17 juillet 2022
Comme des milliers de français, une anglaise, surnommée Bridget Jones rédige un blog sur sa vie privé. Mais son patron pour qui elle exerce le métier de secrétaire bilingue à Paris, la licencié à cause de son blog où elle racontait son quotidien et décrivait son lieu de travail.
Cette histoire remonte déjà il y a 2 années, elle avait été nommée « l’affaire petite anglaise » sur la blogosphère.
En avril 2006, Catherine Sanderson était convoquée dans le bureau de son patron, pour qui elle travaillait depuis 4 ans, pour apprendre quelle était licenciée car il avait pris connaissance de l’existence de son blog.
Il lui expliquera « Nous estimons que votre blog nuit à l’image de notre cabinet » en prononcant le mot blog comme si il s’agissait de quelques choses de malsain.
Suite à cette entretien, elle a décidé de refaire le tour de son blog pour retrouver les billets qui parlent de son travail, et en effet elle y avait décrit quelques particularités mais rien de bien méchant :
Elle y avait décrit une ambiance « so british » des lieux :
- le portrait de la reine dans le couloir,
- la présence de chocolat Cadbury’s
- et le thé Tetley.
Elle a raconté plusieurs anecdotes qui lui sont arrivées comme le jour où elle réglait le matériel de vidéo conférence et a diffusé par inadvertance son décolleté.
Il faut dire qu’elle avait décrit celui qui lui a remis sa lettre de licenciement « de la vieille école, un amateur de fixe-chaussettes…avec la fâcheuse habitude de traiter les secrétaires de Bac+4 de « dactylos » « .
Elle a décrit également le jour où elle a été son absente au bureau un après midi pour retrouver un amant à l’hôtel.
Son blog était anonyme, elle a juste publiée 2-3 photos de son lieu de travail.
Après vérification auprès d’avocats qu’elle n’était pas en tord, elle décide de faire appel au conseils des prud’hommes.
La presse britannique s’emparre de cette affaire, et le blog de la jeune femme atteint en moyenne de milliers de visites par jour.
Suivi de centaines de mails, parmi ces derniers elle reçoit des propositions de maisons d’éditions pour publier ses aventures.
Elle fait ainsi monté les enchères et publie en 2008, son livre petite anglaise in Paris, in Love, in Trouble .
En mars 2007, elle a gagné son procès contre son ex-employeur qui a été condamné à lui verser l’équivalent d’un an de salaire.
Maintenant elle le remercie de l’avoir licencier 😉