Critique : film Perfect Mothers

9 mars 2020

Sortie en avril 2013 au cinéma, Perfect Mothers est une adaptation, réalisée par Anne Fontaine, du roman Les Grands-Mères (Flammarion, 2005) de Doris Lessing. Une histoire dont l’auteur aurait trouvé l’inspiration suite à la confidence d’un homme ivre dans un bar et fut d’abord publiée sous forme de nouvelles .

Synopsis :

Inséparables depuis le premier âge, Lil et Roz vivent en parfaite osmose avec leurs deux enfants, deux jeunes garçons à la grâce singulière et qui semblent des prolongements d’elles-mêmes.
Les maris sont absents. Inexplicablement, et pourtant comme à l’évidence, chaque femme se rapproche du fils de l’autre, nouant avec lui une relation passionnelle.
A l’abri des regards, dans un Eden balnéaire presque surnaturel, le quatuor va vivre une histoire hors norme jusqu’à ce que l’âge vienne mettre un terme au désordre. En apparence, du moins…

Bande annonce Perfect Mothers

Avis

Le film est beau et c’est déjà pas mal sachant qu’il dure presque 2H. On prend plaisir à se promener le long des plages chaudes de l’Australie. Le casting est parfait. Robin Wright et Naomie Watts sont lumineuses en MILF.

Leurs fils dans le film Xavier Samuel et James Frecheville sont terriblement sexy en jeunes surfeurs fougueux.

Avec une petite préférence pour Xavier Samuel un mix entre le Matt Damon jeune et un peu du charme de Leonardo Di Caprio dans La Plage, quel beau mélange ! Et on comprend aisément l’attirance des deux amies pour ces apollons qu’elles ont éduqués ensemble et à leur image.

Si le couple entre Ian et Roz se fait plus naturellement dans le déroulement du film. Tom donne l’impression d’agir plus par jalousie pour le premier couple formé avec sa mère et son ami d’enfance.

On se prend à s’imaginer à leur place surtout quand la plupart des enfants de nos amis nous appellent « tata ». On pense aussi à nos principes, à la moral, à cette frontière entre l’amitié, la parentalité et l’inceste.

Est-ce que si ces femmes avaient été des hommes, cela nous auraient-ils mis moins mal à l’aise ? Le film Un Moment d’Egarement peut nous aider à faire ce transfert.

À travers ce long métrage, on retrouve l’oeil de la réalisatrice Anne Fontaine qui a le don de savoir filmer avec sensualité le corps des hommes et susciter le désir comme ce fut le cas dans Marvin ou la belle éducation.

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