Depuis le 21 juin l’exposition gratuite Futures of love est à voir aux Magasins Généraux de Pantin accessible en métro.
Nous avons profité de l’été avec un Paris déserté pour la visiter et on vous la recommande fortement.
Souvent dérangeante mais vraiment intéressante, les 40 artistes internationaux ont plutôt tendance à voir les futurs de l’amour et la sexualité assez déprimants notamment en cause les nouvelles technologies.

En même temps quand on constate l’impact que peut avoir Tinder (et autres applis de dating) sur la consommation et le zapping de l’autre, on se dit qu’ils n’ont pas complètement faux.

A l’heure du selfie et de nos vies instagrammées on peut rapidement se poser la question de l’importance de plus en plus grandissante de notre apparence, nos corps, et d’une certaine aseptisation des échanges amoureux.

Ou sous couvert d’anonymat et de « no-limit » dans le toujours plus de l’exploration sexuelle dans une performance des contorsions des corps que questionnent par exemple les sculptures de l’artiste Anna Hudenberg mix de contorsion, perche à selfie et sexto.

Un solitude toujours plus grandissante alors que l’hyperconnexion nous laisse croire que nous avons le champ des possibles.

Ne laissant plus que la place au sexcam et la masturbation dans un appauvrissement du lien à l’autre et des sentiments.

Il n’en tient qu’à nous de changer la donne et d'(ré)humaniser notre lien à l’autre.

L’exposition Futures of Love
jusqu’au 20 octobre 2019
1 Rue de l’Ancien Canal,
93500 Pantin

Métro 5 – Eglise de Pantin

 

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Une publication partagée par Magasins généraux (@maggeneraux) le 27 Juin 2019 à 6 :46 PDT

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Pour ceux qui vivent à Paris mais surtout Saint-Etienne, vous avez déjà du croiser les personnages dormant d’Ella + Pitr sinon il est temps de prendre le temps d’observer les richesses des rues de votre ville. Personnellement, on a un beau mur recouvert de leurs collages pas trop loin de chez nous en haut de Ménilmontant dans le 20ème. (déjà posté sur instagram)
Même si on vous l’accorde la plupart de leur travail est plus facile à observer vu du ciel, c’est pour ça qu’ils utilisent un drone pour travailler. (cf la vidéo de leur superbe travail plus bas)

Aujourd’hui si on vous parle de ses deux talents du street art, c’est pour leur rencontre

Une vraie histoire moderne à des années lumières de rencontres Tinder qui donnerait un beau film romantique. En 2007, Elle collait des affiches dans la rue et lui aussi.
Il lui a demandé ce qu’elle faisait, elle lui a tout simplement répondu qu’elle allait collé une affiche et qu’elle attendait de rencontrer l’homme de sa vie pour lui faire des enfants, deux de préférences peut-être trois. (les choses sont posées)

Ils ont tout de suite commencé à dessiner ensemble et se sont rapidement avouer qu’ils étaient tous les deux complètement amoureux.
Ce qui leur a permis de trouver toute l’énergie pour démarrer aussi vite et réaliser un superbe travail qu’on vous laisse admirer dans l’extrait de la super émission dans l’Oeil du links tous les lundi à 23h35 sur Canal+.

Ella + Pitr : les amoureux du street art qu’on… par lesinrocks

Source image de l’article 

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Malgré 4 années passées aux Beaux Arts, je n’avais jamais entendu parler de l’artiste Margaret Keane ni même de son mari Walter Keane (peut-être trop commercial, artisanal pour mes profs de l’époque).
Son travail, j’ai du éventuellement apercevoir un portrait sur une boite de chocolats quand j’étais petite.

Pourtant elle est l’auteur de portraits d’enfants aux grands yeux tristes, une vraie signature. Un travail que son deuxième mari s’est approprié la gloire et l’argent pendant des années en véritable business man.

Il y a plein de raisons d’aller voir le film Big Eyes qui raconte cette histoire

– Pour tout simplement la découverte de l’art de Margaret Keane,
– La réalisation de Tim Burton qui reste moins farfelue que son travail habituel sachant que le travail du réalisateur a été influencé par le travail de Margaret Keane et ses « grands yeux ». Le réalisateur possède d’ailleurs une belle collection des œuvres de l’artiste peintre.
– Le rôle et la place des femmes pendant les années 50 aux Etats-Unis
– Les belles vues de San Francisco entre autres

La bande annonce de Big Eyes de Tim Burton

Le passage au tribunal est un poil trop long mais ça ne gâche rien à cette histoire totalement inscroyable.

A voir dès le mercredi 18 mars au cinéma

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