer qu’ils ont eu tord !

La bande annonce du film Patients

On vous propose de gagner 5 invitations pour deux personnes à le voir au cinéma et confirmer tout ce que l’on vient de vous dire plus haut.

Dites nous en commentaire de cet article avec qui vous souhaitez aller voir le film et/ou pourquoi vous voulez aller le voir. C’est mieux si vous êtes fan de la page.
Tirage au sort le mardi 28 février 2017 mars pour que vous puissiez recevoir vos places avant la sortie du film le 8 mars.

Le film est pour tout public, vous pouvez emmener vos enfants en âge de comprendre. C’est certain, ils repartiront avec plein de questions.

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Merci à l’amie qui a partagé sur Facebook le passage télé de Claude Sarraute dans ONPC.
Elle m’a captivée. Avec ses à peine 90 ans, son rapport aux hommes, au couple, à la vieillesse m’a donné envie de lire son nouveau livre « Encore un instant ».

Et je n’ai pas été déçue : Le livre se lit vite, trop vite ?

Avec le même bagout que dans les émissions de Ruquier que je regardais plus jeune elle nous parle de tout.

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La première fois que j’ai vu Guillaume Galliene c’était dans Jet Set aussi petit que le rôle était, l’acteur m’avait beaucoup marqué.
Je ne sais pas si le rôle était de composition mais il m’a plu. Depuis j’ai une certaine affection pour le jeune homme.
Oui parce que même si il doit avoir au moins la quarantaine, Guillaume Gallienne on n’arrive pas à lui donner un âge et encore moins depuis que j’ai vu son dernier film « Les Garçons et Guillaume, à table  » où il joue son personnage autobiographique à tous les âges.

Quand j’ai vu la bande-annonce, je m’attendais à quelques chose d’extrêmement drôle

De 2008 à 2010, il a joué cette histoire au théâtre lors d’une tournée dans toute la France. Une information importante pour comprendre la mise en forme du film et l’adaptation plutôt bien réussie.

Ce film est un hommage aux femmes

Guillaume Gallienne les aime grâce à sa mère et il le montre. Une belle représentation du lien oedipien avec la mère, mais surtout de l’impact qu’il peut avoir et à quel point cela a pu construire certains.

De la poésie, une sensibilité incroyable, une juste représentation de cette phase où l’on se cherche, où l’on ne sait pas vraiment si ce que nous sommes nous l’avons choisi ou l’éducation nous l’a dicté.

Lorsqu’on a vu Les Garçons et Guillaume, à table !, on ne ressort pas sans question, ni émotion. Un comédie burlesque à peine trop courte (1H25) tellement c’était bien.

Le 20 novembre 2013 au cinéma.

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