14 janvier 2020
…souvent leur cinéma aussi. Après « Le vilain » il y a quelques semaines nous avons eu la chance de découvrir le 3 décembre en avant-premiere le film belge « La merditude des choses », en version Originale flamande, qui nous parle à nouveau des relations familliales.
Dans un registre totalement différent du film de Dupontel, « La Merditude des choses » nous raconte la vie marginale d’un garçon de 13 ans élevé dans une famille flamande bercée par l’alcool…
Ce film contrairement a beaucoup de blockbusters américains possède une bande-annonce peu vendeuse
Elle ne représente pas le film et elle ne donne pas envie de le voir, elle est beaucoup trop ennuyeuse et sans intérêt contrairement au film.
Heureusement, nous ne nous sommes pas arrêtées à la bande annonce
« La merditude des choses » (et non pas « la mertitude des choses » comme écrit sur le panneau digital du cinéma lors de la projection), c’est l’histoire de Gunther qui nous raconte à travers son livre, qu’il a écrit 15 ans plus tard, son enfance, sa mère qu’il l’a abandonné à la naissance, et récupéré par son père alcoolique.
Son père, facteur du village de « Truc muche les oies » faute de moyen, restera habiter chez sa mère avec ses 3 autres frères les Strobbes.
Le petit grandit alors dans les beuveries et malgré le manque d’argent, la bière coule à flot.
Sa chambre qu’il partage avec l’un de ses oncles, le cadet des 4, est le spectacle de multiples ébats sexuels.
Le petit garçon qui se sent différent de ses oncles et qui a envie de s’en sortir, va malgré des tentations, les réflexions de ses proches, et des tentatives de dissuasion de son père, essayer d’échapper comme il le pourra à ce milieu familial néfaste.
Ce film nous montre à nouveau mais dans le sens inverse du vilain comment on peut devenir quelqu’un de bien, s’en sortir et ne pas reproduire (totalement) le milieu dans lequel on a grandi.
Ce film n’est pas à recommander à toutes les âmes surtout les plus sensibles, certaines scènes peuvent choquer, même si beaucoup prêtent à rire.
La merditude des choses, une belle surprise, un bon moment qui donne à nouveau à réfléchir sur l’impact de notre éducation dans notre vie d’adulte.
Un film à aller voir idéalement juste avant l’apéro, histoire d’en discuter après autour d’une bonne bière.