12 novembre 2019
Appelée aussi Psychogénéalogie, il s’agit d’une piste sérieuse quand on ne comprend plus ce qui peut se rejouer à l’intérieur de nous que ce soit au niveau de nos relations amoureuses ou tout simplement de notre psychisme en général. Et si on essayait de creuser par là ?
A travers le livre de Juliette Allais psychanalyste transgénérationnelle « Amour et Sens de nos rencontres : De l’amour choisi à l’amour subi« , on comprend à travers des exemples comment inconsciemment ou parfois consciemment nos grands-parents, oncles et souvent parents sont à l’origine de nos petits et gros malheurs sans le savoir.
Pourquoi aimons-nous telle ou telle personne ? Qu’est-ce qui lui donne autant d’importance pour nous ? Pourquoi la faisons-nous entrer dans notre vie ?
Voici les questions auxquelles répond par des exemples l’auteur : « Le sentiment que nous éprouvons à son égard, quelles que soient sa nature et son intensité, est fait de nombreuses résonances avec notre propre nature et son intensité, est fait de nombreuses résonances avec notre propres univers intérieur, dont la plupart sont très profondément ancrés dans notre inconscient (l’hypnose peut vous aider à modifier cela).
Notre imaginaire s’empare de cette rencontre et de ce aperçoit comme potentialités futures. Il nous fait imperceptiblement entrer dans un monde nouveau et nous délivre une promesse qui nous enchante : celle de l’avenir radieux que nous attendons depuis toujours.
Mais comment celui ou celle que nous nous mettons à désirer provoque-t-il ces enthousiasmes ? A quel endroit sommes-nous touchés et comment nous devient-il indispensable ?
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : cet autre nous saisit là où quelque chose en nous fait écho, d’une façon parfois radicale, évidente et absolue, mais toujours suffisante pour nous pousser à créer un lien.
Es-ce une ressemblance ? Une attente particulière ? Mais laquelle ? De « quoi » est fait notre désir ?
En fait, nous ne savons souvent pas grand-chose de tout cela ! L’origine même de notre conception de l’amour et de la manière dont il nous mène nous est largement inconnue : nous vivons nos relations dans le feu de l’action sans trop nous interroger sur leurs fondements ou leur raison d’être. D’une part, ce n’est pas si évident de s’y retrouver, face à un tel sujet, et d’autre part, nous pouvons aussi avoir l’illusion que trop questionner détruirait la spontanéité du sentiment.
Nous pensons qu’une trop grande connaissance des choses pourrait nuire à la magie amoureuse.
Or c’est bien souvent le contraire qui se passe : plus nous sommes en mesure de jouer la partition qui nous convient, sans le risque de jouer celle que quelqu’un d’autre et de nous éloigner de nous-même. »
« Bien sûr, nous avons l’impression de faire des choix personnels : tel âge, tel milieu, telle caractéristique physique, tel comportement nous plaisent plus que d’autres. Nous avons donc bien tous – en apparence – la possibilité de décider de ce qui nous convient le mieux, en fonction de nos propres critères. Mais, au fond, même cela ne dépend pas uniquement de nous et s’enracine aussi ailleurs, dans d’autres histoires qui nous précèdent et contribuent à faire de nous ce que nous sommes, en terme de valeurs, de construction psychique, de rapport au monde, de conception de la vie. Il s’agit d’abord de rencontrer cet ailleurs et de questionner la manière dont il nous habite au quotidien. »
Et c’est tout cela que l’on peut déterminer avec une analyse transgénérationnel. Le couple de parents parfaits ou presque qui semblaient l’être, nous a mis une pression dans notre conception du couple.
La mère tyrannique qui fait fuir l’engagement.
Le film « Espèces Menacées » abordait très bien ce phénomène. Comment on peut aller chercher le père dans une relation avec un homme plus vieux ou homme violent et manipulateur quand le père ne s’est pas assez affirmé.