20 avril 2020
Depuis 2016, on suit de près la très drôle Blanche Gardin et on ne pouvait rater son dernier et troisième spectacle Bonne nuit Blanche à l’Européen qui se joue à Paris depuis juin 2018 et où elle affiche complet.
Dés l’annonce des places en vente, on a pris nos places et le mois de juin était déjà complets trop rapidement. C’est donc samedi 29 septembre qu’on a eu la chance de la voir jouer dans la salle de l’Européen au même endroit que l’année dernière.
Même si elle nous demande de ne pas laisser d’avis sur Billetreduc (en même temps elle en n’a pas besoin), on va vous donner notre avis parce que vous avez été plusieurs à nous le demander suite à notre story instagram le soir même.
Dans ce nouveau spectacle Blanche porte une longue robe satinée bleu ciel au style vintage avec des escarpins noirs. Une tenue bien contrastée avec ses propos qui sont comme d’habitude très crus, trash, toujours sans filtre et c’est pour ça qu’on l’aime.
On la retrouve sur des sujets récurrents comme les relations et la sexualité.
Mais aussi sur de nouveaux sujets dont elle a donné un aperçu dans son hilarant discours des molières : #balancetonporc et #metoo
On doit l’avouer on a beaucoup ri, elle est toujours aussi grinçante et on a adoré l’entendre parler de la masculinité. Le spectacle s’adresse largement à un public masculin si vous hésitez à emmener votre homme, frère ou père !
Par contre, on a un peu moins apprécié par rapport au précédent spectacle.
Même si on sait qu’il y a des degrés de lecture et qu’il faut l’écouter avec son ton et son histoire à elle. Le passage sur le viol et les féministes n’étaient selon nous pas forcément nécessaires. On a eu une grosse pensée pour les femmes présentes dans la salle qui auraient eu la malchance de connaitre ça, une fois dans leur vie.
On ne veut pas spoiler donc on ne citera pas exactement les propos mais on serait par contre d’avoir des avis en commentaires si vous avez vu son dernier spectacle.
Sommes-nous les seules à avoir été dérangés par sa vision sur le harcèlement de rue et le viol ?
Peut-être qu’on a mal entendu, que si on le voyait une deuxième fois on aurait mieux compris son point de vue mais nous ne sommes pas certaines que les femmes avaient besoin de ces propos-là sachant qu’elle est bien partie pour faire un tour des salles de France.