Petit bijou, petit guide sur la grossesse et la maternité en général que j’ai dévoré en quelques heures.  Les meilleures récits sont ceux tirés de fait réels et c’est exactement ce que fait l’autrice et dessinatrice Valériane Labroche.

Résumé de la BD Sexe, bébé & Rock’n’roll

Pendant 144 pages, on suit Valouch de son désir d’enfant, en passant pas la grossesse jusqu’au mois qui suivent l’accouchement. Très riche en information quand on a jamais connu ça.

Le livre nous rappelle que chaque femme et donc chaque grossesse est unique mais il est important de connaître les moments importants de cette épreuve et expérience de vie. Pour mieux les appréhender en cas de besoin.

Le post partum y est particulièrement bien expliqué malgré le soutien de son compagnon Doudou.

Et grâce à elle, j’ai fait le plein d’huile d’amande douce bio pour anticiper les éventuelles vergetures du ventre et des seins qui poussent.

On le recommande à tous les futurs parents. Les jeunes parents mais encore faut-il qu’ils aient le temps de le lire avant la première année passée du bébé.

Extrait de la BD

Pas de tabou comme avec l’extrait ci-desssous. Comme sa libido qui explose vs son homme qui n’ose plus la toucher à partir du 7ème mois.
On adore avoir le vécu de Valériane !

Sortie de Sexe, bébé & Rock’n’roll le 12 janvier 2023 – Prix 16€90

Disponible sur Amazon, Fnac et chez votre libraire préféré

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Les BD « pour adultes » ont ce pouvoir de nous emmener dans des sujets importants et sombres tout en étant doucement et justement illustrés. Comme ce fut le cas avec la BD Tant pis pour l’amour de Sophie Lambda cette fois gros coup de coeur pour Le Plongeon qui aborde le thème de la vieillesse dont l’entrée en maison de retraite à travers l’attachante Yvonne.

L’histoire

Pour Yvonne qui a encore toute sa tête à 80 ans, l’arrivée en EHPAD est difficile. Contre toute attente, elle se lie d’amitié avec un groupe de résidents, aussi drôles et lucides qu’elle, et tombe même amoureuse. Mais rapidement, la vieillesse la rattrape. Prise dans le tourbillon inéluctable de la vie, l’octogénaire décide de s’offrir une dernière parenthèse enchantée. Elle embarque sa bande dans une fugue, une balade… comme un dernier plongeon dans l’eau fraîche.

Avis de la BD Le Plongeon

Beaucoup trop court tellement c’était bien. On a envie de continuer de partager la nouvelle vie d’Yvonne, d’avoir entre chaque aventures ces petites pages de journal intime de cette période si particulière qu’elle vit.

Quand elle parle de son mari et du deuil impossible, on ne peut s’empêcher de repenser au témoignage d’Andrée que nous avions enregistré il y a déjà plus de 2 ans.

Dés la page 7, le ton et les jeux de mots subtiles sont données. C’est là que l’auteur et l’illustrateur nous ont définitivement eu. Les corps vieillissants sont tellement trop peu représentés dans les arts visuels qu’on ne peut s’empêcher de s’arrêter sur les planches de la BD pour observer avec classe et justesse le trait de Victor L.Pinel.

Même le plaisir de la chair de ses corps qui s’assemblent et finement illustrer. On en redemande et on espère vraiment qu’il y aura une suite à ce beau premier Plongeon.

Acheter la BD  : Fnac, Amazon

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En 2016 est parue le premier volume de la BD Les Culottées de Pénélope Bagieu (lectrice de la première heure en 2008)  avec une couverture bleue puis un an après est sortie le volume 2 avec une couverture Orange.
4 ans plus tard, il existe une version intégrale en un volume parue en 2019, puis une version poche, sans parler de l’adaptation animée pour la TV diffusée en 2020.
Le succès est incontestable mais je vais prendre le temps de vous expliquer plus précisément pourquoi elle l’est et qu’il ne faut pas hésiter à l’offrir.

Avis : pourquoi la BD Les culottés est géniale ?

Elle met en avant de manière concise (en 5 pages max) et illustrée, des dizaines histoires vraies. La vie de femmes souvent inconnue mais aux parcours extraordinaire. Des femmes qui a leur manière ont changé le monde malgré les obstacles sur leur chemin.

