Lors du retour d’une aventure d’un soir : vous êtes plutot walk of shame or pride ?

21 juin 2020

Il y a des phénomènes de société qui finissent par avoir leur propre expression. Les anglais sont très bons pour ça et il est souvent difficile de trouver un équivalent français qui sonne bien alors qu’elles nous concernent aussi.
Aujourd’hui nous allons donc parler du « Walk of shame » littéralement « La marche de la honte » qui correspond au sentiment que l’on a sur le retour d’un lendemain matin, voir quelques heures après une aventure d’un soir.

Pourquoi la honte ?

Dans les pays anglosaxons beaucoup plus puritains que nous autres, il semblerait qu’ils appellent cela le retour de la honte parce que la veille/nuit lorsque vous avez rencontré fraichement pouponnée votre étalon, vous aviez un beau maquillage, un brushing à 50€ et portiez une belle robe ASOS bien repassée.

Et une fois la nuit torride (ou sordide) passée, vous voilà à attendre les premiers métros (ou chercher votre voiture) le collant filé, le mascara baveux, les cheveux ébouriffés sans compter votre haleine chargée.
On vous l’accorde le tableau ne fait pas réver.

Une fierté pour les françaises?

Mais cependant comme le précise très bien les témoignages de l’article de RUE89 (d’ailleurs le premier article français bien complet sur le sujet) beaucoup de françaises n’estiment pas que ce moment soit considéré comme une honte.

Il peut même devenir pour certaines un moment de liberté et de soulagement quand elles viennent de passer une folle nuit de sexe au côté d’un bellâtre et que, épanouies elles rentrent chez elle avec le sourire niais figé sur le visage, soulagée de ne pas avoir eu à se demander comment le mettre dehors une fois l’affaire terminée.

Parce que oui CERTAINES femmes revendiquent pleinement qu’elles ont parfois envie de passer directement aux choses sérieuses sans s’occuper d’aucune autre commodité.

Rappelez-vous tout simplement cette scène de Bridget Jones lorsqu’elle déambule le long d’un pont au petit matin après avoir passé la nuit avec Daniel Cleaver ! (cf photo qui illustre l’article)
Même si il faut admettre que quelques jours plus tard, elle ne se doute pas qu’elle va autant morfler.

Justement toutes ces expressions ont parfois tendance à banaliser, moraliser (en bien ou mal) certaines pratiques comme le « Sex friend« . Cependant, ce phénomène n’est certainement pas représentatif de la majeur partie d’entre nous.
N’oubliez pas que pour pouvoir bien vivre un lendemain de one shot, cela demande :

– de ne rien attendre de l’autre et ainsi d’éviter de se retrouver le dimanche soir à taper dans Google  « Pourquoi il rappelle pas« , mais surtout de s’être protégée physiquement en mettant un préservatif.

Merci ElBlaireau pour la découverte de cette expression !

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