17 juillet 2022
Starbuck, l’histoire d’un homme qui, plus jeune a fait de nombreux dons de spermes sous le pseudo Starbuck. Ces dons ont permis la naissance de 533 enfants.
20 ans après, une centaine d’entre eux décident de retrouver leur père génétique maintenant âgé de 42 ans.
Même si on est plutôt fan des québécois, de l’accent québécois et du Québec (déjà beaucoup de bons critères pour que le film nous plaise) quand on a lu le synopsis de Starbuck on avait peur de voir une comédie un peu lourde, potache et pleine de clichés.
Et finalement, ce fut une très belle surprise, un film où il est question d’instinct paternel et du rôle du père.
Les acteurs sont très bons surtout le célèbre Patrick Huard (connu pour Bon cop bad cop) ici dans le rôle principal. A plusieurs reprises, il a failli nous faire verser les larmes surtout dans une des scènes de la fin avec son père joué par Igor Ovadis.
Ce film est à voir surtout par les parents, futurs parents et particulièrement papas.
En tant que femme, le film a le mérite de poser la question sur la construction d’un enfant conçu sans père, et sans amour, avec juste sur une envie d’être mère.
Une histoire vraie ?
Oui, mais l’histoire est inspirée de celle d’un animal*!
La vie du célèbre taureau de Saint-Hyacinthe appelé Starbuck, il était géniteur de plus de 200 000 vaches laitières et veaux au Canada.
Additionné à cela, l’expérience des deux réalisateurs père de famille Ken Scott et Martin Petit vous obtenez un des premiers films traitant aussi bien le sujet de la paternité à ma connaissance.
*On trouve dans les faits divers anglais l’histoire d’un médecin propriétaire d’une clinique de fertilité qui aurait fait don de son sperme à la plupart de ses patientes et qui serait actuellement père de 600 enfants.
Mais ici rien avoir avec l’histoire du film puisque le médecin a agit volontairement et que ce fait divers date à avril 2012 pratiquement un an après la sortie du film au Québec.