La BD peut se lire par morceaux ou être dévorée d’une seule traite comme se fut mon cas. Je la garde toujours en évidence sur une étagère et je suis heureuse à chaque fois que quelqu’un prend le temps de la feuilleter.

À partir de quel âge peut-on lire la BD Les Culottées ?

Les éditions Gallimard la recommande à partir de 12 ans. À la sortie, l’auteure l’a dédicacée dans des classes de CM2 soit une moyenne d’âge de 10 ans. Pénélope Bagieu la conseille dans une interview à partir de 8 ans même si aux Etats Unis, ils l’ont rangée aux rayons ado.

Selon moi dans l’idéal, ce serait de la lire avec un adulte et d’en profiter pour expliquer plus précisément et débattre la condition des femmes. Mais clairement un.e enfant de 12 ans ne sera pas choqué. Pour preuve France TV l’a adaptée et la diffuse sous forme de pastille à heures de grandes écoutes.

Malheureusement, j’ai fait l’expérience de l’offrir à une fille de presque 12 ans et sa maman lui a refusé. Encore aujourd’hui je cherche pourquoi. Oui dans leur parcours certaines femmes ont été maltraitée, violée, mariée de force (c’est illustré et suggéré) mais malgré tout grâce à un grand exemple de résilience, elles ont eu des parcours extraordinaire.

J’aurais aimé lire ce type de BD lorsque j’avais une dizaine d’années. Ces femmes sont incroyables, de vraies exemples inspirants et voilà pourquoi Les Culottés sont des BD nécessaires à lire, relire et offrir.

Dispo à la Fnac, sur amazon ou soutenez votre libraire indépendant près de chez vous.

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Chez Soi est le deuxième livre de la talentueuse autrice Mona Chollet que je lis. Après avoir lu Sorcières son livre le plus connu que j’offre souvent, voici une ode aux casaniers et surtout une bible à lire absolument en cette période de confinement.
Ce n’est pas pour rien que la super maison d’édition du livre Zones Editions le propose en libre accès actuellement en pdf.

J’ai pris un réel plaisir à me plonger dedans, comme toujours les livres de Mona Chollet sont terriblement bien documentés et Chez soi ne déroge pas à la règle.

Voici quelques extraits de Chez Soi qui m’ont marqués :

« Le sage n’a que faire de sortir de chez lui et de voyager ; c’est le sot qui cherche la marmite d’or au pied de l’arc-en-ciel, écrit Henry Miller. Mais l’un et l’autre sont inexorablement prédestinés à se rencontrer et à s’unir. Leur point de rencontre, c’est le cœur du monde, où commence et finit le Chemin. »

Sa préférence pour les réseaux sociaux à la télévision

« Non seulement, en effet, la télévision pollue et stérilise la vie domestique, non seulement elle condamne à la passivité, mais elle laisse seul face à la violence du monde.

Dans le climat politique actuel, je préfère que les propos ou les événements déprimants me parviennent indirectement, sur un réseau social, par le biais de quelqu’un qui partagera ma consternation, plutôt que de les prendre en plein visage en regardant le journal télévisé. Bien sûr, il se trouvera toujours des intellectuels pour déplorer, comme le sociologue Dominique Wolton, que sur Internet chacun se réfugie auprès de ceux qui pensent comme lui et pour prétendre que les médias de masse sont irremplaçables, car eux seuls auraient la capacité de rassembler.

Mais je ne vois pas, pour ma part, en quoi le point de vue sur l’actualité de David Pujadas serait plus pertinent ou moins discutable que celui de quelqu’un que je suis sur Twitter, ni pourquoi je devrais me l’infliger. »

Les chats exemple de bons casaniers

Les chats ont cette habitude caractéristique : lorsqu’ils ont repéré un emplacement qui leur paraît confortable, qu’il s’agisse d’une parcelle de duvet, du coussin d’un fauteuil ou de vos genoux, avant de s’y installer, ils le pétrissent de leurs griffes à n’en plus finir, en ronronnant à plein régime, comme si l’anticipation du plaisir était déjà un plaisir. Ce moment où ils s’y laisseront tomber d’un petit déhanchement, se coulant dans le creux moelleux qu’ils auront amené à la température idéale, ils le retardent à l’infini, conscients d’avoir la vie devant eux. Le temps qu’ils mettent à le préparer n’a d’égal que le temps où ils y resteront lovés, formant un cercle parfait, le museau enfoui dans les pattes, astres tournoyants, comme s’ils étaient sortis du temps et entrés dans une dimension qui leur permettait de n’être définitivement plus concernés par l’écoulement linéaire des minutes et des heures.

