18 août 2019
A l’heure où féministes lancent des campagnes « Osez le clito », où des sextoys de plus en plus sophistiqués voient le jour, où une femme fait juger son mari parce qu’il ne la comble pas sexuellement, on a tendance à oublier qu’il existait une époque pas si lointaine où le mot orgasme n’existait pas.
Où masturber une femme était un simple moyen de guérison pour soigner les crises d’hystérie de femmes souffrantes ou des douleurs musculaires pour le docteur anglais Joseph Mortimer Granville.
La comédie Oh my God est là pour ne le rappeler avec humour.
Une belle histoire qui se déroule au 19ème siècle et plus précisément aux alentours de 1860 date de l’apparition du premier vibromasseur inventé par le médecin Granville. (Ici on ne parle pas du gode apparu au IIème siècle avant JC. qui lui n’avait pas besoin d’électricité)
Même si l’histoire a largement été romancée, le sujet a été traité avec finesse sans jamais tomber dans le potache. Il nous rappelle à quel point, les choses ont évolué.
L’élégance de Hugh Dancy alias Mortimer (pas assez vu sur les écrans à notre goût) et l’humour british sont bien présents ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Mention spéciale pour l’histoire d’amour qui change des comtes de fée traditionnel.
La bande annonce de Oh my God!
Conseil : Ne partez pas de la salle avant la fin du générique…