11 août 2017
ndlr : Voici un argument pour ceux qui hésitent encore à avoir des enfants.
Les hommes sans enfant ont, à caractéristiques comparables, un risque de décès 1,3 fois plus élévé que les hommes ayant eu 2 enfants.
À âge donné, le risque de décéder des femmes n’est pas le même selon le nombre d’enfants qu’elles ont eus.
La mortalité féminine en fonction du nombre d’enfants a un risque minimum pour les femmes ayant eu 2 enfants.
Des explications biologiques et médicales sont souvent avancées :
Les femmes qui ont des problèmes de santé particuliers n’ont pas d’enfant ou peu ;
à l’inverse, la multiplication des grossesses fragiliserait l’état de santé des mères de famille nombreuse.
Par nature, elles ne valent pas pour les hommes, celle-ci s’avère même plus prononcée que pour les femmes.
Les hommes sont d’autant plus pénalisés qu’ils s’éloignent de la norme des 2 enfants.
À milieu social donné, l’effet du nombre d’enfants sur le risque de décéder pourrait refléter l’équilibre trouvé entre les coûts d’une descendance en termes d’efforts humains et financiers et ses bénéfices sur l’espérance de vie liés à des conduites moins risquées et à une meilleure intégration sociale.
Pour les personnes dont le conjoint est décédé, la nombre d’enfants ne dit rien du risque de décéder :
Ni chez les hommes, ni chez les femmes, il n’y a pas de différence significative du niveau de mortalité selon le nombre d’enfants.
Par contre, les effets d’une séparation sont très atténués chez les hommes mais plus marqués chez les femmes.
Cette sensibilité plus élevée de la mortalité féminine au nombre d’enfants pour les mères séparées pourrait résulter de leur plus grande proximité avec les enfants par rapport aux pères.
En effet, en cas de séparation des parents, les relations des enfants sont plus fortes avec celui avec qui ils ont ensuite vécu, la mère 8 fois sur 10.
ciphae
6 novembre 2007 at 21 h 03 minalors ou je me situe ?
donc si je calcule : 1 enfant-1 séparation = retour au point de départ !
Mince ❗