Il faudrait pouvoir s’offrir de longues périodes où l’on ferait comme eux. Il faudrait pouvoir émerger en douceur d’une nuit de sommeil qui vous déposerait sur la grève du jour comme le ressac d’une mer calme, au lieu de subir l’élancement au cœur, la déchirure du rêve que provoque la stridence du réveil.

Il faudrait pouvoir rester encore un peu allongé, bien au chaud, à écouter les bruits les plus ténus dans la maison et au-dehors, à rêvasser, à contempler le plafond et à passer en revue les mille bonnes raisons de se lever, à réfléchir à ce que l’on projette de faire, à se pourlécher en composant le menu du petit déjeuner – pour moi, un thé vert à la fraise, un chocolat chaud et un croissant à tremper dedans, de la guimauve à la framboise ou à la banane, des amandes grillées, un jus d’oranges pressées et un yaourt au lait de brebis avec une cuillère à soupe de miel ; et pour vous ?

Alors l’élan nécessaire pour repousser la couette d’une ruade, pour renouer avec la verticalité et poser le pied par terre, répondrait à une nécessité intérieure irrésistible, le cœur battant d’impatience, plutôt qu’à ce sursaut de courage et de résignation mêlés par lequel on se boute soi-même hors du lit.

Il faudrait pouvoir mettre de la musique, allumer quelques bougies et déjeuner tranquillement, en conversant si l’on n’est pas seul, en contemplant les jeux de la lumière sur les murs et le décor de la pièce, ou l’atmosphère gorgée d’ombre des jours gris et pluvieux, que trouerait l’éclairage des lampes.

Puis viendrait le moment d’entrer pleinement dans la journée : faire sa toilette, aérer la chambre, ouvrir le lit, le battre et le refaire avec soin, jusqu’à ce que sa surface généreuse et sereine évoque celle de la mer que l’on admire en plissant les yeux, jusqu’à ce que son aspect ordonné, à nouveau intact, dissipe les dernières brumes de la nuit écoulée, tout en vous parlant déjà des voluptés de celle à venir. Ensuite, on pourrait vaquer à ses occupations, quelles qu’elles soient. De temps à autre, une tâche ménagère fournirait l’occasion d’une pause, d’une remise en mouvement.

En étendant une lessive, en lavant une tasse, tel un plongeur remontant brièvement à la surface pour embrasser le panorama du regard entre deux explorations sous-marines, on prendrait du recul et on verrait se dénouer, sans même y penser, les difficultés du travail sur lesquelles on s’acharnait en vain.

Le capitalisme vs l’humanité

L’obsession de la rentabilité, le repli sur soi, l’acrimonie dominent les relations sociales. On entend parler d’économies, de coupes budgétaires. En raison du manque de personnel, Beppo, le vieil ami balayeur de Momo, se retrouve en service de nuit. Quant aux enfants, fini les jeux : on les enferme dans des « dépôts pour enfants » où on leur apprend des choses « utiles pour l’avenir ». Les adultes ont bonne conscience à l’idée qu’ils s’occupent enfin d’eux. Parallèlement, la consommation augmente. Fait significatif, les réunions secrètes des hommes en gris se tiennent la nuit dans des décharges publiques.

Alimenter le système, si absurde soit-il, procure une image de soi valorisante (quoi de plus glorieux que de n’avoir « pas une minute à soi » ?) et dispense de toute réflexion sur ce qu’on souhaiterait faire de sa vie.

« Le grand défi, c’est que chacun doit réapprendre à vivre. »

Bien sûr impossible de parler de chez soi sans parler du rôle de la femme à la maison dans notre société

Je manquais gravement à mon devoir d’incarner la Femme : un minimum de conversation, bien sûr, mais surtout, douce, maternelle, trônant au royaume du sensuel et n’en franchissant les frontières qu’avec modération.

Mon intellectualité, qui aurait été admise et même valorisée chez un homme, apparaissait comme une tare.

