20 avril 2020
Pour nous La Fête est Finie c’est avant tout le génialissime nouvel album d’Orelsan mais c’est aussi le nom du premier film réalisé par Marie Garel-Weiss. Un film qui nous parle de drogue mais surtout de dépendance et d’amitié.
La première histoire a m’avoir marqué et totalement vacciné de n’importe quel drogue fut le journal intime d’une allemande : Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée.
Puis il y a eu le film Trainspotting ou encore Requiem For A Dream, avec le film la Fête est Finie la réalisatrice Marie Garel-Weiss raconte un peu de son histoire avec beaucoup de réalisme.
L’histoire de 2 jeunes filles tombées (trop tôt) dans la drogue.
Pas de misérabilisme, on les découvre rapidement en cure de désintox dans le centre APTE ouvert par Kate Barry (la fille de Jane Birkin qui s’est suicidé en 2013) à Bucy le Long dans l’Aisne (02). Le film plutôt que de se pencher sur la plongée dans les drogues se concentre sur la complexité de l’abstinence, les rechutes, la liberté.
Pour un deuxième film l’actrice Clémence Boisnard est captivante et très douée, elle a été repérée dans un club par l’assistante de la directrice de casting. Très beau duo avec l’actrice Zita Hanrot.
La bande annonce du film La Fête est Finie
Le film aborde à travers la relation de Céleste et Sihem, la dépendance affective.
Une autre forme d’addiction comme on le rappelait si bien dans une rupture amoureuse peut être aussi difficile à surmonter qu’un sevrage à la cocaine.
On a aimé le fait que l’apparence des deux jeunes filles ne soit pas exagérée, trop maigre, les yeux trop cernés et il nous rappelle que l’on peut être dépendant aujourd’hui sans que l’entourage ne s’en rende compte.
Le film aborde surtout l’origine psychologique plus profonde pour laquelle on peut tomber dans la drogue.