29 août 2019
Voilà un sujet qu’il était temps d’aborder. A l’heure où les médias hypersexualisent notre société et où le porno représente le plus gros business en ligne du monde, il y a cependant une tranche de la population qui pour des raisons qui leur sont propres, n’ont pas encore goûté au plaisir de la chair ou très peu.
L’idée de cet article est venue à la suite de l’épisode 18 du podcast Ils Se Confient où San parle de sa « quasi » virginité.
Il se considère presque puceau. À 38 ans, il n’a eu qu’une seul partenaire dans sa vie dans une histoire qui n’a duré que quelques nuits et qui n’a pas vraiment compté selon lui. Il n’a pas réussi à éjaculer sur les 4 fois où il l’a fait.
Ils se confient sur son besoin d’être en confiance avec une partenaire, et d’avoir des sentiments pour s’abandonner à l’autre.
Cela amène forcément des réflexions sur notre rapport à l’autre. A l’hyper dating, à cette envie que tout soit évident des les premiers échanges et que nos corps s’assemblent inévitablement au bout de quelques heures.
Et si on reprenait le slow dating, ne ferions pas nous un premier tri sur les histoires foireuses ?
Mais revenons en à la base, qu’est-ce que perdre sa virginité ?
Notre société reconsidère chaque jour un peu plus les rapports sexuels et leur définition. Doit-il y avoir forcément pénétration ? éjaculation pour avoir eu un rapport sexuel ? La réponse est non.
Pour des questions religieuses, de principes ou encore techniques, certaines refusent la pénétration vaginale mais pratique de nombreux préliminaires voir la pénétration anale.
Quand d’autres n’ont que des pénétrations vaginales. Alors qui est la plus « expérimentée » des deux ? La plus vierge des deux ? Et la vierge de quoi ?
Les conséquences d’une virginité tardive
Un requête que l’on peut voir dans Google au sujet de la virginité tardive est la question des conséquences ?
Si on doit relever des conséquences pour l’individu, elles se situent au niveau de la solitude et des nombreux interrogations de la société sur le fait de ne pas être comme la majorité. Certainement le plus gros sujet à travailler, souhaitons-nous vraiment être dans cette fameuse norme ?
Mais concrètement, il ne faut pas 578 partenaires pour être un bon amant. Il suffit de tomber sur la bonne personne, à l’écoute, ouverte et patiente chose plus rare dans notre société que l’on soit puceau ou non.
Mais promis il en existe. Si la virginité fait fuir votre partenaire alors ce n’est pas la bonne.
En finir avec la normalité
Mais si cela est une souffrance pour vous alors il ne faut pas hésiter à voir un spécialiste, un psychothérapeute par exemple.
Car peu importe la raison que ce soit une addiction au sexe, des relations toxiques ou une solitude pesante.
Le but dans la vie est d’être heureux et il y a plein de solutions pour s’en approcher.