Quand j’ai lu ce jugement porté par le critique Jacques Siclier sur le premier film d’Agnès Varda, La Pointe courte, en 1955, il s’est gravé dans ma mémoire en lettres de feu : « Tant de cérébralité chez une jeune femme a quelque chose d’affligeant. »

On me dira que j’exagère, que de nos jours des milliers de femmes exercent des métiers intellectuels et que tout le monde l’accepte comme un fait banal. Honnêtement, j’en doute. Un jour, alors que je présentais l’un de mes livres dans une Fnac, un type d’une soixantaine d’années était venu s’asseoir pour écouter en me dévisageant, sourcils froncés. À la fin, prenant la parole, il avait maugréé que si les bonnes femmes se mêlaient de nous expliquer la vie, maintenant… J’en étais restée coite – de toute façon, que voulez-vous répondre à quelqu’un qui refuse le simple fait que vous ouvriez la bouche ? « Il y a une tradition dans la phobie masculine de la femme de lettres, observait Chantal Thomas en 1998. Entre le ricanement supérieur, la fausse pitié ou la franche hostilité, la femme qui écrit n’attire pas la sympathie des hommes. »

Avis Chez Soi

Truffés de citations, de références, ce livre est formidable. La dernière partie « 7. DES PALAIS PLEIN LA TÊTE. » est très orientée architecture avec des références plus techniques. Mais si je ne devais recommander qu’un seul livre pendant ce confinement c’est bien celui là.

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Entre femmes, nous nous recommandons et offrons les meilleurs livres féministes. La plupart ont été de véritables révélations pour chacune d’entre nous qui les a lus. Mais quand il s’agit de sensibiliser un homme au féminisme pas facile de savoir par quel livre commencer sans le dégouter ou le braquer.
Et si tout simplement, vous êtes vous même un homme en recherche d’info sur le sujet, voici de quoi commencer votre bibliothèque féministe :

1. « Tu seras un homme – féministe – mon fils ! » de Aurélia Blanc – 2018

Celui là c’est le cadeau par excellence à offrir à des parents qui vont avoir ou ont déjà un garçon. À écouter et partager sans limite l’épisode du merveilleux podcast Les Couilles sur La table qui a invité l’auteur pur parler du sujet :

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2. L’Amour après Me Too – 2018

Ce livre de Fiona Schmidt est celui qu’on conseille à tous les hommes qui galèrent dans leurs relations amoureuses. On va le prioriser à destination des mecs célibataires car c’est vraiment pour ceux qui disent que depuis #MeToo on ne peut plus draguer une fille.
Mais ça marche aussi pour un mec qui est toujours dans des histoires foireuses.

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3. Les Sentiments du Prince Charles – 2016

L’auteur journaliste et féministe fait des constats sur notre formatage en tant qu’homme et femme dans notre société. Elle appuie ses dires par des faits politiques, des histoires vraies, des citations de psychanalystes entres autres pour montrer que nous ne sont peut-être pas fait pour vivre en couple et que nous le cherchons absolument pour obtenir des réussites inconscientes inculquées par la société ?

> Lire la critique complète

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4. Le Mythe de la Virilité – 2017

Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l’époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui ré-interprète de façon originale le thème de la guerre des sexes.

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5. King Kong Théorie – 2007

On ne le présente plus. Un livre petit qui se lit vite et peut faire une bonne introduction aux problématiques de genre dans la société.

Acheter King Kong Théorie

6. Les Sorcières – 2018

Nouvelle bible des femmes et du féminisme. Bourré de références, il nous déculpabilise sur nos choix, sur les rôles qu’on nous assignent consciemment ou inconsciemment depuis notre naissance comme le choix ou non de pas avoir d’enfant. De ne pas se marier, d’assumer nos cheveux blancs et plein d’autres sujets.
Mais aussi de comprendre la vision de la femme qui vieillit dans notre société en abordant par exemple le sujet de cheveux blancs. En parlant aussi des hommes qui quittent leurs femmes pour une femme plus jeune. Avec l’exemple le plus célèbre de ces dernières années Vincent Cassel et Monica Belluci.

> Lire la critique complète

Acheter Sorcières

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Si après avoir lu tous ces livres quelqu’un vous dit encore que le féminisme ne sert plus à rien alors vous ne pourrez plus rien pour lui

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Informatif, révélateur et nécessaire, n’importe qui à quelque chose à apprendre de cet essai de Mona Chollet. Moults fois recommandés dans les podcasts comme La Poudre ou encore Les couilles sur la table, j’ai fini par me le procurer.
Il est resté de longs mois sur la table de nuit après quelques pages sur l’histoire des sorcières qui ne m’avaient pas captivées.

