Avec l’âge, on constate que le proverbe « Les (vraies) amis se comptent sur les doigts de la main » se confirme. En effet, il y a les amis qui vous ont supporté autant dans les bas que dans les hauts de votre vie et puis il y a ceux qu’on croyaient être des vrais amis mais qui n’étaient finalement que de passage.
Malgré tout comment être sure que nous pourrons toujours compter sur ces amis là ? Et si parfois nous considérions qu’une amie en fait n’en est pas vraiment une ?

L’amitié est une forme d’amour sans sexe. Tout comme un couple, l’amour se prouve sur la durée, la confiance que l’on peut avoir envers l’autre ?

A la différence que l’amour ne s’use pas forcément aussi vite qu’un couple et qu’il demande moins d’effort.

Dans le film L’Invitation, c’est le test que Léo (Nicolas Bedos) la quarantaine, décide de faire à ses amis pour savoir lesquels viendraient en pleine nuit le dépanner à au moins 2h en voiture de chez eux. Raphaël sont meilleur pote, reçoit l’appel mais ne veut pas y aller. Sa copine (Camille Chamoux) insiste. Quand il arrive sur place, il constate que Léo n’est pas du tout en panne mais que c’est un prétexte pour réunir ses potes. C’est l’histoire du film L’Invitation qui sort le 19 octobre au cinéma avec Nicolas Bedos et Camille Chamoux.

Bande-annonce L’Invitation avec Nicolas Bedos

Même si on aime pas Nicolas Bedos on doit admettre que le rôle du copain un peu connard lui va très bien. Le film aborde assez bien l’amitié, et nous fait réfléchir un peu sur notre propre amitié. Quels seraient les amis qui viendraient si nous aussi on avait besoin d’eux en plein milieu de la nuit et pour lesquels on se déplacerait à 2h du mat’.

Pas le grand film de l’année mais sympa à voir entre amis à partir du 9 novembre au cinéma.

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Nouvelle rencontre, arrive les premiers rapprochements, les baisers et quelques chose te frappe depuis le début, il n’est pas très tactile.
Aucun geste de tendresse de sa part même lors du premier baiser, pas une caresse dans la nuque, les cheveux, le bras. Rien.

Tu te dis que malgré vos nombreuses confidences, il a peut-être besoin de temps pour créer une vraie zone d’intimité entre vous deux.

Qu’il va se débloquer, qu’il est peut-être tout simplement un pauvre petit garçon qui n’a pas eu beaucoup de gestes d’affection par ses proches (apparemment non) et qu’il ne sait pas y faire.

Alors de ton côté tu essaies de lui montrer (lui rappeler) par des marques de tendresses à quel point cela peut être sympa d’avoir de l’affection physique. Tu le caresses (rien de sexuel), tu lui touches le bras, le complimentes. Mais non, rien en retour.

Tu tentes une soirée massages.
Pendant une petite demi-heure, tu restes sur son dos à le masser délicatement et il a l’air d’apprécier même si il n’est pas très expressif.

Puis tu arrêtes et te dis qu’en toute logique un petit geste en retour, rien qu’une caresse, un baiser pour te dire merci serait la moindre des choses. Non, rien.
Alors tu te mets sur le côté comme si tu venais de faire une partie de solitaire et songes.

Tu as bien retenu ce que tante Annie t’a toujours répété et que tu as pu constaté au cours de ta vie de conquêtes. ON NE CHANGE PAS UN HOMME

Tu sais aussi que certains hommes peuvent s’avérer hyper démonstratifs des la première nuit alors qu’ils n’ont pas l’once d’un sentiment. Ils aiment juste donner et recevoir des câlins.

Puis arrive votre première fois, il est un minimum tactile pour les préliminaires mais juste « le minimum salarial ». Il te touche juste où il faut pour t’exciter. Une fois terminé plus rien. Il se met sur le côté et ne frôle plus ton corps. (Un peu goujat, on est d’accord)

Les jours passent et aucune amélioration.

Tu en parleras avec lui. Il t’avouera ne pas être reconnu pour son côté câlin. Vous n’êtes qu’au début de la relation, il n’est déjà pas démonstratif.
Qu’est-ce qu’il en sera dans quelques années quand les débuts « Lune de miel » seront dissipés ?

Ne pas trouver quelqu’un câlin, est-il un motif assez valable pour stopper une relation ?

Beaucoup d’articles de magazines féminins disent que non. Personnellement, nous pensons que si.

Si recevoir des câlins est très important pour vous (que vous soyez une femme ou un homme) alors un jour au l’autre et encore plus quand la relation sera bien avancée vous aurez ce besoin qui demandera à être comblé, par un ou une autre ?
Ou alors vous resterez dans cette relation frustrée et malheureuse ? Ou le comblerez avec les câlins de vos enfants ?

Il peut certe se remettre en question. Essayer de travailler dessus, de faire un effort en vain. Si ce n’est pas sa nature, il aura beaucoup de mal à comprendre votre besoin et vous en donner spontanément. Tu les entends les reproches au loin ?
Il existe bien sur aussi des femmes qui ne ressentent pas le besoin de câlins alors qu’ils se mettent ensemble. Tant pis pour eux, ils ne savent pas ce dont ils se privent.

Une expérience à partager sur le sujet ?

En attendant, vous pouvez lire l’excellent livre Les Femmes mal aimées recommandé par notre psychanalyse.

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