4 mai 2019
Point G comme Giulia fait partie de ces raisons d’exister des Bridgets : vous partagez de belles découvertes sur les relations homme/femme pour faire avancer nos questions.
Je n’en avais jamais entendu parler, malgré un communiqué de presse reçu en avril dont je n’ai pas prêté attention.
Et alors que je suis en week-end chez une copine, je vois ce livre sur sa table. Je le retourne, lit le résumé et ma copine me demande surprise « Tu connais pas les chroniques du même nom sur Le Mouv’ qui sont supers ? »
Honte à moi, non. Mais il n’est jamais trop tard.
Ni une, ni deux, je lui laisse le livre qu’elle est entrain de lire, je commande le mien et me voilà à le dévorer en quelques heures pendant mon Paris/New York en juin.
3 mois d’immersion d’anglais plus tard où j’ai un peu lâché le clavier en français, le livre n’a pas quitté ma valise et je viens enfin vous en parler parce qu’il est vraiment bien.
Giulia Foïs est tout d’abord une journaliste mais qui par son émission radio sur Le Mouv’ sort un peu du circuit classique qu’elle a emprunté auparavant chez Psychologies Magazine ou encore Libération.
Elle explique très bien dans ce livre comment elle a atterri à l’antenne. Une énième preuve que la vie et ses rencontres sont souvent bien fichues.
Alors pourquoi j’adore Point G comme Giulia ?
Parce que je suis d’accord avec la plupart de ses réflexions et ses points de vue sur la sexualité et bien sur les relations amoureuses qui sont comme pour elle et moi indissociables. Je retrouve dans ses idées, plusieurs points de vue abordés dans les articles des Bridgets.
Elle aborde l’inévitable routine dans le couple avec des métaphores très lucides. « Il y a ceux qui claquent la porte et reparte en Formule 1 avec un nouveau pilote. Ceux qui savourent le lent défilé des meules de foin, de l’autre côté de la route, et s’imaginent un jour aller se rouler dedans à 2. Un jour mais pas aujourd’hui »
Elles parlent des insupportables diktats des magazines féminins qui font que je n’ai fait qu’une seule pige pour l’un d’entre eux et vite compris que ce n’était pas mon univers.
Quel courage Mathilde qui les épluche chaque semaine pour en ressortir les perles des clichées grâce à sa chronique dans l’émission.
A peu près toutes les 10 pages, j’ai marqué des moments du livre tellement ils sont pertinents.
Comme par exemple, là où elle fait justement remarquer que le « bon coup » n’a pas d’équivalent féminin alors que la mal-baisée n’a pas d’équivalent chez les hommes.
Elle nous parle aussi de ses 8% de consommateurs jeunes américains qui utilisent le viagra sans oublier le Lybrido l’équivalent pour femmes qui permet d’avoir toujours envie. Elles abordent ses nouvelles applications qui permettent à votre copain/partenaire de savoir quand vous avez vos règles.
De quoi lui permettre de jongler avec une de ses maitresses ?
La fréquence des rapports sexuels
Vaste sujet et un article que vous êtes toujours plus en plus nombreux à lire. Elle cite le psychiatre Michel Reynaud qui est plusieurs fois intervenu dans l’émission.
« Nous sommes comme programmés pour avoir un appétit sexuel plus ou moins important. On a des envies plus ou moins fréquentes, des fantasmes plus ou moins variés, des orgasmes plus ou moins puissants, pour des raisons à la fois génétique, biologiques, culturelles et affectives. Ces facteurs se conjuguent et font de nous des êtres plus ou moins sexuels, avec, à un bout de la courbe, une poignée d’hyper-sexuels à l’autre bout, un petit groupe d’hypo-sexuels, et entre les deux l’immense majorité d’entre nous.
C’est comme pour les autres domaines de la vie : nous n’avons pas tous ni le même potentiel ni le même enthousiasme. »
Comment nous convaincre en quelques minutes de lire le Docteur Michel Reynaud. Je ne vais pas vous citer tout le livre mais vous l’aurez compris je ne peux que vous le conseiller.
En attendant de l’acheter, vous pouvez toujours écouter les podcasts du Point G comme Giulia c’est gratuit.