Puis à force que les copines m’en parlent, je me suis dit qu’il serait temps que je me plonge vraiment dedans. C’est donc chose faite depuis quelques mois et j’ai depuis, plusieurs exemplaires afin de l’offrir à d’autres copines.

Sorcières est aujourd’hui parmi les classiques livres féministes de ces dernières années

Ce n’est pas pour rien que vous le verrez souvent mis en avant sur les rayons des librairies indépendantes.

Pourquoi vous devez lire Sorcières – La puissance invaincue des femmes ?

Parce qu’il nous déculpabilise sur nos choix, sur les rôles qu’on nous assignent consciemment ou inconsciemment depuis notre naissance comme le choix ou non de pas avoir d’enfant. De ne pas se marier, d’assumer nos cheveux blancs et plein d’autres sujets.
Mais aussi de comprendre la vision de la femme qui vieillit dans notre société en abordant par exemple le sujet de cheveux blancs. En parlant aussi des hommes qui quittent leurs femmes pour une femme plus jeune. Avec l’exemple le plus célèbre de ces dernières années Vincent Cassel et Monica Belluci.

Chaque chapitre pourrait être sujet à un article.

Est ce qu’on peut offrir le livre à un homme ?

Bien sûr dans la même lignée que King Kong Théorie de Virginie Despentes, ce livre est d’utilité publique que l’on soit un homme ou une femme.

Il y a un avant et un après Les Sorcières de Mona Chollet et surtout il mérite d’être relu plusieurs fois pour des piqûres de rappels. J’avais envie de corner plein de pages tellement des passages sont d’utilité publique.

À écouter l’épisode de la Poudre avec l’auteur

Aujourd’hui, journaliste et cheffe d’édition au Monde Diplomatique, Mona Chollet est également l’autrice de 5 passionnants essais documentés avec minutie. Les trois derniers avec Sorcières sont considérés comme de véritables bibles pour les militantes féministes :

« Beauté fatale – Les nouveaux visages d’une aliénation féminine » (2012 – Zones éditions),
« Chez soi, une odyssée de l’espace domestique » (2015 – Zones éditions)
Sortie le 13 septembre 2018 il a été réédité en janvier 2020.

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Il y a 15 ans lorsqu’on a créé ce site, on aurait aimé avoir les livres de Liv Strömquist pour répondre à toutes nos questions. Alors je vous les partage à chaque fois que je trouve ce genre de pépites comme la BD La Rose la plus Rose s’épanouit.
Après Les Sentiments Du Prince Charles, le dernier livre de l’autrice, cette fois elle nous explique grâce à de nombreuses références :

Pourquoi (majoritairement) Les hommes d’aujourd’hui ne savent plus aimer.

Et dieu sait que nous sommes nombreuses à nous poser la question. Dans cette BD, on voit les évidences, on comprend mieux pourquoi nous sommes formatées, les femmes, à attendre le grand amour.

Comment la société a ringardisé l’engagement et les déclarations d’amour auprès des hommes.
Comment l’attente des sms et parfois le ghosting sont plutôt monnaie courant.
Comment nos choix de partenaires sont guidés selon notre réussite professionnelle et sociale qui réduit drastiquement le choix ?
Comment l’injonction à la maternité nous poussent à vouloir absolument se caser depuis que nous sommes en âge de nous intéresser aux garçons ?

Bref vous l’aurez compris, il faut absolument lire cette BD

Qu’on a du mal à ne pas spoiler tout en vous incitant à le lire.

La Rose la plus Rose s’épanouit commence tout simplement avec l’exemple le plus célèbre des hommes qui ont peur de l’engagement : Celui de Léonardo Di Caprio qui depuis toujours enchaînent les relations avec des femmes clonées l’une derrière l’autre sans jamais trop morfler. (On peut pas vous en dire plus, il faut lire le livre)

Mais pour sûre, vous reconnaitrez un de vos ex et/ou vos potes dans les exemples.

Une vraie bible des relations amoureuses d’aujourd’hui à offrir et se prêter entre homme et femme.

Voir même à envoyer à votre ex qui ne sait pas trop pourquoi il vous a quitté (encore faut-il qu’il aime lire et le fasse pour vous) et ça c’est une autre histoire.

Acheter la BD*

*Privilégiez vos libraires de quartier et qui sait vous ferez peut-être de belles rencontres entre deux rayons de livre.

