21 juin 2020
Une nouvelle étude de l’ined (Institut national d’études démographiques) sur les couples français nous confirme que être en couple « non-cohabitant » est une nouvelle tendance : être ensemble sans vivre ensemble.
La société, mais surtout les choix de « comment vivre ensemble lorsqu’on est en couple », sont en profonde mutations. C’est la conclusion de l’étude sur les relations familiales et intergénérationnelles parue vendredi.
Cette étude a été réalisé auprès de 10 000 personnes représentatives de la population en 2005.
Les jeunes et les divorcés optent de plus en plus pour les couples non-cohabitant
Cette étude nous dit que déjà 8% des 18 à 79 ans, soit 3,8 millions d’individus, choisissent de vivre en couple, mais séparément.
Selon Arnaud Régnier, qui a dirigé l’ouvrage et l’enquête avec les chercheurs Éva Beaujouan et Catherine Villeneuve-Gokalp, « Les divorcés adoptent encore plus souvent ce mode de relation (17%) que les personnes qui n’étaient pas mariées avec le conjoint dont elles se sont séparées », selon les propos recueillis par lefigaro.fr.
Ce mode de relation à distance a été également adopté par :
– 1/3 des 40 ans ou plus,
– et par 4% des 55 à 79 ans.
Il semblerait que pour beaucoup ce ne soit pas véritablement un choix.Pourtant, cette indépendance au sein du couple semble être subie dans la plupart des cas, souvent pour des motifs professionnels.En cause la crise?obliger de partir loin pour trouver un emploi?
Mais les plus adeptes du « être en couple sans partager le même logement » sont les jeunes de 18 à 25 ans.
Les plus friands de ce mode de vie « à deux mais pas sous le même toit » restent les jeunes. C’est un bon moyen de faire la transition entre quitter le domicile des parents et celle d’habiter en couple.
28% des 18 à 25 ans ont opté pour avoir un partenaire, sans vivre avec lui.
A voir sur le long terme si ce type de vie de couple diminuerait le taux de divorce? ça c’est moins sur….
Vincenzo_Giggs
19 janvier 2010 at 10 h 35 minChoix ou obligation ?
Article tout à fait intéressant, ayant 22 ans je me sentais concerné par le sujet :-).
« 28% des 18 à 25 ans ont opté pour avoir un partenaire, sans vivre avec lui. » : Afin de bien interpréter ce taux, il faudrait connaître « l’ancienneté » des relations en question. L’emménagement à 2 est souvent nouveau et implique une certaine dose de confiance et d’investissement. Cette expérience connue, il est peut-être moins risqué de s’y essayer une nouvelle fois. A ce moment là, il y a de fortes chances pour que l’on soit arrivé dans la tranche 26-… (pas systématique mais plus probable je pense). La distance lors des études ou premiers jobs rendent ce choix plus lourd de conséquences. Sur ces 28%, combien en ont fait le choix, et combien ne peuvent faire autrement ?
Lilith
20 janvier 2010 at 22 h 05 minm’étonne pas!
Je vais faire une « analyse » tout à fait matérialiste : avec le prix des loyers ça ne m’étonnes pas! Alors oui, y’a ceux qui vivent loin l’un de l’autre, d’autres qui ont fait ce choix(je les comprend) mais il y a aussi ceux , notamment dans la capitale, qui ne peuvent pas se permettre de payer un loyer pour plus de 20m²… Et même si je ne suis pas directement concernée ([b]célibattante[/b]! ;-)), j’ai vu ce que ça donnait. Mon frère et son amour de toujours ont faillie se séparer après 1 ans de vie commune dans moins 30m²… Il a fallut qu’ils vivent chacun de leur côté pour se retrouver…