14 juillet 2022
Pour ceux qui doutent encore de l’existence de faux profils sur les sites de rencontre et donc de l’existence de ces personnes qui sont payés pour gérer plusieurs profils à la journée et vous faire sortir la CB une fois les 3 jours d’essais dépassés voici une affaire qui se passe au Japon mais qui dans les faits pourraient être semblable en France.
Huit dirigeants d’un important réseau de plusieurs sites de rencontres populaires au Japon ont été récemment interpellés après qu’il ait été révélé que sur les 2.7 millions de membres actifs du site, un seul était une femme.
En effet, ces sites de rencontres payaient leurs employés depuis plus de 10 ans pour qu’ils créent de faux profils féminins, avec des photos sexy et des descriptions très fleur bleue, se présentant comme des femmes en quête du grand amour prêtes à tout quitter pour l’homme de leurs rêves.
Ce business frauduleux leur aurait rapporté près de 46 millions d’euros depuis la création de ces sites en 2004.
Profitant de l’isolement et de la détresse sentimentale de millions d’hommes riches japonais et solitaires qui ont gaspillé une grande part de leur argent pour pouvoir discuter avec de faux profils tenus par d’autres hommes.
Leur seul investissement former des personnes qui réussissaient à convaincre leurs victimes qui étaient persuadées qu’elles discutaient avec de véritables bombes sexuelles.
Ce phénomène est appelé “Sukura” au Japon remplaçant le spam qui ne trompe plus grand monde pour avoir recours à l’humain pour interagir avec les membres du site et les pousser à dépenser de l’argent est un commerce florissant.
Moins de chance que cela se produise sur les sites gratuits (Tinder, Happn, Okcupid…) puisque peu d’intérêts financiers même si il faut bien apporter du monde au lancement et souvent ils deviennent payants par la suite.
Alors quand on pense que certains sites comme Zoosk font payer aussi les nanas, on doute encore plus de leurs efficacités.