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Voici notre dernier coup de coeur pour une « BD », après l’indispensable Les sentiments du prince Charles de Liv Strömquist nous avons dévoré en moins de 2h Tant Pis Pour l’Amour ou comment j’ai survécu à un manipulateur de Sophie Lambda.

Dans son premier et très beau livre, elle nous raconte son histoire d’amour toxique de 8 mois de la rencontre à la fin et même jusqu’à ce qu’elle se relève de cette douloureuse rupture amoureuse.

Ce nouveau livre nous réconcilie encore plus avec la BD.

Depuis une dizaine d’années, il y a bien Pénélope Bagieu ou Margaux Mottin qui nous ont fait passé de Boule et Bil à de la Bd avec du contenu plus adulte mais cette fois Sophie Lambda dans sa première BD Tant Pis Pour L’amour aborde un sujet grave tout en gardant une pointe d’humour avec son ourson bienveillant. 

C’est clair, fluide et on se retrouve tellement dans cette nana trentenaire qui croise un mec toxique car oui cela peut arriver à la plupart d’entre nous quand on a pas le GPS pour le voir venir.

Pour ne rien enlever au plaisir de la lecture, l’objet que l’auteur a entièrement dessiné et écrit, est très beau.

Cette couverture mat et brillante est juste sublime

On a envie de l’offrir à toutes les copines qui vivent des relations foireuses car même si heureusement on ne croise pas toutes des manipulateurs, la conclusion est importante pour tout le monde et permettra de mieux prévenir si malheureusement on croisait un manipulateur.

Sophie Lambda est terriblement douée et originaire de Vesoul en Franche Comté tout comme nous et on est pas peu fières ! 

La bd est au prix de 23€95 et elle les vaut largement. À mettre dans toutes les bonnes mains et ce dès l’adolescence parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

Acheter la BD à la fnac sur Amazon*

* mais si vous pouvez soutenir votre libraire de quartier c’est encore mieux

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On continue notre recherche sur la rupture amoureuse, on est donc à l’affut de toutes les parutions sur ce sujet.
C’est comme cela que nous avons découvert en ce début d’année la sortie du nouveau livre de Yann Moix Rompre mais aussi celui de Nicolas Rey Lettres à Joséphine.

La rupture amoureuse est une source d’inspiration sans fin mais visiblement encore plus ces derniers mois chez les écrivains. Lettres à Joséphine est le premier livre de l’auteur que nous lisons.

Contexte de Lettres à Joséphine

Nicolas Rey a connu une traversée du désert qu’il explique dans son livre Dos au mur sorti en mars 2018 : maladie, argent, drogues, inspiration et pannes, plagiat, infidélité, lâcheté masculine, amour et tromperies, travail, amis, famille..

Dans ce nouveau livre Nicolas Rey se fait quitter par sa Joséphine après 5 ans de relation.

Elle lui annonce comme ça, brusquement. Il n’a rien vu ou rien voulu voir venir. Peu importe la douleur est bien réelle. L’acceptation est dure même 4 mois après.

A travers des lettres, Nicolas Rey s’adresse à son ex. Il ressasse tous les bons moments passer avec Joséphine. Il l’aime d’un amour fou, d’un amour passionnel au point que leur sexualité prenne une place à part entière dans l’histoire.
En tant que femme, on ne peut que se projeter dans cette relation à l’ex qui ne veut pas accepter la séparation.

Il dira dans une interview que son ex prend le livre comme une preuve d’amour.

Certes, il n’y a pas de doute sur les sentiments intenses de Nicolas envers Joséphine mais la répétition sur ses pratiques sexuelles envers elle, peut décrédibiliser parfois son propos.

Difficile de rentrer complètement dans son désarroi quand il parle pratiquement à chaque début de lettre de l’anus ou de la chatte de Joséphine. Il aime son anus, son anus lui manque terriblement.

Quelques phrases piochées dans le livre :

« Mon anus audacieux et même parfois aussi immense qu’intrépide » « Mon derrière ultime » « Mon petit trou si discret mais taillé d’un tel héroïsme qu’il est capable de se transformer en un vaste cercle d’hospitalité » « Mon diamant noir intime et parfois vite pénétrable avec l’aide de ton lubrifiant » « Mon cul totalement inondé » « Mon petit orifice si ouvert parfois » …

Qui a envie de se voir raconter par son anus ?

On retiendra un passage qui peut choquer mais qui a le mérite de de lâcher prise sur le sujet des règles.

Ce passage lorsqu’il lui pratique un cuni alors qu’elle a ses règles

page 48

« Je t’aurais installé dans un fauteuil de la salle de spectacle à présent vide. J’aurais soulevé ta robe jusqu’à ton buste. Retiré ton collant et ta culotte en une seule prise. J’aurais bien écarté tes cuisses pour qu’elles prennent place, une à une, sur chacun des accoudoirs. J’aurais tiré lentement sur la ficelle de ton tampon tout rouge. J’aurais admiré la beauté de ta vulve dans son ensemble.
L’harmonie parfaite du mélange de ton sang et tes sécrétions. Après, avec calme, j’aurais respiré l’ensemble un bon moment pour mieux, quelques temps plus tard, en savourer le goût. Un goût sauvage corsé, virulent, presque animal.
Oh ma Joséphine. Si tu savais à quel point j’aime lorsque la femme que tu es se transforme en fauve menstruel et indomptable. »

Pas de doute c’était un amour passionnel et Nicolas Rey dévorait littéralement Joséphine.

Lettres à Joséphine sorti en janvier 2019

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La rupture amoureuse comme nous, inspire Yann Moix et il ne s’en cache pas. A travers ce nouveau livre Rompre, il nous parle de sa séparation avec son ex compagne Emmanuelle, il y a plus de 18 mois.
Sous forme d’un dialogue imaginaire entre lui et un ami journaliste, il parle de sa rupture, de sa vision de l’amour, de son ex qui est partie avec un prof de Yoga.

Acheter le livre de Yann Moix sur Amazon

Dans une sorte de longue consultation psychanalytique fouillie, il parle de lui beaucoup de lui.

Ayant lu précédemment de ses livres uniquement Une simple lettre d’amour également sur le thème de la rupture amoureuse,

dans ce nouveau livre on découvre l’enfance maltraitée de Yann Moix.

Toute notre vie nous cherchons à collecter les hématomes du passé (…) de celui qui enfant s’est fait rouer de coups, a subi les outrages les plus abjectes.  (…)
Mes parents (…) m’infligeaient de constants sévices : lacération à l’aide de rallonges électriques, coups de pied dans les côtes, coups de poing au visage. Sans omettre les tortures psychologiques : rabaissement systématique, menaces de mort perpétuelles. Je me souviens de ma mère me poursuivant dans le salon avec un couteau de boucher, hurlant qu’elle me tuerait, que le plus beau jour de sa vie serait la vision de mon cercueil mis en terre. »

Yann Moix parle aussi de ces fois où on lui enfouissait le visage dans la cuve des toilettes, où on le forçait à gouter ses propres excréments dans une assiette.
Même si un passé douloureux n’exige pas un comportement et des propos parfois odieux, on comprend mieux comment un tel personnage peut se construire.

À travers ce nouveau livre, il n’est pas avare dans ses confidences comme lors de l’interview pour Marie Claire où il avoue ce que pensent malheureusement de nombreux hommes : préférés les femmes beaucoup plus jeunes et lui plus spécifiquement les femmes asiatiques comme son ex Emmanuelle.

 

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Une publication partagée par SophieFontanel (@sophiefontanel) le 6 Janv. 2019 à 10 :09 PST

Extrait de son livre Rompre :

« L’un de mes problèmes est que je suis trop prompt à m’accrocher à la beauté des femmes. Ce que je souhaitais aussi – mais pas seulement – posséder en gardant Emmanuelle c’était son aspect physique. Comme si l’attribut physiologique de l’autre pouvait se fondre en moi »

Pas de doute qu’une vraie psychanalyse ne lui ferait pas de mal mais comme il le dit :

« Cela n’a pas marché (…) Livré à ma nature, je recommence à salir ce qui est propre, à souiller ce qui est beau. Je suis un enlaidisseur de beauté. Je suis un gâcheur d’amour. Je suis un casseur de jeunesse et de fraîcheur. Toutes les superbes créatures qui m’ont approché sont reparties en miettes, ébréchées, cassées, traumatisées, défaites. Démembrées »

Le livre est très esthétique avec sa couverture mauve crème et avec ses 108 pages se lit très vite.

Pas de doute les quelques phrases dans Marie Claire lui auront donné une visibilité (une belle promo pour son livre ?).

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